Un peu d'histoire :
Avant et pendant la seconde guerre mondiale, la société allemande Tutima produisit un excellent chronographe à système « flyback » pour la Luftwaffe, équipé du calibre Urofa 59. La production n'ayant pu se poursuivre, les pièces détachées ont été envoyées dans une manufacture horlogère en Allemagne du Sud, où a été également transférée une partie de la fabrication.
A cette époque, les allemands avait également demandé à Raymond Dodane de poursuivre la fabrication mais ayant remplacé les huiles des mouvements par de l’acide, cela lui valut un passage à la prison de la Butte à Besançon.
Après la guerre, cette partie de l'Allemagne étant sous occupation française, les pièces détachées et les lignes de fabrication ont été proposées à la société Dodane au titre des dommages de guerre mais elle a refusé. Par la suite, Dodane a voulu acquérir la manufacture allemande mais n’a pas obtenu les crédits nécessaires. Néanmoins, l’expérience acquise a servi aux études des futurs Type 20 et 21.
Une petite série de moins de cinq montres ayant été récupérée, Dodane a retamponné le logo DOD sur le cadran pour des raisons de garantie, et a caché la marque "Glashutte" par trois étoiles. Puis une partie de ces montres ont été cédées à un collectionneur japonais.
Et pour la comparaison, voilà la version soviétique, avec le même mouvement, puique fabriquée avec le matériel récupéré sur le territoire allemand :
Avant et pendant la seconde guerre mondiale, la société allemande Tutima produisit un excellent chronographe à système « flyback » pour la Luftwaffe, équipé du calibre Urofa 59. La production n'ayant pu se poursuivre, les pièces détachées ont été envoyées dans une manufacture horlogère en Allemagne du Sud, où a été également transférée une partie de la fabrication.
A cette époque, les allemands avait également demandé à Raymond Dodane de poursuivre la fabrication mais ayant remplacé les huiles des mouvements par de l’acide, cela lui valut un passage à la prison de la Butte à Besançon.
Après la guerre, cette partie de l'Allemagne étant sous occupation française, les pièces détachées et les lignes de fabrication ont été proposées à la société Dodane au titre des dommages de guerre mais elle a refusé. Par la suite, Dodane a voulu acquérir la manufacture allemande mais n’a pas obtenu les crédits nécessaires. Néanmoins, l’expérience acquise a servi aux études des futurs Type 20 et 21.
Une petite série de moins de cinq montres ayant été récupérée, Dodane a retamponné le logo DOD sur le cadran pour des raisons de garantie, et a caché la marque "Glashutte" par trois étoiles. Puis une partie de ces montres ont été cédées à un collectionneur japonais.
Et pour la comparaison, voilà la version soviétique, avec le même mouvement, puique fabriquée avec le matériel récupéré sur le territoire allemand :