Bien que l'idée d'utiliser un chronomètre pour calculer la longitude date du 13e siècle, le chronomètre n'a été lui-même créé qu'au 18ème siècle par John Harrison (1693-1776), ébéniste de formation et horloger autodidacte. John et son frère, James, ont si bien réussi à corriger les causes d'inexactitudes dans les horloges qu'en 1726, ils ont fabriqué deux horloges qui n'ont pas perdu plus d'une seconde en un mois. Cela était une réalisation remarquable, allant bien au-delà de toute les technologies existantes de l'époque.
(source : wikipedia)
Harrison H1
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=A2757&picture=1#content)
La première de la série des 5 horloges de marine (chronomètres) Harrison a été achevée en 1735. L'amélioration majeure est que le pendule utilisé originellement dans l'horloge a été remplacé par un spiral avec deux poids de 5 livres reliés par des arcs en laiton. Quand l'horloge était inclinée par le mouvement de la mer, les poids vont balancer le spiral et tout mouvement communiqué à un balancier sera automatiquement compensé par un mouvement égal et inverse de son homologue opposé. Le chronomètre pesait 72 livres. Lorsque le chronomètre a été soumis à un essai en mer, celui-ci a été relativement réussi, ne perdant que 3 secondes en 24 heures. Toutefois, Harrison a décidé que le H1 ne pouvait être amélioré et il a alors arrêté de travailler avec, se penchant sur la conception et la fabrication du H2.
Harrison H2
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=A2760&picture=1#content)
En 1739, le H2 a été achevé. Le H2 était grand et lourd, mais il a nécessité moins d'espace sur le pont. La principale innovation dans le mécanisme de H2, que Harrison a utilisé ultérieurement dans tous ses garde-temps, est le remontoir. Ce mécanisme veille à ce que la force de l'échappement soit constante, ce qui améliore la précision de l'horloge.
Harrison H3
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=A6263&picture=1#content)
En 1741 John Harrison avait commencé la fabrication du H3. Son objectif était de parvenir à un fonctionnement uniforme de l'horloge. Le H3 était assez similaire au H2, mais il était un peu plus court, plus léger et avait des balanciers circulaires. Il pouvait également tenir compte des variations de température. Toutefois, H3 avait le grave inconvénient d'être impossible à régler sans démontage et remontage, exigeant de longues et fastidieuses procédures.
Harrison H4
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=D0789_1&picture=1#content)
Après la création du H3, Harrison a immédiatement commencé à travailler sur le H4, son plus célèbre chronomètre. Le H4 a représenté une avancée majeure, son diamètre n'étant que de 5,25 pouces. Son mécanisme et son apparence sont totalement différents de ses prédécesseurs. De l'huile a été utilisée comme lubrifiant et pour minimiser les problèmes de vieillissement de l'huile, Harrison a utilisé des roues et des pignons comportant un grand nombre de dents, contribuant ainsi à une meilleure efficacité de l'horloge. Les résultats des essais en mer ont été incroyables pour le H4, celui-ci ne perdant que 5 secondes en 2 mois. Cela correspond à une erreur dans la longitude de seulement 1,25 minutes.
Le H5, très similaire au H4, a été achevé en 1772.
(source : wikipedia)
Harrison H1
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La première de la série des 5 horloges de marine (chronomètres) Harrison a été achevée en 1735. L'amélioration majeure est que le pendule utilisé originellement dans l'horloge a été remplacé par un spiral avec deux poids de 5 livres reliés par des arcs en laiton. Quand l'horloge était inclinée par le mouvement de la mer, les poids vont balancer le spiral et tout mouvement communiqué à un balancier sera automatiquement compensé par un mouvement égal et inverse de son homologue opposé. Le chronomètre pesait 72 livres. Lorsque le chronomètre a été soumis à un essai en mer, celui-ci a été relativement réussi, ne perdant que 3 secondes en 24 heures. Toutefois, Harrison a décidé que le H1 ne pouvait être amélioré et il a alors arrêté de travailler avec, se penchant sur la conception et la fabrication du H2.
Harrison H2
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=A2760&picture=1#content)
En 1739, le H2 a été achevé. Le H2 était grand et lourd, mais il a nécessité moins d'espace sur le pont. La principale innovation dans le mécanisme de H2, que Harrison a utilisé ultérieurement dans tous ses garde-temps, est le remontoir. Ce mécanisme veille à ce que la force de l'échappement soit constante, ce qui améliore la précision de l'horloge.
Harrison H3
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=A6263&picture=1#content)
En 1741 John Harrison avait commencé la fabrication du H3. Son objectif était de parvenir à un fonctionnement uniforme de l'horloge. Le H3 était assez similaire au H2, mais il était un peu plus court, plus léger et avait des balanciers circulaires. Il pouvait également tenir compte des variations de température. Toutefois, H3 avait le grave inconvénient d'être impossible à régler sans démontage et remontage, exigeant de longues et fastidieuses procédures.
Harrison H4
(source : http://www.nmm.ac.uk/collections/displayRepro.cfm?reproID=D0789_1&picture=1#content)
Après la création du H3, Harrison a immédiatement commencé à travailler sur le H4, son plus célèbre chronomètre. Le H4 a représenté une avancée majeure, son diamètre n'étant que de 5,25 pouces. Son mécanisme et son apparence sont totalement différents de ses prédécesseurs. De l'huile a été utilisée comme lubrifiant et pour minimiser les problèmes de vieillissement de l'huile, Harrison a utilisé des roues et des pignons comportant un grand nombre de dents, contribuant ainsi à une meilleure efficacité de l'horloge. Les résultats des essais en mer ont été incroyables pour le H4, celui-ci ne perdant que 5 secondes en 2 mois. Cela correspond à une erreur dans la longitude de seulement 1,25 minutes.
Le H5, très similaire au H4, a été achevé en 1772.