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Finalement, pas de surprise, j'ai fini par craquer pour une 15202. Une fois n'est pas coutume, j'aurais tourner près de 6 ans autour du modèle (essentiellement en cadran blanc d'ailleurs, comme lors de ma visite chez AP au Brassus) avant de me décider à sauter le pas. Ca faisait longtemps que je lorgnais la Royal Oak 15202 pour la pureté et la finesse de son dessin. Mais à l'époque, je lui avais préféré la Nautilus 5711, qui m'avait semblé plus atypique, plus exclusive et surtout mieux finie.
Le choix d'une 5402 (série A ou B) s'est posé au début. Après un essayage, j'ai compris que ce n'était pas pour moi. Les cadrans en bon état sont rares et les boitiers lunettes à arrêtes vives (surtout au niveau de la lunette) le sont encore plus. Par ailleurs, le fermoir est de type lame porte-feuille, avec des lames assez longues, qui se positionnaient assez mal sous mon poignet. J'ai donc assez rapidement abandonné l'idée, même si la finesse et la légèreté originelle m'ont paru indépassables.
En 2012, pour les 40 ans du modèle dessiné par Gérald Genta, AP a fait évoluer sa 15202 : motif tapisserie plus fin, migration du logo à 6h (comme sur les premières séries de la 5402), allongement des index, disparition des chiffres de la minuterie, disque dateur bleu marine, un seul choix de cadran possible (bleu marine), boucle papillon au niveau du bracelet. Cette évolution a ravivé mon intérêt pour le modèle car il corrigeait un point qui me gênait sur la génération précédente, à savoir le cadran qui paraissait un peu vide. Il est désormais nettement plus équilibré, je trouve.
Enfin, la dernière évolution lors du passage à la série I (cadran plus foncé, tapisserie encore plus fine, écritures plus nettes, logo plus large) a achevé de me convaincre. Jusque là, j'attendais toujours encore une hypothétique version à cadran blanc/silver pour éviter une trop proximité avec ma Nautilus. Mais comme AP n'avait toujours rien proposé de tel au SIHH 2015, j'ai décidé de partir sur une 15202 telle qu'elle est proposée actuellement.
J'ai réellement considéré un moment partir sur une 15305 (squelette). Mais le ticket nettement plus élevé, l'impossibilité d'essayer le modèle avant la commande et surtout le boitier plus épais m'ont finalement fait reculer. Pour moi, la Royal Oak reste associée au calibre 2121. J'aurais pu partir une version squelette du 2121, mais là, on était dans le stratosphérique (15203, platine, 40 ex.). Et le risque de lassitude était toujours possible...
Une fois ce cheminement effectué, je me suis mis en quête d'une 15202. Vaste tâche pour celui qui veut la trouver à prix "décent". En occase, pas grand chose à se mettre sous la dent et le plus souvent, on est très proche du prix du neuf. Chez les AD, le discours est du type daytonesque : "on vous fait une fleur si on arrive à vous en avoir une". Après pas mal de coups de téléphones, j'ai fini par trouver mon bonheur chez un AD européen avec une attente assez courte.
Cette finesse (8,10 mm) !
La nouvelle boucle papillon, un peu épaisse, mais au moins elle est centrée. Le bracelet est un chef d’œuvre, mais il est du genre épilatoire et je pense qu'il va me falloir un demi-maillon (pas de réglage fin).
Le calibre 2121 d'origine JLC et le nouveau dessin de son rotor.
Heureusement, rien ne presse, j'ai tout, tout le temps. 
Un sans faute coté cadran avec ces index longs, le logo à 6 H et la tapisserie fine .... Bien plus élégante que l'ancienne version ( que j' ai eu et laissé partir ....) .
) qui oblige souvent à investir dans un maillon et demi ) ...
