Je ne vous avais pas encore présenté ma petite Jaeger Lecoultre Club Automatic.
Un modèle assez rare sur les forums horlogers du fait de son positionnement décalé. En effet, Jaeger Lecoultre a proposé ce modèle au début des années 70 pour répondre à la révolution du quartz.
Il était en effet important de contrer le succès des montres électroniques avec un modèle mécanique d'entrée de gamme. Pour permettre ce positionnement, la marque a fait appel à des mouvements externes non manufacturés de chez ETA et de chez AS. La ligne de produit qui positionnera la marque sur ce segment de marché portera donc le label "Club" !
Le catalogue de l'époque où nous découvrons la montre sur un bracelet acier.
La montre porte la référence E3003.05.
La montre est basée sur un joli boitier acier avec une forme assez caractéristique de certains modèles du début des années 70.
De taille respectable pour l'époque, le boitier propose une taille de 38mm sur 36mm.
L'épaisseur est de 12mm.
Le poids de l'ensemble est annoncé pour 107g.
L'acier est brossé.
Avec de telles dimensions, la montre propose une véritable présence au poignet.
Le cadran est en argent.
Il propose de larges index bâtons.
La date est caractéristique de ce modèle. Elle est positionnée à 3h et propose un affichage de type day/date avec des couleurs différentes, noire pour le jour et blanche pour la date.
A 12h, la marque est clairement identifiable grâce à un superbe logo appliqué et le nom du modèle en peinture.
Autre écriture, le label "automatic" est affiché en dessous de l'axe des aiguilles permettant de rappeler l'architecture mécanique de la montre vs quartz.
Enfin, en bord de cadran à 6h, le "swiss made" est clairement revendiqué.
Les aiguilles sont aussi argentées et de forme batôns.
La grande seconde permet d'animer l'ensemble.
La couronne n'est pas siglée. Elle est vissée et offre deux positions. Le premier cran permet le remontage et le second permet la mise à l'heure. La date n'est pas rapide. La coordination du jour et de la date se font grâce à des aller-retours autour de minuit, le recul permettant de modifier indépendamment les deux indicateurs.
Le plexi est comme souvent sur les modèles vintage un atout de séduction. Il joue parfaitement son rôle sur la montre.
Le fond est évidemment plein et vissé. Seuls les numéros de référence et de série sont gravés. Malheureusement, un précédent propriétaire ou un horloger maladroit est venu rayer la caseback.
Le calibre n'est pas donc manufacturé chez JLC. Il est d'origine Alfred Schild et porte la référence 2066. Suffisamment rare d'emprunter un calibre externe chez JLC ... pour le souligner une nouvelle fois !
J'ai monté la montre sur un bracelet en cuir. Sa taille à l'entrecorne est de 19mm. La boucle ardillon est signée.
Pour terminer, les classiques et obligatoires wristshots d'une revue...
Merci de votre lecture attentive.
Un modèle assez rare sur les forums horlogers du fait de son positionnement décalé. En effet, Jaeger Lecoultre a proposé ce modèle au début des années 70 pour répondre à la révolution du quartz.
Il était en effet important de contrer le succès des montres électroniques avec un modèle mécanique d'entrée de gamme. Pour permettre ce positionnement, la marque a fait appel à des mouvements externes non manufacturés de chez ETA et de chez AS. La ligne de produit qui positionnera la marque sur ce segment de marché portera donc le label "Club" !
Le catalogue de l'époque où nous découvrons la montre sur un bracelet acier.
La montre porte la référence E3003.05.
La montre est basée sur un joli boitier acier avec une forme assez caractéristique de certains modèles du début des années 70.
De taille respectable pour l'époque, le boitier propose une taille de 38mm sur 36mm.
L'épaisseur est de 12mm.
Le poids de l'ensemble est annoncé pour 107g.
L'acier est brossé.
Avec de telles dimensions, la montre propose une véritable présence au poignet.
Le cadran est en argent.
Il propose de larges index bâtons.
La date est caractéristique de ce modèle. Elle est positionnée à 3h et propose un affichage de type day/date avec des couleurs différentes, noire pour le jour et blanche pour la date.
A 12h, la marque est clairement identifiable grâce à un superbe logo appliqué et le nom du modèle en peinture.
Autre écriture, le label "automatic" est affiché en dessous de l'axe des aiguilles permettant de rappeler l'architecture mécanique de la montre vs quartz.
Enfin, en bord de cadran à 6h, le "swiss made" est clairement revendiqué.
Les aiguilles sont aussi argentées et de forme batôns.
La grande seconde permet d'animer l'ensemble.
La couronne n'est pas siglée. Elle est vissée et offre deux positions. Le premier cran permet le remontage et le second permet la mise à l'heure. La date n'est pas rapide. La coordination du jour et de la date se font grâce à des aller-retours autour de minuit, le recul permettant de modifier indépendamment les deux indicateurs.
Le plexi est comme souvent sur les modèles vintage un atout de séduction. Il joue parfaitement son rôle sur la montre.
Le fond est évidemment plein et vissé. Seuls les numéros de référence et de série sont gravés. Malheureusement, un précédent propriétaire ou un horloger maladroit est venu rayer la caseback.
Le calibre n'est pas donc manufacturé chez JLC. Il est d'origine Alfred Schild et porte la référence 2066. Suffisamment rare d'emprunter un calibre externe chez JLC ... pour le souligner une nouvelle fois !
J'ai monté la montre sur un bracelet en cuir. Sa taille à l'entrecorne est de 19mm. La boucle ardillon est signée.
Pour terminer, les classiques et obligatoires wristshots d'une revue...
Merci de votre lecture attentive.