La Chronosome Tourbillon est la troisième réalisation du duo Kees Engelbarts et Paul Pertijs, anciens élèves de l'Académie Hollandaise d'Orfèvrerie. Comme leurs premières montres, la Chronosome Tourbillon sert avant tout de champ d'expression au talent de graveur de Kees Engelbarts.
Si la Chronosome XY46 était équipée d'un mouvement Schild des années 30, la Chronosome Tourbillon utilise en revanche un calibre contemporain, le Tourbillon Technotime qui se reconnaît notamment par son pont vertical et par sa position à 3 heures. Un double barillet confère à ce mouvement d'une fréquence de 3hz une réserve de marche de 120 heures.
Le boîtier est de forme similaire à celui de la première montre. Sur la Chronosome XY46, la protubérance était due à la position décalée de l'important barillet: si la montre avait été ronde, elle aurait largement dépassé les 50mn. Ici, le calibre Technotime rentre dans le boîtier de 44mm et pourtant, la protubérance a été conservée: une façon de définir le style Cornelius&Cie. De même, nous retrouvons la couronne cylindrique qui cette fois-ci a besoin d'être tirée pour la mise à l'heure de la montre.
L'espace sur le cadran a permis à Kees Engelbarts de graver un dragon impérial en or qui semble s'enrouler autour du Tourbillon: la qualité du travail est tout simplement remarquable, nous quittons le monde de la gravure simple pour rejoindre celui de la sculpture. Certes, une telle décoration n'est pas anodine et témoigne du marché ainsi visé. Mais force est de constater que le sujet, par ses détails, ses courbes est une véritable démonstration des capacités de Kees Engelbarts. D'ailleurs, malgré la taille impressionnante de son pont, le Tourbillon semble littéralement s'effacer derrière le dragon.
Et ce n'est pas tout: fidèle à l'esprit de la marque, le boîtier en acier damassé et le squelettage du mouvement contribuent également à définir cette atmosphère particulière, très chargée, pour ne pas dire rococo mais cohérente dans son ensemble.
La Chronosome Tourbillon est incontestablement plus agréable à porter que la Chronosome XY46 dont la taille imposante était quasiment rédhibitoire et ce, pour n'importe quel poignet. Malgré cela, la partie n'est pas gagnée pour tout le monde: le boîtier est toujours d'un diamètre conséquent (44mm) et la forme des cornes, longues et droites fait que la montre semblera ridicule sur un petit poignet.
Bien évidemment, Kees Engelbarts est à l'écoute des clients qui souhaiteraient personnaliser le cadran avec un autre sujet. Pour ceux qui sont à la recherche d'une montre au caractère très affirmé et séduit par le côté baroque de l'ensemble, ce serait dommage de se priver de son talent exceptionnel de graveur. Quant aux autres, ils regretteront le côté démesuré dans tous les sens du terme de la réalisation.
Si la Chronosome XY46 était équipée d'un mouvement Schild des années 30, la Chronosome Tourbillon utilise en revanche un calibre contemporain, le Tourbillon Technotime qui se reconnaît notamment par son pont vertical et par sa position à 3 heures. Un double barillet confère à ce mouvement d'une fréquence de 3hz une réserve de marche de 120 heures.
Le boîtier est de forme similaire à celui de la première montre. Sur la Chronosome XY46, la protubérance était due à la position décalée de l'important barillet: si la montre avait été ronde, elle aurait largement dépassé les 50mn. Ici, le calibre Technotime rentre dans le boîtier de 44mm et pourtant, la protubérance a été conservée: une façon de définir le style Cornelius&Cie. De même, nous retrouvons la couronne cylindrique qui cette fois-ci a besoin d'être tirée pour la mise à l'heure de la montre.
L'espace sur le cadran a permis à Kees Engelbarts de graver un dragon impérial en or qui semble s'enrouler autour du Tourbillon: la qualité du travail est tout simplement remarquable, nous quittons le monde de la gravure simple pour rejoindre celui de la sculpture. Certes, une telle décoration n'est pas anodine et témoigne du marché ainsi visé. Mais force est de constater que le sujet, par ses détails, ses courbes est une véritable démonstration des capacités de Kees Engelbarts. D'ailleurs, malgré la taille impressionnante de son pont, le Tourbillon semble littéralement s'effacer derrière le dragon.
Et ce n'est pas tout: fidèle à l'esprit de la marque, le boîtier en acier damassé et le squelettage du mouvement contribuent également à définir cette atmosphère particulière, très chargée, pour ne pas dire rococo mais cohérente dans son ensemble.
La Chronosome Tourbillon est incontestablement plus agréable à porter que la Chronosome XY46 dont la taille imposante était quasiment rédhibitoire et ce, pour n'importe quel poignet. Malgré cela, la partie n'est pas gagnée pour tout le monde: le boîtier est toujours d'un diamètre conséquent (44mm) et la forme des cornes, longues et droites fait que la montre semblera ridicule sur un petit poignet.
Bien évidemment, Kees Engelbarts est à l'écoute des clients qui souhaiteraient personnaliser le cadran avec un autre sujet. Pour ceux qui sont à la recherche d'une montre au caractère très affirmé et séduit par le côté baroque de l'ensemble, ce serait dommage de se priver de son talent exceptionnel de graveur. Quant aux autres, ils regretteront le côté démesuré dans tous les sens du terme de la réalisation.