Indécis, c'est le terme qui s'imposait lorsque j'ai reçu l'invitation lancée en MP par OnTheDash (OTD) vers une trentaine de collectionneurs
leur proposant de se réunir pour un "Heuer Summit" début septembre dans les locaux de Tag Heuer.
Nous avions en effet déjà réalisés une visite mémorable de la manufacture entre amis du forum l'an dernier laquelle avait été particulièrement riche en surprises et en émotions.
Alors, que trouver de plus que nous n'avions déjà goûté ?
L'enthousiasme de l'ami Rafiki qui avait également été invité, celui de quelques copains d'OTD et tout simplement le plaisir d'y retourner ont finalement eu raison de moi,
je vais tâcher de vous montrer pourquoi ils avaient raison.
Les aléas habituels de l'organisation de ce type d’événements laissaient même une troisième place inopinée aux "Frenchies" laquelle était finalement occupée par l'ami Patrice,
toujours prompt à se joindre aux GTG en tous genres, où qu'ils soient
C'est ainsi que le 1er septembre dernier, les 3 comparses se retrouvaient de bon matin pour prendre la route,
une route vite mise à la pause pour attaquer en fanfare avec un authentique gueuleton à la française
lequel sera évidemment agrémenté de quelques uns des bonbons horlogers composant leurs musettes.
Le temps est beau, nous commençons par étudier la carte en terrasse

avant d'attaquer l'apéro

on nous invite à passer à table, s'en suivra une exceptionnelle séance de "fooding horloger"

qui mérite quelques arrêts sur images
événement Heuer oblige...

on continue sur or jaune avec la superbe DD de Rafiki fraîchement arrivée


son cadran est ici sublimé par les reflets d'un beau et bon chablis:

l’éclectisme traditionnel de MM n'est pas en reste avec la superbe PSM de Pat qui régale mon poignet, quelle gueule !

la couronne me renverse

elle trouve naturellement sa place dans cet établissement de qualité

mais nous sommes en direction d'un événement Heuer, quelques unes parmi celles qui avaient fait le voyage



allez, on s'est déjà mis méchamment à la bourre, finalement, petit table shot des copains au café avant d'y aller

sur la route, nous retrouvons rapidement un thème cher à MM pour tout voyage en Suisse

et finalement

la tension monte !

Nous arrivons enfin à l’hôtel qui héberge tous les participants.
Sans surprise, tout le monde est déjà arrivé...
, les montres aussi sont déjà sorties.
Je vous mets quelques unes d'entre elles, les plus rares, celles que vous ne verrez pas souvent
Un chronographe de marée A&F Seafarer des années 50, j'y reviens plus loin, ici avec sa copine des 60s

Camaro 18K

une Carrera arborant un cadran proto jamais produit et ayant viré littéralement à la couleur cuivre

Autavia dans leur jus de la fin des 70s (?)
ces modèles aux cadrans exclusifs avec leurs chiffres arabes en matière lumineuse sont saisissants,
se sont des Autavias KAF qui étaient en dotation dans l'armée de l’air Kenyane ça peut prêter à sourire
mais à bien y penser c’est pas plus bête que les FAP, FAB ou je ne sais quoi d’autre, en tout cas, pas de doute c’est très rare !


Le lendemain, direction les locaux de Tag Heuer où le moins qu'on puisse dire,
c'est que l'assemblée était attendue dans la grande salle de réunion avec un grand nombre d'attentions particulièrement soignées,
je vous laisse découvrir l’ambiance


Les équipes en charge de nous chouchouter (le terme est approprié) avaient mis les petits plats dans les grands
ayant préparé une multitude de goodies, montres vintage, documents, brochures et j’en passe,
tout était là étendu sur cette (très) grande table s’offrant à nous comme une malle trouvée dans un grenier pleine des trésors de notre enfance
L’assemblée était comblée et un rien surchauffée

Heuer est maintenant connue et reconnue pas de doute,
mais la connaissance se focalise la plupart du temps à la période Jack Heuer c'est à dire l’époque glorieuse qui converge plus particulièrement avec le sport automobile, Ferrari, McQueen et tutti quanti allant du début des 60s au milieu des 80s. Les productions antérieures sont moins connues et moins documentées.
Et c’est ainsi que dans un coin, nous découvrons un classeur où ont été soigneusement rassemblées des “réclames” de montres de la manufacture dont la production s’étend peu ou prou des années 30 à la fin des années 50,
un véritable petit trésor pour le collectionneur en recherche de documents couvrant cette époque.
Je vous mets quelques clichés extraits de ce classeur







une vison d'ensemble pour bien comprendre ce que nous avions sous les yeux

Et parce que des documents historiques portant sur les vintage Heuer produites sur cette période sont moins courantes sur le Net,
j'ai uploadé l'intégralité des documents que j'ai photographié et les ai rassemblés dans un album qui est DISPONIBLE SUR CE LIEN, j'espère qu'il sera utile à certains
Réalisant l'enthousiasme général, l'un de nos hôtes nous quitte nous indiquant que pour le coup, il va nous chercher "quelques compléments"
que voici

c'est effectivement pas moins d'une dizaine de planches de cadrans couvant les productions des années 30 à la fin des années 70 qui sont mises nous yeux
années 50 je crois ?

une série pour les Autavia et Carrera

une autre vue d'ensemble

un cadran particulier parmi tant d'autres

celui d'une Autavia primitive

Pendant ce temps, Jack Heuer avait rejoint l'assemblée

toujours aussi prompt à dialoguer avec les collectionneurs et à partager les souvenirs encore vifs pour répondre aux questions

mais les montres elles-mêmes n'étaient pas en reste, on nous avait effectivement préparé une sélection sortie du Customer Service et des réserves du musée
là encore, je veux d'abord faire la part belle aux productions plus anciennes moins balisées pour apporter de la nouveauté










sans oublier ce très élégant essai réalisé par Patrice,
cette magnifique petite chose d'un diamètre de 33 peut-être 34 mm avec ses index miel et son petit bracelet ont fait mouche,
il n'y a pas à dire, la classe

Je conclus cette série de pièces anciennes par ce compteur Mikrograph premier instrument de chronométrage au 1/100eme sorti en 1916

mais il serait dommage de négliger totalement les productions plus tardives j'en ai sélectionné 3 par leur rareté
Carrera 60s 18K

Jarama du milieu des 70s, une que l'histoire a oublié avec sa lunette caractéristique


et pour finir cette petite série, la mystérieuse et parfois controversée Monaco noire,
je ne suis pas pour ma part un inconditionnel des Monaco mais la rareté de cet exemplaire particulier méritait je crois un arrêt sur images



on aime ou pas mais indiscutablement ça déboîte fort au poignet, quel visuel !

j'en profite pour vous mettre quelques archives des 70s que j'ai trouvé sympa
ambiance paddocks

Autavia Siffert au poignet de cette groupie des paddocks, surement l'épouse d'un pilote, Microsplit électronique autour du cou pour chronométrer au 1/100eme,
le look racing 70s est parfaitement complété par le combo anorak/lunettes, toute une époque !

vue d'ensemble

la présence de Heuer dans le chronométrage automobile n'avait visiblement pas de limites
plus sérieusement, je pense qu'il s'agit d'une expérimentation modèle réduit au sens propre du Centigraphe qui mesurera les temps des Ferrari de course sur les circuits du monde entier pendant près de 10 ans

ici, série de test in vivo des cellules photo-electriques mises au point par Heuer et qui ont équipés le circuit de Fiorano, l'ére du chronométrage électronique de la F1 est en marche
Niki Lauda est au volant, à coté de Jack Heuer, non ce n'est pas l'inspecteur Clouzot
mais Clay Regazzoni, l'un des pilotes de la Scuderia et partenaire de la manufacture de la première heure
je conclus cette série d'archives plus contemporaines sur la fin des années 60 avec 2 Autavia GMT
ici ma primitive car sa production ayant été très courte, je n'avais jamais visualisé de documentation d'époque représentant cet exemplaire

mais aussi et surtout, l'exemplaire un peu plus tardif de Djayrom qui avait fait le voyage avec nous et qui, grâce à la gentillesse du Customer Service a pu se remettre finalement d'une petite difficulté,
merci encore messieurs !


Notre oeil est également attiré par cet exemplaire, la première montre avec indicateur de marée, cet exemplaire datant de la fin des années 40

l'opportunité de demander à l'un des invités qu'il me passe son exemplaire

vérification faite sur OTD, il s'agit de la 2ème version chronographe de ces montres avec indicateur de marée faite pour Abercrombie & Fitch sous l’appellation Seafarer et datant du début des années 50,
je dois dire que cet exemplaire nous a bluffé, une série de détails pour partager notre enthousiasme

l'indicateur de marées et ses magnifiques nuances de couleurs propres aux exemplaires primitifs

les jolis "téton" de lume (celle-là est de Z'
)

les secteurs de 5 mn utiles aux Skippers pour les départs de régate

le correcteur permettant de régler l'indicateur de marées

vue de face

et enfin sur la documentation de la primitive

franchement, une montre exceptionnelle offrant une multitude détails tous plus affriolants les uns que les autres
mais il est temps d'aller déjeuner,
l'occasion de tous se réunir pour une photo de groupe rassemblant autour de Jack Heuer quelques "pointures" de la collection vintage Heuer du monde entier

la frénésie horlogère se poursuit avec quelques autres exemplaires rares
Pat essaie la Carrera automatique d'un collectionneur italien,
cette version a été spécialement réalisée pour la famille Dubois (de Dubois-Depraz dont la collaboration pour l'élaboration des Calibres 11, 12 et suivants aura été précieuse)
un bleu très particulier à s'y perdre, une technique de "peinture de cadran" de type "Cotes de Genève"

pendant que Morgan King présente à Jack Heuer les 2 versions protos de Monaco qu'il avait amené pour l'occasion

cette première version ne nous a pas plus impressionnée que ça

mais celle-là !


Puis direction le déjeuner dans un endroit typique que Guillaume Tell n'aurait pas renié

le temps d'un apéro partagé ici par 2 générations du SAV de la manufacture

nous passons finalement à table autour d'une appétissante spécialité locale

avant de passer au dessert pour être rejoint de manière opportune par Paolo, grand collectionneur d'Autavias devant l'éternel

qui était bien équipé

sous l'oeil amusé de Paul Gavin, collectionneur britannique bien connu

Retour chez Tag Heuer où les Carrera sont à la fête pour célébrer leur jubilé d'or


le sémillant Jack Heuer nous régale encore avec de nouvelles anecdotes

passage au musée où je complète la série de productions plus anciennes





ici, un compteur Time of Trip que l'histoire a retenu comme le premier compteur de bord automobile jamais produit, la genèse du fameux Monte-carlo

Visite de la manuf, l'occasion de "shooter" quelques participants et leurs montres,
Pat est fin prêt

ici, un double WS d'Autavias primitives séries 1 et 2

Eric Wind d'Hodinkee nous sourit, il est accompagné d'Henrik, un collectionneur enthousiaste qui voue une grande passion aux Heuer Skipper
il vient de leur consacrer un très beau site que l'on peut voir sur www.heuerchrono.com

une (très) rare Autavia panda

Richard Croswaith, bien connu pour son expertise des Monacos est songeur en discutant avec Shaun, un autre Brit' à la tête d'une remarquable collection

un sympathique combo

une autre rare Autavia militaire du début des 80s et en dotation à la Bundeswehr je crois, la matière luminescente verte est originale à ce modèle parfait

Petit clin d'oeil automobile obligeant dehors, une Tesla est à la charge

Avant-Garde automobile oblige, une expérimentation menée avec Tag Heuer

d'après ce que je peux lire ici et là, ce nouveau venu pourrait faire partie de ceux qui pourraient compter dans le monde de l'automobile de sport de demain

La journée se termine par un dîner qui commence par un discours de Jack Heuer sous l'oeil attendri de Marie, l'une de nos hôtesses

une ultime opportunité pour faire le tour de quelques autres rares exemplaires
une petite partie des Autavias de Paolo, celles qui avaient fait le voyage

Peter, collectionneur danois de la première heure avait quand à lui apporté sa mallette complète

je vous mets 3 exemplaires du lot
une autre KAF

une GMT automatique primitive

et une "plongeuse" très tardive, la Diver 100

le dîner se terminera par une séance de dédicaces de Jack Heuer

il aura été précédé par ce sympathique et unique roll call de Wrists Shot live de Carrera 18K ref 1158


le lendemain, retour "à la française", on ne change pas une équipe qui gagne...

dernier table shot des amis - full Heuer celui-là - avant la route du retour

Au final, cet événement nous aura permis de croiser des exemplaires particulièrement rares, d'explorer des époques de productions rarement traitées,
de compulser des archives, documentations, brochures, ... de toutes natures et peu vues, de rencontrer de nouveaux collectionneurs de tous horizons et j'en passe...
Sans conteste, un événement riche à nouveau en émotions diverses pendant lequel nous avons pris beaucoup de plaisir.
En conclusion je retiendrai 3 constantes de ce dernier voyage Heuer :
La grande gentillesse et disponibilité de Jack Heuer à satisfaire la curiosité des collectionneurs avec simplicité et bonne humeur,
une rencontre qui se veut toujours aussi cordiale et dynamique, chapeau Mr Heuer et surtout merci !
Le plaisir toujours renouvelé de partager ce type de moments avec des amis
,
et enfin la somme incroyable d'attentions dont nous avons tous fait l'objets de la part des équipes de Tag Heuer - avec une mention spéciale pour Marie et Denis qui nous ont accompagnés toute la journée -
en effet, quelle manuf pourrait mettre à nos disposition autant de trésors avec une telle simplicité, une telle confiance ?
Comme dirait Pat, "la déballe était époustouflante", la qualité de leur accueil ne l'était pas moins
Encore merci !
ON EN PARLE ICI !
leur proposant de se réunir pour un "Heuer Summit" début septembre dans les locaux de Tag Heuer.
Nous avions en effet déjà réalisés une visite mémorable de la manufacture entre amis du forum l'an dernier laquelle avait été particulièrement riche en surprises et en émotions.
Alors, que trouver de plus que nous n'avions déjà goûté ?
L'enthousiasme de l'ami Rafiki qui avait également été invité, celui de quelques copains d'OTD et tout simplement le plaisir d'y retourner ont finalement eu raison de moi,
je vais tâcher de vous montrer pourquoi ils avaient raison.
Les aléas habituels de l'organisation de ce type d’événements laissaient même une troisième place inopinée aux "Frenchies" laquelle était finalement occupée par l'ami Patrice,
toujours prompt à se joindre aux GTG en tous genres, où qu'ils soient

C'est ainsi que le 1er septembre dernier, les 3 comparses se retrouvaient de bon matin pour prendre la route,
une route vite mise à la pause pour attaquer en fanfare avec un authentique gueuleton à la française
lequel sera évidemment agrémenté de quelques uns des bonbons horlogers composant leurs musettes.
Le temps est beau, nous commençons par étudier la carte en terrasse

avant d'attaquer l'apéro

on nous invite à passer à table, s'en suivra une exceptionnelle séance de "fooding horloger"

qui mérite quelques arrêts sur images
événement Heuer oblige...

on continue sur or jaune avec la superbe DD de Rafiki fraîchement arrivée



son cadran est ici sublimé par les reflets d'un beau et bon chablis:

l’éclectisme traditionnel de MM n'est pas en reste avec la superbe PSM de Pat qui régale mon poignet, quelle gueule !

la couronne me renverse


elle trouve naturellement sa place dans cet établissement de qualité


mais nous sommes en direction d'un événement Heuer, quelques unes parmi celles qui avaient fait le voyage



allez, on s'est déjà mis méchamment à la bourre, finalement, petit table shot des copains au café avant d'y aller

sur la route, nous retrouvons rapidement un thème cher à MM pour tout voyage en Suisse


et finalement

la tension monte !

Nous arrivons enfin à l’hôtel qui héberge tous les participants.
Sans surprise, tout le monde est déjà arrivé...

Je vous mets quelques unes d'entre elles, les plus rares, celles que vous ne verrez pas souvent
Un chronographe de marée A&F Seafarer des années 50, j'y reviens plus loin, ici avec sa copine des 60s
Camaro 18K

une Carrera arborant un cadran proto jamais produit et ayant viré littéralement à la couleur cuivre

Autavia dans leur jus de la fin des 70s (?)
ces modèles aux cadrans exclusifs avec leurs chiffres arabes en matière lumineuse sont saisissants,
se sont des Autavias KAF qui étaient en dotation dans l'armée de l’air Kenyane ça peut prêter à sourire
mais à bien y penser c’est pas plus bête que les FAP, FAB ou je ne sais quoi d’autre, en tout cas, pas de doute c’est très rare !

Le lendemain, direction les locaux de Tag Heuer où le moins qu'on puisse dire,
c'est que l'assemblée était attendue dans la grande salle de réunion avec un grand nombre d'attentions particulièrement soignées,
je vous laisse découvrir l’ambiance


Les équipes en charge de nous chouchouter (le terme est approprié) avaient mis les petits plats dans les grands
ayant préparé une multitude de goodies, montres vintage, documents, brochures et j’en passe,
tout était là étendu sur cette (très) grande table s’offrant à nous comme une malle trouvée dans un grenier pleine des trésors de notre enfance
L’assemblée était comblée et un rien surchauffée


Heuer est maintenant connue et reconnue pas de doute,
mais la connaissance se focalise la plupart du temps à la période Jack Heuer c'est à dire l’époque glorieuse qui converge plus particulièrement avec le sport automobile, Ferrari, McQueen et tutti quanti allant du début des 60s au milieu des 80s. Les productions antérieures sont moins connues et moins documentées.
Et c’est ainsi que dans un coin, nous découvrons un classeur où ont été soigneusement rassemblées des “réclames” de montres de la manufacture dont la production s’étend peu ou prou des années 30 à la fin des années 50,
un véritable petit trésor pour le collectionneur en recherche de documents couvrant cette époque.
Je vous mets quelques clichés extraits de ce classeur







une vison d'ensemble pour bien comprendre ce que nous avions sous les yeux


Et parce que des documents historiques portant sur les vintage Heuer produites sur cette période sont moins courantes sur le Net,
j'ai uploadé l'intégralité des documents que j'ai photographié et les ai rassemblés dans un album qui est DISPONIBLE SUR CE LIEN, j'espère qu'il sera utile à certains
Réalisant l'enthousiasme général, l'un de nos hôtes nous quitte nous indiquant que pour le coup, il va nous chercher "quelques compléments"
que voici

c'est effectivement pas moins d'une dizaine de planches de cadrans couvant les productions des années 30 à la fin des années 70 qui sont mises nous yeux
années 50 je crois ?

une série pour les Autavia et Carrera

une autre vue d'ensemble

un cadran particulier parmi tant d'autres

celui d'une Autavia primitive

Pendant ce temps, Jack Heuer avait rejoint l'assemblée

toujours aussi prompt à dialoguer avec les collectionneurs et à partager les souvenirs encore vifs pour répondre aux questions

mais les montres elles-mêmes n'étaient pas en reste, on nous avait effectivement préparé une sélection sortie du Customer Service et des réserves du musée
là encore, je veux d'abord faire la part belle aux productions plus anciennes moins balisées pour apporter de la nouveauté










sans oublier ce très élégant essai réalisé par Patrice,
cette magnifique petite chose d'un diamètre de 33 peut-être 34 mm avec ses index miel et son petit bracelet ont fait mouche,
il n'y a pas à dire, la classe


Je conclus cette série de pièces anciennes par ce compteur Mikrograph premier instrument de chronométrage au 1/100eme sorti en 1916

mais il serait dommage de négliger totalement les productions plus tardives j'en ai sélectionné 3 par leur rareté
Carrera 60s 18K

Jarama du milieu des 70s, une que l'histoire a oublié avec sa lunette caractéristique


et pour finir cette petite série, la mystérieuse et parfois controversée Monaco noire,
je ne suis pas pour ma part un inconditionnel des Monaco mais la rareté de cet exemplaire particulier méritait je crois un arrêt sur images



on aime ou pas mais indiscutablement ça déboîte fort au poignet, quel visuel !

j'en profite pour vous mettre quelques archives des 70s que j'ai trouvé sympa
ambiance paddocks

Autavia Siffert au poignet de cette groupie des paddocks, surement l'épouse d'un pilote, Microsplit électronique autour du cou pour chronométrer au 1/100eme,
le look racing 70s est parfaitement complété par le combo anorak/lunettes, toute une époque !

vue d'ensemble

la présence de Heuer dans le chronométrage automobile n'avait visiblement pas de limites

plus sérieusement, je pense qu'il s'agit d'une expérimentation modèle réduit au sens propre du Centigraphe qui mesurera les temps des Ferrari de course sur les circuits du monde entier pendant près de 10 ans

ici, série de test in vivo des cellules photo-electriques mises au point par Heuer et qui ont équipés le circuit de Fiorano, l'ére du chronométrage électronique de la F1 est en marche
Niki Lauda est au volant, à coté de Jack Heuer, non ce n'est pas l'inspecteur Clouzot

mais Clay Regazzoni, l'un des pilotes de la Scuderia et partenaire de la manufacture de la première heure

je conclus cette série d'archives plus contemporaines sur la fin des années 60 avec 2 Autavia GMT
ici ma primitive car sa production ayant été très courte, je n'avais jamais visualisé de documentation d'époque représentant cet exemplaire

mais aussi et surtout, l'exemplaire un peu plus tardif de Djayrom qui avait fait le voyage avec nous et qui, grâce à la gentillesse du Customer Service a pu se remettre finalement d'une petite difficulté,
merci encore messieurs !



Notre oeil est également attiré par cet exemplaire, la première montre avec indicateur de marée, cet exemplaire datant de la fin des années 40

l'opportunité de demander à l'un des invités qu'il me passe son exemplaire

vérification faite sur OTD, il s'agit de la 2ème version chronographe de ces montres avec indicateur de marée faite pour Abercrombie & Fitch sous l’appellation Seafarer et datant du début des années 50,
je dois dire que cet exemplaire nous a bluffé, une série de détails pour partager notre enthousiasme

l'indicateur de marées et ses magnifiques nuances de couleurs propres aux exemplaires primitifs

les jolis "téton" de lume (celle-là est de Z'


les secteurs de 5 mn utiles aux Skippers pour les départs de régate

le correcteur permettant de régler l'indicateur de marées

vue de face

et enfin sur la documentation de la primitive

franchement, une montre exceptionnelle offrant une multitude détails tous plus affriolants les uns que les autres
mais il est temps d'aller déjeuner,
l'occasion de tous se réunir pour une photo de groupe rassemblant autour de Jack Heuer quelques "pointures" de la collection vintage Heuer du monde entier

la frénésie horlogère se poursuit avec quelques autres exemplaires rares
Pat essaie la Carrera automatique d'un collectionneur italien,
cette version a été spécialement réalisée pour la famille Dubois (de Dubois-Depraz dont la collaboration pour l'élaboration des Calibres 11, 12 et suivants aura été précieuse)
un bleu très particulier à s'y perdre, une technique de "peinture de cadran" de type "Cotes de Genève"

pendant que Morgan King présente à Jack Heuer les 2 versions protos de Monaco qu'il avait amené pour l'occasion

cette première version ne nous a pas plus impressionnée que ça

mais celle-là !



Puis direction le déjeuner dans un endroit typique que Guillaume Tell n'aurait pas renié

le temps d'un apéro partagé ici par 2 générations du SAV de la manufacture


nous passons finalement à table autour d'une appétissante spécialité locale

avant de passer au dessert pour être rejoint de manière opportune par Paolo, grand collectionneur d'Autavias devant l'éternel

qui était bien équipé

sous l'oeil amusé de Paul Gavin, collectionneur britannique bien connu

Retour chez Tag Heuer où les Carrera sont à la fête pour célébrer leur jubilé d'or


le sémillant Jack Heuer nous régale encore avec de nouvelles anecdotes

passage au musée où je complète la série de productions plus anciennes





ici, un compteur Time of Trip que l'histoire a retenu comme le premier compteur de bord automobile jamais produit, la genèse du fameux Monte-carlo

Visite de la manuf, l'occasion de "shooter" quelques participants et leurs montres,
Pat est fin prêt

ici, un double WS d'Autavias primitives séries 1 et 2

Eric Wind d'Hodinkee nous sourit, il est accompagné d'Henrik, un collectionneur enthousiaste qui voue une grande passion aux Heuer Skipper
il vient de leur consacrer un très beau site que l'on peut voir sur www.heuerchrono.com

une (très) rare Autavia panda

Richard Croswaith, bien connu pour son expertise des Monacos est songeur en discutant avec Shaun, un autre Brit' à la tête d'une remarquable collection

un sympathique combo

une autre rare Autavia militaire du début des 80s et en dotation à la Bundeswehr je crois, la matière luminescente verte est originale à ce modèle parfait

Petit clin d'oeil automobile obligeant dehors, une Tesla est à la charge

Avant-Garde automobile oblige, une expérimentation menée avec Tag Heuer

d'après ce que je peux lire ici et là, ce nouveau venu pourrait faire partie de ceux qui pourraient compter dans le monde de l'automobile de sport de demain

La journée se termine par un dîner qui commence par un discours de Jack Heuer sous l'oeil attendri de Marie, l'une de nos hôtesses

une ultime opportunité pour faire le tour de quelques autres rares exemplaires
une petite partie des Autavias de Paolo, celles qui avaient fait le voyage


Peter, collectionneur danois de la première heure avait quand à lui apporté sa mallette complète


je vous mets 3 exemplaires du lot
une autre KAF

une GMT automatique primitive

et une "plongeuse" très tardive, la Diver 100

le dîner se terminera par une séance de dédicaces de Jack Heuer

il aura été précédé par ce sympathique et unique roll call de Wrists Shot live de Carrera 18K ref 1158


le lendemain, retour "à la française", on ne change pas une équipe qui gagne...


dernier table shot des amis - full Heuer celui-là - avant la route du retour

Au final, cet événement nous aura permis de croiser des exemplaires particulièrement rares, d'explorer des époques de productions rarement traitées,
de compulser des archives, documentations, brochures, ... de toutes natures et peu vues, de rencontrer de nouveaux collectionneurs de tous horizons et j'en passe...
Sans conteste, un événement riche à nouveau en émotions diverses pendant lequel nous avons pris beaucoup de plaisir.
En conclusion je retiendrai 3 constantes de ce dernier voyage Heuer :
La grande gentillesse et disponibilité de Jack Heuer à satisfaire la curiosité des collectionneurs avec simplicité et bonne humeur,
une rencontre qui se veut toujours aussi cordiale et dynamique, chapeau Mr Heuer et surtout merci !

Le plaisir toujours renouvelé de partager ce type de moments avec des amis

et enfin la somme incroyable d'attentions dont nous avons tous fait l'objets de la part des équipes de Tag Heuer - avec une mention spéciale pour Marie et Denis qui nous ont accompagnés toute la journée -
en effet, quelle manuf pourrait mettre à nos disposition autant de trésors avec une telle simplicité, une telle confiance ?
Comme dirait Pat, "la déballe était époustouflante", la qualité de leur accueil ne l'était pas moins

Encore merci !
ON EN PARLE ICI !