Faire revivre l’esprit horloger de la cité de Genève du XVIIIe siècle.
Un atelier dédié depuis 2006 à la Haute Horlogerie sur mesure.
L’alliance du savoir-faire horloger et des Métiers d’Art.
Deux modèles uniques dévoilés pour la première fois.
Philosophia* : le garde-temps paradoxal.
Vladimir* : la complication ultime.
Créé en 2006, l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin fait revivre l’esprit si particulier de la Genève du XVIIIe siècle. A cette époque, les prestigieux clients venaient directement passer commande auprès des cabinotiers, ces artisans horlogers qui ont fait la réputation de la cité genevoise. Les têtes couronnées comme le roi Fouad d’Egypte ou son fils le roi Farouk étaient également de grands collectionneurs de pièces uniques créées par la Manufacture. Aujourd’hui, pour la première fois, Vacheron Constantin lève le voile sur deux garde-temps commandés à son Atelier Cabinotiers, un service unique et inédit de montres de Haute Horlogerie sur mesure.
Le secret et la confidentialité entourent la plupart des commandes spéciales de montres sur mesure chez Vacheron Constantin. Incarnation des rêves les plus fous parfois, expression d’un désir ardent dans tous les cas, elles se racontent plus qu’elles ne se montrent. Ces pièces de collection exceptionnelles prennent naissance à Genève au sein de l’Atelier Cabinotiers. Unique dans l’industrie horlogère, ce département sur mesure offre au client - plus qu’un produit fini - un service très exclusif, basé sur l’écoute et le savoir-faire de la Manufacture de Haute Horlogerie fondée en 1755. Ce faisant, cette dernière renoue avec l’esprit des cabinotiers, artisans genevois hautement spécialisés qui ont fait dès le XIe siècle la renommée de la cité genevoise, d’abord dans la joaillerie, puis dans l’horlogerie. Et cette année, pour la première fois, Vacheron Constantin lève le voile sur deux pièces uniques, estampillées du Poinçon de Genève et issues de son Atelier Cabinotiers.
Une tradition Vacheron Constantin
Dès ses débuts, Vacheron Constantin a encouragé ses horlogers à réaliser des montres sur mesure, ne comptant pas les heures consacrées à déterminer l’esthétique exacte d’une pièce et à choisir ses fonctions et ses composants. Tout devrait être possible et mis en œuvre pour donner à une montre le caractère qui reflétera à tout jamais les choix de son propriétaire. Les collectionneurs de montres Vacheron Constantin le savent parfaitement. Le célèbre banquier new-yorkais et grand amateur de montres Henry Graves Jr. était par exemple amateur de pièces uniques signées Vacheron Constantin.
Le roi Fouad d’Égypte comme son fils le roi Farouk, pour ne citer qu’eux, furent également de fervents collectionneurs de pièces uniques de la Maison. Le roi Farouk était un passionné de montres depuis sa plus tendre enfance. Pour la petite histoire, de passage à Genève en 1937, en compagnie de sa mère la reine Nazli, l’adolescent tient à visiter la Manufacture Vacheron Constantin. Charles Constantin le guide dans les ateliers et lui fait part de son étonnement devant ses grandes connaissances en horlogerie. Le jeune homme lui avoua alors avoir démonté de nombreuses montres. Lors d’une visite officielle les autorités genevoises lui offrent une fabuleuse pièce unique créée par Vacheron Constantin. Treize aiguilles animent son cadran : celles de l’heure, de la minute et de la seconde, celles du chronographe, d’un totalisateur 30 minutes, d’une rattrapante, les quatre du Quantième Perpétuel avec année bissextile, celle d’un réveil, d’un indicateur de réserve de marche et d’un dispositif de sonnerie. Elle est munie d’une répétition à minutes et des phases de lune. Son mouvement compte 820 pièces dont 55 rubis.
C’est cet esprit si particulier, basé sur l’échange et la création, que Vacheron Constantin a voulu ressusciter. Face aux demandes spécifiques de plus en plus nombreuses de grands collectionneurs, la Maison ouvre en 2006 son Atelier Cabinotiers.
Ici, pas de collections, de produits ni de catalogues, mais une oreille attentive. Tout commence par une histoire : celle, secrète et intime, du commanditaire. L’un, passionné d’histoire, souhaite la reproduction d’un tableau de maître en émail grand feu sur le cadran ; l’autre, amoureux poétique, désire une grande sonnerie qui ne s’animerait qu’une fois l’an, à l’anniversaire de l’être aimé ; un troisième enfin, amateur de grandes complications, rêve d’un chef-d’œuvre mécanique encore jamais tenté.
Toutes les demandes, de la plus simple à la plus audacieuse, sont étudiées minutieusement par un comité éthique mis en place spécialement pour le département Atelier Cabinotiers, mais pour être acceptées elles doivent répondre à l’esprit de Vacheron Constantin.
Un tel niveau de service, qui conjugue excellence et dévouement, Vacheron Constantin est la seule Manufacture à l’offrir. L’Atelier Cabinotiers, c’est avant tout la réunion de grands professionnels de l’horlogerie. Chaque nouveau projet nécessitant un développement technique reçoit l’appui d’une équipe composée d’un ingénieur, d’un mécanicien et d’un horloger. Ensemble, ils vont s’évertuer à traduire en termes techniques les rêves les plus fous. Les designers et le département Recherches & Développement de Vacheron Constantin sont mis à contribution selon les besoins. Puis des équipes dédiées, chargées du développement et du suivi du projet, prennent le relais. Un interlocuteur privilégié fait en permanence le lien entre elles et l’acquéreur.
Service supplémentaire créé spécialement pour le client, un site internet permet, grâce à un mot de passe, d’entrer dans l’univers de l’Atelier Cabinotiers, dans l’intimité de sa montre et de suivre chaque étape de production de son garde-temps à l’aide entre autres de photos et de vidéos. Il peut ainsi à tout moment savoir où en est sa création
Mais la plus grande richesse de l’Atelier Cabinotiers est peut-être les extraordinaires compétences artistiques que l’on y trouve. Les guillocheurs et émailleurs de Vacheron Constantin figurent parmi les derniers à maîtriser encore leur art ancestral ; d’autres, graveurs ou sertisseurs, perpétuent avec fierté des traditions séculaires, alliant talent naturel et savoir-faire. Des mains de ces artistes naissent des garde-temps uniques au monde, apogée de la Haute Horlogerie, qui trouveront leur place, comme toutes les créations de la Manufacture et ce depuis 1755, dans le patrimoine et les archives de la Manufacture.
L’éternel esprit des cabinotiers
Dès sa création, Vacheron Constantin a encouragé ses maîtres horlogers à réaliser des montres sur mesure, ne comptant pas les heures consacrées à déterminer l’esthétique exacte d’une pièce et à choisir ses fonctions et ses composants. L’Atelier Cabinotiers perpétue cette tradition. Complexité extrême ou expression poétique du temps, cadran guilloché ou émaillé, chiffres romains ou arabes, secondes au centre ou fonctions de chronographe, tout est possible pour donner à une montre le caractère qui reflétera à tout jamais les desiderata de son propriétaire. A lui ensuite de choisir de la montrer ou de la garder secrètement dissimulée. Un plaisir indescriptible dans les deux cas.
L’art des cabinotiers
Les premiers artisans à porter loin la réputation de Genève, dès le XIe siècle, sont ses orfèvres. La finesse de leur production est alors très recherchée par les dignitaires des cours européennes. Attirés par ce lieu d’excellence, graveurs et émailleurs ne tardent pas, à leur tour, à former des corporations puissantes. Dans leur sillage, horlogers et diamantaires, mais aussi ciseleurs ou chaînistes, investissent le quartier le plus ancien de la ville, Saint-Gervais, sur la rive droite du Rhône. Dès 1650, les horlogers sont plus nombreux que les orfèvres et l’horlogerie devient la principale industrie de la cité genevoise.
Mais enserré par les remparts, le quartier de Saint-Gervais n’offre alors que d’étroites et sombres ruelles. Pour bénéficier aussi longtemps que possible de la meilleure lumière zénithale, les artisans préfèrent ainsi installer leurs ateliers au dernier étage des immeubles. Souvent exigus, parfois situés directement sous les toits, éclairés par de nombreuses petites fenêtres, ces ateliers se forgent une solide réputation par la qualité de leur travail. Ils prennent rapidement le nom de cabinets, et leurs occupants celui de cabinotiers. Bien formés, ces derniers ne se considèrent pas comme de simples ouvriers, mais constituent une sorte d’aristocratie ouvrière, plus proche des artistes, instruits et cultivés. L’art des cabinotiers de Saint-Gervais va ainsi marquer la vie quotidienne, économique et sociale de la ville des siècles durant.
Le Jet d’eau de Genève, œuvre indirecte de La Fabrique
Du maître horloger réalisant seul sa montre de bout en bout, l’horlogerie genevoise va effectuer sa mue. Et elle s’organise peu à peu autour de différents corps de cabinotiers : monteurs de boîte, guillocheurs, ciseleurs, emboîteurs, doreurs, émailleurs, et bien sûr horlogers. Les formations et l’accès aux « maîtrises » sont fortement réglementés, garantissant la haute qualité de la production horlogère comme joaillière. A Saint-Gervais, l’activité y est si intense que le quartier est renommé La Fabrique. On y croise commerçants et artisans, mais aussi les riches clients venant passer commandes directement sous les toits. Vers 1800, elle fait vivre quelque 5000 cabinotiers – la ville compte alors 26’000 habitants.
Détail étonnant de l’Histoire, le Jet d’eau de Genève doit son existence notamment aux cabinotiers. Pour alimenter La Fabrique – ainsi que les artisans de la cité – en énergie, les autorités font construire en 1886 une usine hydraulique sur le Rhône, à proximité de Saint-Gervais. Le réseau haute pression permet ainsi à l’industrie locale de s’équiper en petits moteurs à pistons, moins volumineux et gourmands que les machines à vapeurs. Mais chaque soir, à l’heure où les artisans cessent leur activité et coupent leurs moteurs, les machinistes de l’usine hydraulique doivent se précipiter pour arrêter les pompes afin d’éviter une surpression fatale. C’est alors que l’on eut l’idée d’installer une vanne de sécurité permettant de laisser s’échapper vers le ciel l’eau en surpression. Le premier Jet d’eau, d’une hauteur de 30 mètres, venait de naître.
Philosophia* : l’autre lecture du temps
Deux commandes spéciales ont récemment occupé l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin. La première, baptisée Philosophia* par son propriétaire, est un paradoxe en soi. Elle fait cohabiter de manière magistrale Haute Horlogerie et temps approximatif. L’idée de départ repose sur le postulat que l’Humain n’a pas besoin, en permanence, de connaître l’heure exacte à la minute près. Dans certaines régions du monde, fixer un rendez-vous « dans la matinée » ou « dans la soirée » suffit amplement à deux individus pour qu’ils se rencontrent. Dans le même esprit, savoir qu’il est passé 10h de 12 ou de 17 minutes ne change rien au bonheur du propriétaire de la Philosophia*. Mais si l’homme fait de l’affichage approximatif du temps un choix de vie, il n’en aime pas moins l’excellence. Car loin d’être indifférent, il est au contraire un passionné de Haute Horlogerie et grand collectionneur de garde-temps.
La Philosophia* traduit tout cela à la fois. Elle ne possède qu’une seule aiguille centrale, celle des heures, offrant une lecture sur 24 heures. De quoi lire visuellement l’heure approximative sans se soucier des minutes. Mais si son propriétaire désire avoir une idée plus précise de l’heure à n’importe quel instant, il lui suffit d’actionner le verrou d’armage de la répétition minutes de la Philosophia*, laquelle révèlera exactement les heures, les quarts d’heure et les minutes à cet instant choisi. Si l’aiguille se trouve placée peu avant 6h, la sonnerie retentira cinq fois sur une note grave, trois fois sur une double note grave-aiguë, et par exemple douze fois sur une note aiguë. Il sera alors précisément 5h57.
Raffinement supplémentaire qu’offre cette Philosophia*, une ouverture dans le cadran à 6h permet d’admirer un tourbillon faisant un tour complet en 60 secondes. Egalement amateur d’astronomie, le commanditaire a demandé une phase de lune de précision personnalisée. Cette dernière est représentée avec ses cratères et voit briller un seul astre dans le ciel alentour, l’étoile polaire. Au dos de la montre, l’indication de la réserve de marche arbore une plaquette empreinte des constellations de la Grande et de la Petite Ours entrelacées. A proximité, gravée dans l’or rose 18 carats du boîtier réalisé sur mesure, l’identification « Les Cabinotiers » ainsi que le blason AC attestent de l’origine exceptionnelle de ce garde-temps, estampillé par ailleurs du prestigieux Poinçon de Genève.
Personnalisée à l’extrême, la Philosophia* – modèle unique - a été réalisée entièrement pièce par pièce chez Vacheron Constantin par l’Atelier Cabinotiers. A la demande de son propriétaire, elle a été gravée de l’indication « No Un/Un » en lieu et place de l’ordinaire 1/1 qui orne les pièces uniques. Ce soin du détail a été le fait de l’ensemble des 522 composants du mouvement mécanique à remontage manuel qui fait battre la Philosophia*. Un mouvement qui anime une répétition minutes, un tourbillon 60 secondes et la phase de lune. Les finitions de l’ensemble des composants sont l’objet de toutes les attentions puisque les décorations réalisées à la main rehaussent même les surfaces qui ne seront jamais visibles. Il en va également ainsi de la platine et de son traitement « brouillage main» qui lui confère un effet sablé granuleux du plus bel effet mais que personne – hormis l’horloger qui la démontera pour son entretien – ne verra jamais. Autre particularité, la roue d’échappement a été évidée en son centre pour laisser place à un motif ajouré Croix de Malte, symbole de Vacheron Constantin.
Unique tant par son esprit que par son esthétique ou par son mécanisme exclusif, le modèle Philosophia a été livré récemment à son propriétaire par l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin. Il va sans dire que le coffret qui l’abrite ainsi que tous les accessoires et documents annexes – dont le mode d’emploi – ont été réalisés sur mesure en un exemplaire unique.
* Philosophia est le nom donné par le propriétaire
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CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
La seconde, la Vladimir
Un atelier dédié depuis 2006 à la Haute Horlogerie sur mesure.
L’alliance du savoir-faire horloger et des Métiers d’Art.
Deux modèles uniques dévoilés pour la première fois.
Philosophia* : le garde-temps paradoxal.
Vladimir* : la complication ultime.
Créé en 2006, l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin fait revivre l’esprit si particulier de la Genève du XVIIIe siècle. A cette époque, les prestigieux clients venaient directement passer commande auprès des cabinotiers, ces artisans horlogers qui ont fait la réputation de la cité genevoise. Les têtes couronnées comme le roi Fouad d’Egypte ou son fils le roi Farouk étaient également de grands collectionneurs de pièces uniques créées par la Manufacture. Aujourd’hui, pour la première fois, Vacheron Constantin lève le voile sur deux garde-temps commandés à son Atelier Cabinotiers, un service unique et inédit de montres de Haute Horlogerie sur mesure.
Le secret et la confidentialité entourent la plupart des commandes spéciales de montres sur mesure chez Vacheron Constantin. Incarnation des rêves les plus fous parfois, expression d’un désir ardent dans tous les cas, elles se racontent plus qu’elles ne se montrent. Ces pièces de collection exceptionnelles prennent naissance à Genève au sein de l’Atelier Cabinotiers. Unique dans l’industrie horlogère, ce département sur mesure offre au client - plus qu’un produit fini - un service très exclusif, basé sur l’écoute et le savoir-faire de la Manufacture de Haute Horlogerie fondée en 1755. Ce faisant, cette dernière renoue avec l’esprit des cabinotiers, artisans genevois hautement spécialisés qui ont fait dès le XIe siècle la renommée de la cité genevoise, d’abord dans la joaillerie, puis dans l’horlogerie. Et cette année, pour la première fois, Vacheron Constantin lève le voile sur deux pièces uniques, estampillées du Poinçon de Genève et issues de son Atelier Cabinotiers.
Une tradition Vacheron Constantin
Dès ses débuts, Vacheron Constantin a encouragé ses horlogers à réaliser des montres sur mesure, ne comptant pas les heures consacrées à déterminer l’esthétique exacte d’une pièce et à choisir ses fonctions et ses composants. Tout devrait être possible et mis en œuvre pour donner à une montre le caractère qui reflétera à tout jamais les choix de son propriétaire. Les collectionneurs de montres Vacheron Constantin le savent parfaitement. Le célèbre banquier new-yorkais et grand amateur de montres Henry Graves Jr. était par exemple amateur de pièces uniques signées Vacheron Constantin.
Le roi Fouad d’Égypte comme son fils le roi Farouk, pour ne citer qu’eux, furent également de fervents collectionneurs de pièces uniques de la Maison. Le roi Farouk était un passionné de montres depuis sa plus tendre enfance. Pour la petite histoire, de passage à Genève en 1937, en compagnie de sa mère la reine Nazli, l’adolescent tient à visiter la Manufacture Vacheron Constantin. Charles Constantin le guide dans les ateliers et lui fait part de son étonnement devant ses grandes connaissances en horlogerie. Le jeune homme lui avoua alors avoir démonté de nombreuses montres. Lors d’une visite officielle les autorités genevoises lui offrent une fabuleuse pièce unique créée par Vacheron Constantin. Treize aiguilles animent son cadran : celles de l’heure, de la minute et de la seconde, celles du chronographe, d’un totalisateur 30 minutes, d’une rattrapante, les quatre du Quantième Perpétuel avec année bissextile, celle d’un réveil, d’un indicateur de réserve de marche et d’un dispositif de sonnerie. Elle est munie d’une répétition à minutes et des phases de lune. Son mouvement compte 820 pièces dont 55 rubis.
C’est cet esprit si particulier, basé sur l’échange et la création, que Vacheron Constantin a voulu ressusciter. Face aux demandes spécifiques de plus en plus nombreuses de grands collectionneurs, la Maison ouvre en 2006 son Atelier Cabinotiers.
Ici, pas de collections, de produits ni de catalogues, mais une oreille attentive. Tout commence par une histoire : celle, secrète et intime, du commanditaire. L’un, passionné d’histoire, souhaite la reproduction d’un tableau de maître en émail grand feu sur le cadran ; l’autre, amoureux poétique, désire une grande sonnerie qui ne s’animerait qu’une fois l’an, à l’anniversaire de l’être aimé ; un troisième enfin, amateur de grandes complications, rêve d’un chef-d’œuvre mécanique encore jamais tenté.
Toutes les demandes, de la plus simple à la plus audacieuse, sont étudiées minutieusement par un comité éthique mis en place spécialement pour le département Atelier Cabinotiers, mais pour être acceptées elles doivent répondre à l’esprit de Vacheron Constantin.
Un tel niveau de service, qui conjugue excellence et dévouement, Vacheron Constantin est la seule Manufacture à l’offrir. L’Atelier Cabinotiers, c’est avant tout la réunion de grands professionnels de l’horlogerie. Chaque nouveau projet nécessitant un développement technique reçoit l’appui d’une équipe composée d’un ingénieur, d’un mécanicien et d’un horloger. Ensemble, ils vont s’évertuer à traduire en termes techniques les rêves les plus fous. Les designers et le département Recherches & Développement de Vacheron Constantin sont mis à contribution selon les besoins. Puis des équipes dédiées, chargées du développement et du suivi du projet, prennent le relais. Un interlocuteur privilégié fait en permanence le lien entre elles et l’acquéreur.
Service supplémentaire créé spécialement pour le client, un site internet permet, grâce à un mot de passe, d’entrer dans l’univers de l’Atelier Cabinotiers, dans l’intimité de sa montre et de suivre chaque étape de production de son garde-temps à l’aide entre autres de photos et de vidéos. Il peut ainsi à tout moment savoir où en est sa création
Mais la plus grande richesse de l’Atelier Cabinotiers est peut-être les extraordinaires compétences artistiques que l’on y trouve. Les guillocheurs et émailleurs de Vacheron Constantin figurent parmi les derniers à maîtriser encore leur art ancestral ; d’autres, graveurs ou sertisseurs, perpétuent avec fierté des traditions séculaires, alliant talent naturel et savoir-faire. Des mains de ces artistes naissent des garde-temps uniques au monde, apogée de la Haute Horlogerie, qui trouveront leur place, comme toutes les créations de la Manufacture et ce depuis 1755, dans le patrimoine et les archives de la Manufacture.
L’éternel esprit des cabinotiers
Dès sa création, Vacheron Constantin a encouragé ses maîtres horlogers à réaliser des montres sur mesure, ne comptant pas les heures consacrées à déterminer l’esthétique exacte d’une pièce et à choisir ses fonctions et ses composants. L’Atelier Cabinotiers perpétue cette tradition. Complexité extrême ou expression poétique du temps, cadran guilloché ou émaillé, chiffres romains ou arabes, secondes au centre ou fonctions de chronographe, tout est possible pour donner à une montre le caractère qui reflétera à tout jamais les desiderata de son propriétaire. A lui ensuite de choisir de la montrer ou de la garder secrètement dissimulée. Un plaisir indescriptible dans les deux cas.
L’art des cabinotiers
Les premiers artisans à porter loin la réputation de Genève, dès le XIe siècle, sont ses orfèvres. La finesse de leur production est alors très recherchée par les dignitaires des cours européennes. Attirés par ce lieu d’excellence, graveurs et émailleurs ne tardent pas, à leur tour, à former des corporations puissantes. Dans leur sillage, horlogers et diamantaires, mais aussi ciseleurs ou chaînistes, investissent le quartier le plus ancien de la ville, Saint-Gervais, sur la rive droite du Rhône. Dès 1650, les horlogers sont plus nombreux que les orfèvres et l’horlogerie devient la principale industrie de la cité genevoise.
Mais enserré par les remparts, le quartier de Saint-Gervais n’offre alors que d’étroites et sombres ruelles. Pour bénéficier aussi longtemps que possible de la meilleure lumière zénithale, les artisans préfèrent ainsi installer leurs ateliers au dernier étage des immeubles. Souvent exigus, parfois situés directement sous les toits, éclairés par de nombreuses petites fenêtres, ces ateliers se forgent une solide réputation par la qualité de leur travail. Ils prennent rapidement le nom de cabinets, et leurs occupants celui de cabinotiers. Bien formés, ces derniers ne se considèrent pas comme de simples ouvriers, mais constituent une sorte d’aristocratie ouvrière, plus proche des artistes, instruits et cultivés. L’art des cabinotiers de Saint-Gervais va ainsi marquer la vie quotidienne, économique et sociale de la ville des siècles durant.
Le Jet d’eau de Genève, œuvre indirecte de La Fabrique
Du maître horloger réalisant seul sa montre de bout en bout, l’horlogerie genevoise va effectuer sa mue. Et elle s’organise peu à peu autour de différents corps de cabinotiers : monteurs de boîte, guillocheurs, ciseleurs, emboîteurs, doreurs, émailleurs, et bien sûr horlogers. Les formations et l’accès aux « maîtrises » sont fortement réglementés, garantissant la haute qualité de la production horlogère comme joaillière. A Saint-Gervais, l’activité y est si intense que le quartier est renommé La Fabrique. On y croise commerçants et artisans, mais aussi les riches clients venant passer commandes directement sous les toits. Vers 1800, elle fait vivre quelque 5000 cabinotiers – la ville compte alors 26’000 habitants.
Détail étonnant de l’Histoire, le Jet d’eau de Genève doit son existence notamment aux cabinotiers. Pour alimenter La Fabrique – ainsi que les artisans de la cité – en énergie, les autorités font construire en 1886 une usine hydraulique sur le Rhône, à proximité de Saint-Gervais. Le réseau haute pression permet ainsi à l’industrie locale de s’équiper en petits moteurs à pistons, moins volumineux et gourmands que les machines à vapeurs. Mais chaque soir, à l’heure où les artisans cessent leur activité et coupent leurs moteurs, les machinistes de l’usine hydraulique doivent se précipiter pour arrêter les pompes afin d’éviter une surpression fatale. C’est alors que l’on eut l’idée d’installer une vanne de sécurité permettant de laisser s’échapper vers le ciel l’eau en surpression. Le premier Jet d’eau, d’une hauteur de 30 mètres, venait de naître.
Philosophia* : l’autre lecture du temps
Deux commandes spéciales ont récemment occupé l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin. La première, baptisée Philosophia* par son propriétaire, est un paradoxe en soi. Elle fait cohabiter de manière magistrale Haute Horlogerie et temps approximatif. L’idée de départ repose sur le postulat que l’Humain n’a pas besoin, en permanence, de connaître l’heure exacte à la minute près. Dans certaines régions du monde, fixer un rendez-vous « dans la matinée » ou « dans la soirée » suffit amplement à deux individus pour qu’ils se rencontrent. Dans le même esprit, savoir qu’il est passé 10h de 12 ou de 17 minutes ne change rien au bonheur du propriétaire de la Philosophia*. Mais si l’homme fait de l’affichage approximatif du temps un choix de vie, il n’en aime pas moins l’excellence. Car loin d’être indifférent, il est au contraire un passionné de Haute Horlogerie et grand collectionneur de garde-temps.
La Philosophia* traduit tout cela à la fois. Elle ne possède qu’une seule aiguille centrale, celle des heures, offrant une lecture sur 24 heures. De quoi lire visuellement l’heure approximative sans se soucier des minutes. Mais si son propriétaire désire avoir une idée plus précise de l’heure à n’importe quel instant, il lui suffit d’actionner le verrou d’armage de la répétition minutes de la Philosophia*, laquelle révèlera exactement les heures, les quarts d’heure et les minutes à cet instant choisi. Si l’aiguille se trouve placée peu avant 6h, la sonnerie retentira cinq fois sur une note grave, trois fois sur une double note grave-aiguë, et par exemple douze fois sur une note aiguë. Il sera alors précisément 5h57.
Raffinement supplémentaire qu’offre cette Philosophia*, une ouverture dans le cadran à 6h permet d’admirer un tourbillon faisant un tour complet en 60 secondes. Egalement amateur d’astronomie, le commanditaire a demandé une phase de lune de précision personnalisée. Cette dernière est représentée avec ses cratères et voit briller un seul astre dans le ciel alentour, l’étoile polaire. Au dos de la montre, l’indication de la réserve de marche arbore une plaquette empreinte des constellations de la Grande et de la Petite Ours entrelacées. A proximité, gravée dans l’or rose 18 carats du boîtier réalisé sur mesure, l’identification « Les Cabinotiers » ainsi que le blason AC attestent de l’origine exceptionnelle de ce garde-temps, estampillé par ailleurs du prestigieux Poinçon de Genève.
Personnalisée à l’extrême, la Philosophia* – modèle unique - a été réalisée entièrement pièce par pièce chez Vacheron Constantin par l’Atelier Cabinotiers. A la demande de son propriétaire, elle a été gravée de l’indication « No Un/Un » en lieu et place de l’ordinaire 1/1 qui orne les pièces uniques. Ce soin du détail a été le fait de l’ensemble des 522 composants du mouvement mécanique à remontage manuel qui fait battre la Philosophia*. Un mouvement qui anime une répétition minutes, un tourbillon 60 secondes et la phase de lune. Les finitions de l’ensemble des composants sont l’objet de toutes les attentions puisque les décorations réalisées à la main rehaussent même les surfaces qui ne seront jamais visibles. Il en va également ainsi de la platine et de son traitement « brouillage main» qui lui confère un effet sablé granuleux du plus bel effet mais que personne – hormis l’horloger qui la démontera pour son entretien – ne verra jamais. Autre particularité, la roue d’échappement a été évidée en son centre pour laisser place à un motif ajouré Croix de Malte, symbole de Vacheron Constantin.
Unique tant par son esprit que par son esthétique ou par son mécanisme exclusif, le modèle Philosophia a été livré récemment à son propriétaire par l’Atelier Cabinotiers de Vacheron Constantin. Il va sans dire que le coffret qui l’abrite ainsi que tous les accessoires et documents annexes – dont le mode d’emploi – ont été réalisés sur mesure en un exemplaire unique.
* Philosophia est le nom donné par le propriétaire
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CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Référence 80173/000R9483
Atelier Cabinotiers Philosophia
Calibre 2755
Estampillé du Poinçon de Genève
Energie Mécanique à remontage manuel
Diamètre du mouvement 33.30 mm
Epaisseur du mouvement 7.65 mm
Empierrage 40 rubis
Fréquence 18’000 Alternances / heure (2.5 Hz)
Indications Heures sur 24 H, seconde sur tourbillon
Répétition minutes
Tourbillon
Réserve de marche au dos de la montre
Réserve de marche 58 heures environ
Plaquette personnalisée avec une gravure de la Grande et de la Petite Ours
Boîtier Or rose 18K 5N
43.00 mm de diamètre
Verre saphir bombé, traité antireflet sur une face
Étanchéité Non étanche
Cadran Opalin argenté
Disque de lune gravée en or rose 18K 5N
Minuterie, index et chiffres arabes décalqués noir
Bracelet Cuir d’alligator Mississipiensis brun, écailles carrées,
cousu main, finition sellier
Fermoir Boucle ardillon en or rose 18K 5N
Demi-croix de Malte polie
Pièce unique
Fond gravé avec identification « Les Cabinotiers » et blason « AC »
La seconde, la Vladimir