Certains se demandent d'où vient ce mythe...tout simplement des personnes hors du commun qui ont contribué à le forger !
Victor Henry Elford (né à Londres, le 10 juin 1935) est un pilote automobile qui s'est illustré en rallye et sur circuit, à la fois en endurance et en Formule 1.
Né à Londres, Victor assista grâce à son père au premier Grand Prix de Grande-Bretagne de l'après-guerre, à Silverstone. Et en 1961, il fait ses débuts en course automobile, d'abord avec une Mini, puis dans une DKW l'année suivante, où il disputa quelques épreuves de rallye. En 1963, on le retrouve sur une Triumph avant d'être engagé comme pilote de rallye par la firme américaine Ford. Trois années plus tard, il part rejoindre l'écurie Porsche, avec laquelle il va courir en grande partie le reste de sa carrière, en rallye où il remporte le titre européen sur une 911, et en voitures de sport, décrochant plusieurs podiums. A la fin de la saison, il remporte le Marathon de la route, disputé sur le Nürburgring, où Vic n'hésite pas à courir 7 heures et demi consécutivement plusieurs fois, sous la pluie et le brouillard, ses coéquipiers Herrmann et Neerspach terminant le travail.
En 1968, Vic remporte le rallye de Monte Carlo, puis la semaine suivante, s'impose lors des 24 heures de Daytona.
A cette occasion, on lui remet un Cosmograph Daytona qui ne quittera plus son poignet:
Lors de la Targa Florio, Vic et son coéquipier Maglioli ont transformé 18 minutes de retard sur le leader, en une brillante victoire avec une minute d'avance, victoire suivie de celle lors des 1000 km du Nürburgring. Enfin, cette année-là, il dispute sur le circuit de Reims sa première course de Formule 1 avec une Cooper, parti dernier, il profite de la pluie qui tombe pour remonter à la 4ème place. Il finit la saison, en prenant au passage la 5ème place au Canada. En 1969, Vic devient le premier pilote à terminer le GP de Monaco après avoir remporté le rallye de Monte-Carlo. Il devient également le premier non-américain à courir le Daytona 500. En F1, il court sur une McLaren appartenant à Colin Crabbe, il termine 5ème en France et 6ème en Grande-Bretagne, avant un accident sévère en Allemagne, qui lui vaudra un bras cassé et la colonne vertébrale touchée.
Cet accident aurait pu marquer la fin de sa carrière, mais en 1970, il est de retour en voitures de sport, avec une nouvelle victoire lors des 1000 km de Nürburgring, mais aussi en Trans-Am, où il remporte une éclatante victoire à Watkins Glen, et en Can-Am. En 1971, il dispute sa dernière course de Formule 1 sur le circuit du Nürburgring avec une BRM. Il remporte également les 12 heures de Sebring et les 1000 km du Nürburgring.
Cette même année, il est contacté par Steve McQueen pour faire partie d'une des scènes du film "Le Mans". En 1972, il quitte Porsche pour courir sur les Alfa Romeo de l'écurie Autodelta. Lors des 24 heures du Mans, une Ferrari s'écrasa près de lui, il s'arrêta pour extraire le pilote des flammes de son véhicule. Un geste qui lui vaudra d'être décoré par le président Pompidou, chevalier de l'Ordre national du mérite. En 1973, il remporte une course d'Interseries, et en 1974, il annonce sa retraite en tant que pilote. Par la suite, Vic deviendra manager de l'écurie de F1 ATS pendant un bref moment, puis en 1984, devient directeur de compétitions de Renault / Jeep Sport. Il se met aussi à l'écriture.
Vic Elford vit désormais en Floride, et reste impliqué avec la firme Porsche comme consultant.
Victor Henry Elford (né à Londres, le 10 juin 1935) est un pilote automobile qui s'est illustré en rallye et sur circuit, à la fois en endurance et en Formule 1.
Né à Londres, Victor assista grâce à son père au premier Grand Prix de Grande-Bretagne de l'après-guerre, à Silverstone. Et en 1961, il fait ses débuts en course automobile, d'abord avec une Mini, puis dans une DKW l'année suivante, où il disputa quelques épreuves de rallye. En 1963, on le retrouve sur une Triumph avant d'être engagé comme pilote de rallye par la firme américaine Ford. Trois années plus tard, il part rejoindre l'écurie Porsche, avec laquelle il va courir en grande partie le reste de sa carrière, en rallye où il remporte le titre européen sur une 911, et en voitures de sport, décrochant plusieurs podiums. A la fin de la saison, il remporte le Marathon de la route, disputé sur le Nürburgring, où Vic n'hésite pas à courir 7 heures et demi consécutivement plusieurs fois, sous la pluie et le brouillard, ses coéquipiers Herrmann et Neerspach terminant le travail.
En 1968, Vic remporte le rallye de Monte Carlo, puis la semaine suivante, s'impose lors des 24 heures de Daytona.
A cette occasion, on lui remet un Cosmograph Daytona qui ne quittera plus son poignet:
Lors de la Targa Florio, Vic et son coéquipier Maglioli ont transformé 18 minutes de retard sur le leader, en une brillante victoire avec une minute d'avance, victoire suivie de celle lors des 1000 km du Nürburgring. Enfin, cette année-là, il dispute sur le circuit de Reims sa première course de Formule 1 avec une Cooper, parti dernier, il profite de la pluie qui tombe pour remonter à la 4ème place. Il finit la saison, en prenant au passage la 5ème place au Canada. En 1969, Vic devient le premier pilote à terminer le GP de Monaco après avoir remporté le rallye de Monte-Carlo. Il devient également le premier non-américain à courir le Daytona 500. En F1, il court sur une McLaren appartenant à Colin Crabbe, il termine 5ème en France et 6ème en Grande-Bretagne, avant un accident sévère en Allemagne, qui lui vaudra un bras cassé et la colonne vertébrale touchée.
Cet accident aurait pu marquer la fin de sa carrière, mais en 1970, il est de retour en voitures de sport, avec une nouvelle victoire lors des 1000 km de Nürburgring, mais aussi en Trans-Am, où il remporte une éclatante victoire à Watkins Glen, et en Can-Am. En 1971, il dispute sa dernière course de Formule 1 sur le circuit du Nürburgring avec une BRM. Il remporte également les 12 heures de Sebring et les 1000 km du Nürburgring.
Cette même année, il est contacté par Steve McQueen pour faire partie d'une des scènes du film "Le Mans". En 1972, il quitte Porsche pour courir sur les Alfa Romeo de l'écurie Autodelta. Lors des 24 heures du Mans, une Ferrari s'écrasa près de lui, il s'arrêta pour extraire le pilote des flammes de son véhicule. Un geste qui lui vaudra d'être décoré par le président Pompidou, chevalier de l'Ordre national du mérite. En 1973, il remporte une course d'Interseries, et en 1974, il annonce sa retraite en tant que pilote. Par la suite, Vic deviendra manager de l'écurie de F1 ATS pendant un bref moment, puis en 1984, devient directeur de compétitions de Renault / Jeep Sport. Il se met aussi à l'écriture.
Vic Elford vit désormais en Floride, et reste impliqué avec la firme Porsche comme consultant.