VIanney Halter Janvier

caput a écrit:

Spiff a écrit:

caput a écrit:

Magnifique. Une phase de lune vraiment originale et un travail incroyable. J'ai eu la chance de voir le proto en cours de montage et de voir les aiguilles sous une binoculaire, impressionnant!!!! La lune gravée à la main

Une manufacture attachante et tellement non conventionnelle!

Encore merci à celui qui nous a servi de guide ce jour là

caput a écrit:

cisco a écrit:

caput a écrit:

cisco a écrit:

Steyr a écrit:Nan, c'est le cadran final, le "proto" avait un rendu très différent, un peu trop brillant.

C'est pas le métal gravé encré normalement? Je retrouve pas cette impression ici?

Le cadran est en argent.

C'est toujours fait chez eux? Y'a une (ou plusieurs) dames pour celà , non?
C'est peut être l'effet poudré qui me surprend, je me rappelle de la description du travail de "sculpture" du métal et de l'encrage. Les cadrans sont un des point fort des Halter.

Sans vouloir te commander elle mérite bien un post .
C'est le chef d'oeuvre d'un des premiers indépendants à arriver sur le devant de la scène, un Monsieur a énormément apporté en terme de créativité, avec un univers particulier.

Tout est fait à la manufacture.

Différence coté cadran





Fond de boite





Dessin de Antide Janvier.



et de Vianney.

Steyr a écrit:Mes seules connaissances sur ces nouveaux cadrans provient d'une discussion avant qu'il les réalise. Donc sans promesse que ce soit réellement le mode opératoire. Il s'agissait de faire un sablage, et ensuite, de faire de l'argentage. L'argentage créant des porosité dans les aspérités du sablage, on obtient donc une granularité très fine qui donne cet aspect soyeux.
Ca n'est que la dernière étape, mais auparavant, le cadran est gravé main, "rempli" de peinture epoxy, et arasé au papier abrasif. La peinture résistant très bien au sablage ainsi qu'à l'argentage, elle n'est pas altérée.
Le rendu final, je peux le confirmer, est magnifique.

Steyr a écrit:Complément sur l'argentage ici.

leritz a écrit:Merci pour l'info....

Miam... Ca me plait bien, surtout le fond de boite... Et côté complications, l'équation du temps est probablement ma préférée, une sorte de magie de s'imaginer qu'une invention parvient à dompter le lever et le coucher du soleil dans une petite boite à son poignet...

Cela dit, même si c'est compréhensible, le boitier est un peu épais, et au poignet (enfin en regardant les photos), c'est tout de même d'un genre assez singulier... Enfin, dans les autres critiques... Je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout, les 25 typos différentes sur le cercle du fond de boite...

Si je ne dis pas de bêtise, l'Equation du temps ne donne pas le lever et le coucher du soleil mais l'heure solaire non?

En tournant autour du soleil, la Terre décrit une trajectoire elliptique; de plus, son axe est incliné par rapport au plan de l'équateur. Le jour «vrai», c'est-à-dire l'intervalle de temps entre deux midis «vrais» (passages du soleil au point culminant dans le ciel) n'a donc pas la même longueur au cours de l'année. Il ne dure exactement 24 heures que quatre fois par an: le 15 avril, le 14 juin, le 1er septembre et le 24 décembre. Sinon, il est tantôt plus long, tantôt plus court, selon une courbe se reproduisant de manière immuable. Cette différence - qui va de moins 16 minutes 23 secondes le 4 novembre à plus 14 minutes 22 secondes le 11 février - est appelée «équation du temps».

Les horlogers ont toujours rivalisé d'ingéniosité pour reproduire cette mécanique céleste. Les variations se répétant de manière identique aux mêmes dates, il est possible de les «programmer» à l'aide d'une came effectuant un tour par année. Cette complication très sophistiquée apparaît d'abord sur les horloges de parquet. Elle est ensuite miniaturisée aux dimensions des montres de poche, puis, au XXe siècle, des montres-bracelets. Mais elle apparaît rarement seule et fait notamment partie du «catalogue» classique de toute montre ultracompliquée.

Les types

Il y a diverses manières d'afficher l'équation du temps. La plupart des montres sont équipées d'un petit cadran ou secteur auxiliaire balayé par une aiguille qui va de -16 à +14 minutes. L'utilisateur doit ajouter ou retrancher mentalement cette différence par rapport à l'heure moyenne pour connaître l'heure vraie.

Plus simples d'emploi, mais plus complexes à réaliser, les montres dites à «équation marchante» possèdent deux aiguilles des minutes dont l'une indique l'heure moyenne et l'autre l'heure vraie. Elles permettent donc une lecture immédiate, sans calcul mental. Ce système raffiné a été réservé pendant longtemps aux montres de poche.

Mais on a vu apparaître récemment les premières montres-bracelets à équation marchante. Au chapitre des innovations, les horlogers ont également développé des systèmes de lecture de l'équation du temps ajustés sur le degré exact de longitude, et non plus sur l'ensemble d'un fuseau horaire. Un gain certain au niveau de la précision.

Pour ce qui est des heures de lever et de coucher du soleil, « ces informations dépendent des trois paramètres que sont la date, la longitude d’un lieu donné et sa latitude, précise Audemars Piguet. Les aiguilles sont commandées par deux cames qui effectuent un tour en un an et dont la forme est déterminée par la latitude et par la longitude. Le positionnement des cames sur la roue d’entraînement dépend quant à lui de la longitude. L’usinage de ces cames doit se faire avec une extrême précision : l’épaisseur d’un cheveu provoque un écart de l’ordre de 8 minutes ! »

cisco a écrit:Au fait Caput que fais tu chez Janvier? (en MP si ca t'es timide )