J'ai le bonheur de vous présenter ma nouvelle petite Jaeger-Lecoultre, un concentré de tout le savoir faire de la marque sur cette époque des années 40.
Elle est plus exactement ciblée, d'après ses numéros, vers 1943 - 1944, c'est une version civile de modèles militaires de la période.
Sa référence au catalogue Jaeger-Lecoultre de l'époque est E109.
(source Amanico - puristspro)
Des modèles assez proches connus et reconnus (avec grande seconde centrale) sont les E159 et E161.
Le modèle E161 a eu sa version " militaire" déclinée en différents exemplaires (Mark XI notamment pour la Royal Air Force britannique et australienne).
(source markeleven.com - Courtesy of Hans)
Une des configurations E159 les plus recherchées fut la série limitée pour le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine).
(modèle SHOM de Amanico - puristspro)
Principale différence, la E109 dispose de son coté d'une petite seconde (vs seconde centrale).
Quelques photos permettent d'apprécier l'élégance de ce modèle.
Le boitier est en acier. Cette version n'est pas polie mais est brossée.
La boite fait environ 33mm, c'est petit mais la montre parait un peu plus grande grâce à ses cornes allongées.
Les cornes ont une découpe bien finie et ne sont pas percées.
La couronne non signée renforce le charme de la montre grâce à une taille plus haute que le boitier. Elle est facile à manipuler de ce fait (notamment avec des gants dans sa version militaire).
Le cadran est noir laqué. Il est dans un bel état.
La taille de la petite seconde est un assez importante, elle prend la hauteur de la partie inférieure du cadran.
Les index au radium sont au format arabe.
La montre propose après 70 années une luminescence très faible.
Le cadran porte la signature de la marque. Au dessous, le label "Fabriqué en Suisse" est stipulé.
J'aime beaucoup la découpe des aiguilles. La matière est encore bien présente.
Comme toujours sur ces montres vintages, la beauté de l'ensemble est renforcée par le plexi dome. Dommage qu'il soit un peu piqué et que quelques petites rayures soient présentes...
Le fond est vierge de toute inscription, hormis son numéro d'identification 257320.
Aucun gravage militaire n'est évidemment présent.
J'ai réussi à ouvrir la montre. Le fond est clipsé. Il suffit d'une pointe de couteau pour arriver à déclipser le caseback.
Son remontage est plus ardu. Il faut exercer une force constante et importante pour venir repositionner le fond du boitier dans son logement.
Dans sa partie intérieure, un gravage " Acier Inoxydable " et la signature de la marque apparaissent.
Le mouvement manuel manufacturé est superbe. Je n'ai cependant pas réussi à identifier le calibre de façon certaine.
Il s'agit peut-être d'un Cal. 459 d'après mes analyses de la revue de steveG (http://www.ninanet.net/watches/others08/Mediums/mjlcwww.html)
Le calibre est signé et identifié 302201.
Pour ses presque 70 années, la montre propose une ponctualité redoutable !
Le remontage est franc et procure une jolie sensation historique.
Sa réserve de marche mesurée par mes soins est autour de 23 heures... faiblesse liée aux effets des années.
Le mouvement est magnifiquement conservé. Seules quelques traces d'oxydation sont visibles sur certaines vis...
Il prend l'ensemble de la largeur de la boite. Il mesure environ 28,25mm et sa hauteur est d'environ 5,25mm.
Quelques macros :
Quelques wristshots pour terminer :
Une montre que je ne m'attendais pas voir rejoindre ma collection mais c'est un vrai coup de coeur.
Sa petite taille ne va pas forcément dans l'orientation de mes goûts actuels mais elle permet de proposer une vision différente de l'horlogerie des années 40/50.
Une version civile de cette Jaeger-Lecoultre que je vais donc avoir le bonheur de porter !
Pour en profiter pleinement, je l'ai monté sur un bracelet en cuir beige qui s'associe bien à la couleur des index. L'entrecorne est de 16mm.
Un vrai concentré de plaisir !
Je remercie Nicolas - Amanico - pour les informations transmises sur ce modèle.
Elle est plus exactement ciblée, d'après ses numéros, vers 1943 - 1944, c'est une version civile de modèles militaires de la période.
Sa référence au catalogue Jaeger-Lecoultre de l'époque est E109.
(source Amanico - puristspro)
Des modèles assez proches connus et reconnus (avec grande seconde centrale) sont les E159 et E161.
Le modèle E161 a eu sa version " militaire" déclinée en différents exemplaires (Mark XI notamment pour la Royal Air Force britannique et australienne).
(source markeleven.com - Courtesy of Hans)
Une des configurations E159 les plus recherchées fut la série limitée pour le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine).
(modèle SHOM de Amanico - puristspro)
Principale différence, la E109 dispose de son coté d'une petite seconde (vs seconde centrale).
Quelques photos permettent d'apprécier l'élégance de ce modèle.
Le boitier est en acier. Cette version n'est pas polie mais est brossée.
La boite fait environ 33mm, c'est petit mais la montre parait un peu plus grande grâce à ses cornes allongées.
Les cornes ont une découpe bien finie et ne sont pas percées.
La couronne non signée renforce le charme de la montre grâce à une taille plus haute que le boitier. Elle est facile à manipuler de ce fait (notamment avec des gants dans sa version militaire).
Le cadran est noir laqué. Il est dans un bel état.
La taille de la petite seconde est un assez importante, elle prend la hauteur de la partie inférieure du cadran.
Les index au radium sont au format arabe.
La montre propose après 70 années une luminescence très faible.
Le cadran porte la signature de la marque. Au dessous, le label "Fabriqué en Suisse" est stipulé.
J'aime beaucoup la découpe des aiguilles. La matière est encore bien présente.
Comme toujours sur ces montres vintages, la beauté de l'ensemble est renforcée par le plexi dome. Dommage qu'il soit un peu piqué et que quelques petites rayures soient présentes...
Le fond est vierge de toute inscription, hormis son numéro d'identification 257320.
Aucun gravage militaire n'est évidemment présent.
J'ai réussi à ouvrir la montre. Le fond est clipsé. Il suffit d'une pointe de couteau pour arriver à déclipser le caseback.
Son remontage est plus ardu. Il faut exercer une force constante et importante pour venir repositionner le fond du boitier dans son logement.
Dans sa partie intérieure, un gravage " Acier Inoxydable " et la signature de la marque apparaissent.
Le mouvement manuel manufacturé est superbe. Je n'ai cependant pas réussi à identifier le calibre de façon certaine.
Il s'agit peut-être d'un Cal. 459 d'après mes analyses de la revue de steveG (http://www.ninanet.net/watches/others08/Mediums/mjlcwww.html)
Le calibre est signé et identifié 302201.
Pour ses presque 70 années, la montre propose une ponctualité redoutable !
Le remontage est franc et procure une jolie sensation historique.
Sa réserve de marche mesurée par mes soins est autour de 23 heures... faiblesse liée aux effets des années.
Le mouvement est magnifiquement conservé. Seules quelques traces d'oxydation sont visibles sur certaines vis...
Il prend l'ensemble de la largeur de la boite. Il mesure environ 28,25mm et sa hauteur est d'environ 5,25mm.
Quelques macros :
Quelques wristshots pour terminer :
Une montre que je ne m'attendais pas voir rejoindre ma collection mais c'est un vrai coup de coeur.
Sa petite taille ne va pas forcément dans l'orientation de mes goûts actuels mais elle permet de proposer une vision différente de l'horlogerie des années 40/50.
Une version civile de cette Jaeger-Lecoultre que je vais donc avoir le bonheur de porter !
Pour en profiter pleinement, je l'ai monté sur un bracelet en cuir beige qui s'associe bien à la couleur des index. L'entrecorne est de 16mm.
Un vrai concentré de plaisir !
Je remercie Nicolas - Amanico - pour les informations transmises sur ce modèle.