Je me souviens d'une pub dans les chiottes chez Doug, "Les hommes de pouvoir portent des Rolex", la Chine prend définitivement le pouvoir:
http://www.businessmontres.com/breve_1712.htm
http://www.businessmontres.com/breve_1712.htm
6)
••• LE SINOCENTRISME DE PLUS EN PLUS MARQUÉ DES EXPORTATIONS HORLOGÈRES...
Pour les cinq premiers mois de l’année, l’Asie (hors Proche-Orient) est devenu le premier marché des montres suisses en dépassant le total des paysa européens. En volume, mais surtout en valeur : le total Asie-Proche-Orient est à peu de choses près le double de celui de tous les pays européens. Les plus fortes progressions pour janvier-mai 2010 sont les pays d’asie (+32,8 %), l’Amérique du Sud (+26,7 %) et les ex-pays de l’Est (+26,4 %, mais ces pays sont à -50,3 % sur la comparaison 2010/2008). Un chiffre stupéfiant : +95,6 % pour les exportations de la seule Chine pour le début de l’année (en rapportant 2010 à 2009). Pour les cinq premiers mois de l’année, la Grande Chine (Chine et pays sub-chinois, hors Japon) a aspiré un peu plus de 40 % de la valeur des exportations suisses : on était à 33 % en 2008 et on doit donc en déduire que les marchés grand-chinois sont les principaux gagnants de la grande crise horlogère !
7)
••• LES QUESTIONS SUR LES VRAIS GAGNANTS/PERDANTS D’UNE RÉÉVALUATION DU YUAN CHINOISE...
Pas de réponse simple à ce problème complexe, mais il est certain qu’une hausse du yuan profiterait directement à l’industrie horlogère suisse, en créant un pouvoir d’achat supplémentaire dans toute la zone Asie et renforçant l’effet d’aspiration des montres suisses sur ces marchés. Ce supplément de richesse, s’il est équitablement partagé, peut dynamiser toute la pyramide des marques de montres, mais il risque également de renchérir le coût de la main-d’œuvre locale et donc de lisser le différentiel entre une production Swiss Made et une production China Made : de quoi rapatrier en Suisse quelques capacités industrielles (excellent pour les fournisseurs) mais aussi de quoi pousser à l’inflation des prix pour les montres d’entrée de gamme (pas très bon pour les marques accessibles).
• Surtout si on ajoute à ces considérations monétaires la hausse de la main-d’œuvre en Chine (5 % à 15 % d’augmentation, voire 20 % dans la province de Guangdong) : l’heure de travail est désormais quatre fois moins chère au Vietnam – qui pourrait devenir le « nouvel atelier du monde » – et encore moins coûteuse en Afrique ou à Madagascar... Le tout est maintenant de savoir comment l’euro évoluerait de son côté par rapport à un yuan réapprécié et, surtout, comment évolueront les conflits sociaux frémissants qui agitent le monde du travail chinois...