Bonjour,
Vu l'accueil sympa réservé à ma précédente revue, ça me donne envie d'en publier une autre: permettez moi donc de vous présenter cette Kontiki Super, 3ème déclinaison de la 1ère génération
Difficile d'évoquer la Kontiki Super sans faire le parallèle avec l'Israel Defense Forces ou IDF (cette seule mention devrait me valoir les honneurs du réseau Echelon... )
En effet, ce modèle, ainsi que les générations suivantes furent en dotation dans les années 70 dans les IDF Elite Naval COmmando Unit dont le plus emblématique est le Shayetet 13 (S-13), pendant des célèbres Navy Seals américains.
On reconnait d'ailleurs facilement ces modèles grâce aux marquages spécifiques au dos de la montre :
Ce marquage se lit de droite à gauche et commence invariablement par la lettre "y", "tzade" en hébreu, représentant le mot "Tzahal" lui même acronyme de TZvah Hagana L'Israel ou IDF en anglais. Suit le numéro de série puis la lettre hébreu ressemblant au "J" (nun). En bas se trouve le numéro d'enregistrement, probablement pour les archives de l'armée.
Hélas, suite à l'engouement récent des collectionneurs pour les montres militaires, il existe de nombreux faux en vente. D'après mes contacts sur MWR, on ne voit passer que 5 à 10 exemplaires corrects à la vente par an... Le problème ne se pose pas pour la mienne puisqu'elle est vierge de tout marquage.
Petit aparté en passant, ->le modèle militaire que possédait Caïus<-, si je me rappelle bien, et revendu depuis avait justement des marquages contrefaits,.... peut-être réalisés avec ça
...désolé ... bien que je ne doute pas une seconde que Caïus l'ignorait et la montre est très belle néanmoins
Bon, reprenons. On reconnait au dos le fameux médaillon emblématique médaillon représentant le fameux radeau Kon-Tiki. Cette histoire est à lire ->ici<-
3 variantes se sont succédées sur la 1ère génération. Dans l'ordre:
Les générations suivantes, apparues au tournant des années 70 sont très marquées par cette décade au design (trop?) reconnaissable...
Les caractéristiques de ma Kontiki Super sont les suivantes:
Diamètre de la boite: 38 mm hors couronne (40mm)
Hauteur: 13 mm
Longueur corne à corne: 47.5 mm
Entrecornes: 20 mm
Acier Stainless steel
Couronne vissée
Lunette tournante bidirectionnelle sans clics
Water resistance: 200 mètres
Produite du milieu à la fin des années 60
Elle est animée par le calibre de manufacture Eterna-matic 1498K , automatique, 17 rubis, sans stop seconde, 21,600 Alt/h, réserve de marche 46h.
On remarquera que comme chez Omega, le plexi est gravé du logo de la marque: les 5 balles. Je ne m'étendrai pas sur la signification de ce logo, ni sur l'historique de la marque vu que ce post commence à devenir diablement "long" ....
Remarquez également l'écriture dite "Gilt" sur la cadran, spécifique uniquement aux modèles Kontiki SUPER
D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là puisqu'à sa sortie, cette montre pouvait être équipée en option d'un mesh eterna en tout point semblable à celui d'Omega. Autant dire que retrouver un tel mesh aujourd'hui relève de la quasi mission impossible
Au final, cette Eterna est très attachante et même carrément surprenante au poignet. Identité marquée, superbe ouverture de cadran et légitimité indéniable en font un must-have.... en tout cas de ma collection.
Cdt
Vu l'accueil sympa réservé à ma précédente revue, ça me donne envie d'en publier une autre: permettez moi donc de vous présenter cette Kontiki Super, 3ème déclinaison de la 1ère génération
Difficile d'évoquer la Kontiki Super sans faire le parallèle avec l'Israel Defense Forces ou IDF (cette seule mention devrait me valoir les honneurs du réseau Echelon... )
En effet, ce modèle, ainsi que les générations suivantes furent en dotation dans les années 70 dans les IDF Elite Naval COmmando Unit dont le plus emblématique est le Shayetet 13 (S-13), pendant des célèbres Navy Seals américains.
On reconnait d'ailleurs facilement ces modèles grâce aux marquages spécifiques au dos de la montre :
Ce marquage se lit de droite à gauche et commence invariablement par la lettre "y", "tzade" en hébreu, représentant le mot "Tzahal" lui même acronyme de TZvah Hagana L'Israel ou IDF en anglais. Suit le numéro de série puis la lettre hébreu ressemblant au "J" (nun). En bas se trouve le numéro d'enregistrement, probablement pour les archives de l'armée.
Hélas, suite à l'engouement récent des collectionneurs pour les montres militaires, il existe de nombreux faux en vente. D'après mes contacts sur MWR, on ne voit passer que 5 à 10 exemplaires corrects à la vente par an... Le problème ne se pose pas pour la mienne puisqu'elle est vierge de tout marquage.
Petit aparté en passant, ->le modèle militaire que possédait Caïus<-, si je me rappelle bien, et revendu depuis avait justement des marquages contrefaits,.... peut-être réalisés avec ça
...désolé ... bien que je ne doute pas une seconde que Caïus l'ignorait et la montre est très belle néanmoins
Bon, reprenons. On reconnait au dos le fameux médaillon emblématique médaillon représentant le fameux radeau Kon-Tiki. Cette histoire est à lire ->ici<-
3 variantes se sont succédées sur la 1ère génération. Dans l'ordre:
Les générations suivantes, apparues au tournant des années 70 sont très marquées par cette décade au design (trop?) reconnaissable...
Les caractéristiques de ma Kontiki Super sont les suivantes:
Diamètre de la boite: 38 mm hors couronne (40mm)
Hauteur: 13 mm
Longueur corne à corne: 47.5 mm
Entrecornes: 20 mm
Acier Stainless steel
Couronne vissée
Lunette tournante bidirectionnelle sans clics
Water resistance: 200 mètres
Produite du milieu à la fin des années 60
Elle est animée par le calibre de manufacture Eterna-matic 1498K , automatique, 17 rubis, sans stop seconde, 21,600 Alt/h, réserve de marche 46h.
On remarquera que comme chez Omega, le plexi est gravé du logo de la marque: les 5 balles. Je ne m'étendrai pas sur la signification de ce logo, ni sur l'historique de la marque vu que ce post commence à devenir diablement "long" ....
Remarquez également l'écriture dite "Gilt" sur la cadran, spécifique uniquement aux modèles Kontiki SUPER
D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là puisqu'à sa sortie, cette montre pouvait être équipée en option d'un mesh eterna en tout point semblable à celui d'Omega. Autant dire que retrouver un tel mesh aujourd'hui relève de la quasi mission impossible
Au final, cette Eterna est très attachante et même carrément surprenante au poignet. Identité marquée, superbe ouverture de cadran et légitimité indéniable en font un must-have.... en tout cas de ma collection.
Cdt