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Je mets ci-dessous le post qu'une personne que je connais assez bien a publié sur un autre forum. Cela vous évitera le déplacement...
Gr
umpf
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Bonjour tout le monde,
J'ai eu la chance d'avoir deux des montres de Frédéric Jouvenot en main. Cet horloger s'était d'abord fait connaître en mettant le rotor du coté du cadran de ses chronos (voir ici et ici). Après cette première tentative qui, je l’avoue, m’a laissé quelque peu dubitatif, est paru un second modèle qui m’a bien plus convaincu. Les différentes versions de cette montre sont rassemblées dans la collection Solar Deity ou, dans la langue de Voltaire, Divinité Solaire.
Le principe même de l’affichage suffit à justifier cette appelation : autour d’un noyau qui permet d’afficher les minutes, pivotent douze "rayons" qui, en fonction de la couleur qu’ils arborent, décomptent les heures du matin ou de l’après-midi. L’idée est assez proche du système AM-PM cher aux anglo-saxons. La vidéo ci-dessous permet d’illustrer cela assez simplement : vidéo à voir ici.
Pour ceux qui connaissent, un parallèle peut être fait avec la Upside-Down de Ludovic Ballouard (à voir ici). Ou la Louis Vuitton Tambour Spin Time. (à voir ici).
Mais revenons à nos moutons ! Le premier modèle de la collection Solar Deity était l’Hélios ; les deux autres montres que j’ai pu photographier sont ses "soeurs", l’Inti et l’Amaterasu.
Un peu de culture (merci Wikipedia) :
Places aux photos avec l'Inti
Coté cadran, le disque central est suffisamment grand pour lire les minutes, mais très vite, ce qui attire irrémédiablement l'attention, ce sont les 12 grands "rayons" de soleil. Ce qui frappe aussi, c'est le choix des couleurs fortement contrastées - noir, or et argent -, la gravure de la lunette, et les très jolies "pyramides" avec leur bel anglage qui rappellent les constructions mégalithiques des Incas (cfr Machu Picchu p.e.).
A ce propos, le site parle abusivement de "pyramide inca". Si les Aztèques et les Mayas ont construit de nombreuses pyramides à degré en Amérique Centrale, cela n'a pas été vraiment le cas des Incas qui n'en ont bâti que de très rares exemplaires. On ne peut donc pas vraiment parler d'un type de construction emblématique de cette civilisation, comme il l'est pour les Égyptiens p.e., ou les peuples d'Amérique Centrale susmentionnés. Dommage dès lors d'entretenir la confusion en utilisant une photo de la ville maya de Teotihuacan pour illustrer le site (démonstration par l'absurde de ce qui précède). C'est d'autant plus dommage que le choix du nom "Inti", qui était représenté par un disque d'or, est un choix plein d'à-propos pour une montre du même métal - eu égard aussi au rôle de l'or dans la civilisation inca. Il y avait donc là un autre discours à tenir d'autant que ce n'était pas très compliqué. Cette remarque est cependant d'autant plus bénigne que c'est la seule que j'aurai à formuler au bout de mon court essai.
Le mouvement est un Concepto, reconnaissable à son très joli ressort de cliquet. Il bat à 3 Hz et possède 45h de marche.
3 heures du matin :
11 heures du matin :
Midi :
Le boîtier et les cornes - ces dernières ne sont pas d'une finesse excessive mais s'inscrivent parfaitement dans la continuité de la boîte.
La montre fait 44mm de diamètre. Elle n'est ni petite, ni discrète, mais est facile à porter et confortable.
L'Amaterasu reprend les mêmes caractéristiques générales, mais ici le cadran a moins de relief, et le boîtier est en titane. Les couleurs changent aussi et l'on retrouve du rouge, forcément.
Au final, j'ai eu un coup de cœur pour cette montre que je trouve très originale. La thématique du temps, et des heures, étant étroitement liée à celle de l'astre solaire, la montre offre une autre façon d'appréhender l'heure qu'il est. Avec elle, nos journées sont rythmées par les pérégrinations du soleil. Encore un exemple de complication réussie qui révèle tout le potentiel poétique de l'horlogerie.
Nicolas
PS : J'ai gardé les prix pour la fin... L'Inti est à 70.000 CHF et l'Amaterasu à 48.000 CHF.
Gr
umpf*****************************************************************************
Bonjour tout le monde,
J'ai eu la chance d'avoir deux des montres de Frédéric Jouvenot en main. Cet horloger s'était d'abord fait connaître en mettant le rotor du coté du cadran de ses chronos (voir ici et ici). Après cette première tentative qui, je l’avoue, m’a laissé quelque peu dubitatif, est paru un second modèle qui m’a bien plus convaincu. Les différentes versions de cette montre sont rassemblées dans la collection Solar Deity ou, dans la langue de Voltaire, Divinité Solaire.
Le principe même de l’affichage suffit à justifier cette appelation : autour d’un noyau qui permet d’afficher les minutes, pivotent douze "rayons" qui, en fonction de la couleur qu’ils arborent, décomptent les heures du matin ou de l’après-midi. L’idée est assez proche du système AM-PM cher aux anglo-saxons. La vidéo ci-dessous permet d’illustrer cela assez simplement : vidéo à voir ici.
Pour ceux qui connaissent, un parallèle peut être fait avec la Upside-Down de Ludovic Ballouard (à voir ici). Ou la Louis Vuitton Tambour Spin Time. (à voir ici).
Mais revenons à nos moutons ! Le premier modèle de la collection Solar Deity était l’Hélios ; les deux autres montres que j’ai pu photographier sont ses "soeurs", l’Inti et l’Amaterasu.
Un peu de culture (merci Wikipedia) :
Wikipedia a écrit:Helios
Dans la mythologie grecque, Hélios est le fils du Titan Hypérion et de sa sœur Théia. Personnification du Soleil, Hélios est progressivement assimilé à Apollon, dieu de la musique et des arts. Son rôle principal est celui de révélateur de tout ce qui se passe sur Terre. Dans l’Odyssée, c'est lui qui révèle à Héphaïstos les amours coupables d'Arès et Aphrodite. Selon l'Hymne homérique dédié à Déméter, c'est également lui qui apprend à la déesse qu'Hadès a enlevé sa fille Perséphone. L'hymne le qualifie d'« observateur divin des Dieux et des hommes », tandis qu'Homère le nomme « celui qui voit et entend toutes choses ». Comme le Soleil voit tout ce qui se passe sur la Terre, il est fréquemment invoqué dans les serments solennels : « J'en jure par Hélios » signifie : « C'est vrai, le Soleil peut en témoigner ».
Wikipedia a écrit:Inti
Inti est le dieu inca du soleil. Il est représenté par un disque solaire à face humaine et entouré de rayons lumineux. Selon la mythologie inca, il est le fils de Viracocha - Viracocha est le principal dieu des Incas, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes. Chaque jour Inti parcours le ciel vers l'ouest puis plonge dans la mer pour nager et revenir le lendemain matin à l'est et reprendre sa course céleste.
Wikipedia a écrit:Amaterasu
Amaterasu est, au Japon, la déesse du Soleil. Selon la légende, tous les empereurs japonais l'auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. On accole parfois à son nom le qualificatif « Okami » ou « Omikami » signifiant « Grande déesse ».
Places aux photos avec l'Inti
Coté cadran, le disque central est suffisamment grand pour lire les minutes, mais très vite, ce qui attire irrémédiablement l'attention, ce sont les 12 grands "rayons" de soleil. Ce qui frappe aussi, c'est le choix des couleurs fortement contrastées - noir, or et argent -, la gravure de la lunette, et les très jolies "pyramides" avec leur bel anglage qui rappellent les constructions mégalithiques des Incas (cfr Machu Picchu p.e.).
A ce propos, le site parle abusivement de "pyramide inca". Si les Aztèques et les Mayas ont construit de nombreuses pyramides à degré en Amérique Centrale, cela n'a pas été vraiment le cas des Incas qui n'en ont bâti que de très rares exemplaires. On ne peut donc pas vraiment parler d'un type de construction emblématique de cette civilisation, comme il l'est pour les Égyptiens p.e., ou les peuples d'Amérique Centrale susmentionnés. Dommage dès lors d'entretenir la confusion en utilisant une photo de la ville maya de Teotihuacan pour illustrer le site (démonstration par l'absurde de ce qui précède). C'est d'autant plus dommage que le choix du nom "Inti", qui était représenté par un disque d'or, est un choix plein d'à-propos pour une montre du même métal - eu égard aussi au rôle de l'or dans la civilisation inca. Il y avait donc là un autre discours à tenir d'autant que ce n'était pas très compliqué. Cette remarque est cependant d'autant plus bénigne que c'est la seule que j'aurai à formuler au bout de mon court essai.
Le mouvement est un Concepto, reconnaissable à son très joli ressort de cliquet. Il bat à 3 Hz et possède 45h de marche.
3 heures du matin :
11 heures du matin :
Midi :
Le boîtier et les cornes - ces dernières ne sont pas d'une finesse excessive mais s'inscrivent parfaitement dans la continuité de la boîte.
La montre fait 44mm de diamètre. Elle n'est ni petite, ni discrète, mais est facile à porter et confortable.
L'Amaterasu reprend les mêmes caractéristiques générales, mais ici le cadran a moins de relief, et le boîtier est en titane. Les couleurs changent aussi et l'on retrouve du rouge, forcément.
Au final, j'ai eu un coup de cœur pour cette montre que je trouve très originale. La thématique du temps, et des heures, étant étroitement liée à celle de l'astre solaire, la montre offre une autre façon d'appréhender l'heure qu'il est. Avec elle, nos journées sont rythmées par les pérégrinations du soleil. Encore un exemple de complication réussie qui révèle tout le potentiel poétique de l'horlogerie.
Nicolas
PS : J'ai gardé les prix pour la fin... L'Inti est à 70.000 CHF et l'Amaterasu à 48.000 CHF.
