Il y a parfois des montres sans prétention qui dégagent, grâce à leur look extrême et leur histoire, un charme fou.
Depuis plus d'une année, je possédais une Benrus Type I avec sa présentation si particulière et si extrême !
J'ai complété ma collection ces jours-ci en lui adjoignant une Benrus Type II que je vais vous présenter ici.
Pour l'histoire, ces montres équipaient les navy-seals lors de la guerre du Vietnam dans les années 70.
(crédit eagertowatch)
Au fil des années, l'US Navy a rédigé des spécifications techniques (Milspec) pour les montres de poignet de dotation. Blancpain, Benrus, Elgin, Hamilton, Tornek-Rayville, Bulova, Longines, Marathon... ont successivement gagné les appels d'offre.
Lors de la période de la guerre du Vietnam, Benrus fut donc le fournisseur de l'armée américaine ce qui fait aujourd'hui de ces montres des modèles très recherchés par les collectionneurs. Elles sont succédées aux Tornek-Rayville.
Pour rappel, il y a eu 4 modèles en fonction des années et des spécifications : La Type I class A, la Type II class A, la Type II class B et une plus rare, la Type I stérile (sans marquage militaire sur le fond de boite, pré-série certainement portée par les forces spéciales américaines ).
Le boitier monobloc en métal bruni fait 43 mm sur 15,3 mm d'épaisseur. Une vraie tuerie pleine de brutalité. Il est antimagnétique (125 gauss).
La couronne est vissée. Cette Type II possède une couronne d'origine; celle de ma type I est malheureusement de restitution (mêmes cotes mais aspect non micro-billé).
Le fond de ma Type I est stérile de gravage, principe correspondant à son surnom.
Le fond de la Type II propose un certain nombre d'indications comme les spécifications de l'US Navy, ses mois/année de production et son numéro de série.
Ainsi ma version porte le numéro 2645 de janvier 1977.
A noter que le fond est fixe. Ainsi, pour accéder au mouvement, le démontage se fait par l'avant (lunette, plexi, cadran ...).
(crédit eagertowatch)
La grosse lunette est bi-directionnelle. Pas très simple à faire tourner en raison de la forte friction et des années...
Le plexi est encapsulé dans la couronne par un système de type baillonnette. Son bombage procure à la montre un charme incroyable. L'un des points forts de ces modèles militaires.
Entre les deux versions, la grosse différence visuelle vient principalement du cadran. Aucune marque n'est citée sur ceux-ci... pour assurer la sécurité de la nationalité de son porteur pendant la guerre.
Sur la type I, le cadran est brutal visuellement avec ses gros index.
Sur la type II, le cadran est beaucoup plus bavard avec des chiffres arabes et un affichage sur 24 heures.
Dans l'obscurité, le tritium fait encore son effet.
(Type I / Type II)
Coté mécanique, la Benrus Type I est équipée du calibre automatique signé Benrus GS1D2. En fait, il s'agit d'un ETA 2620 (21600 oscillations, 42 heures, 17 jewels) modifié par Benrus avec Stop Seconde.
Sur la Benrus Type II, le calibre automatique est signé Benrus KG1D2 basé sur un ETA 2621 modifié pour répondre aux spécifications actualisées de l'armée américaine (mêmes spécificités).
(crédit eagertowatch)
Leur réserve de marche est donnée pour une quarantaine d'heures.
J'ai habillé les montres de deux bracelets très différents : nato militaire pour la type I, cuir sport de chez Camille Fournet pour la Type II (sur anses fixes).
Documentation de l'époque :
Au poignet, une très forte personnalité se dégage :
J'ai donc réuni ce duo incroyable de force et de brutalité. Des montres portées par l'US Navy sur une période importante des USA; elles viennent compléter ma collection de plongeuses typées militaires. Et elles ne sont pas près de la quitter !
Merci de votre lecture.
Depuis plus d'une année, je possédais une Benrus Type I avec sa présentation si particulière et si extrême !
J'ai complété ma collection ces jours-ci en lui adjoignant une Benrus Type II que je vais vous présenter ici.
Pour l'histoire, ces montres équipaient les navy-seals lors de la guerre du Vietnam dans les années 70.
(crédit eagertowatch)
Au fil des années, l'US Navy a rédigé des spécifications techniques (Milspec) pour les montres de poignet de dotation. Blancpain, Benrus, Elgin, Hamilton, Tornek-Rayville, Bulova, Longines, Marathon... ont successivement gagné les appels d'offre.
Lors de la période de la guerre du Vietnam, Benrus fut donc le fournisseur de l'armée américaine ce qui fait aujourd'hui de ces montres des modèles très recherchés par les collectionneurs. Elles sont succédées aux Tornek-Rayville.
Pour rappel, il y a eu 4 modèles en fonction des années et des spécifications : La Type I class A, la Type II class A, la Type II class B et une plus rare, la Type I stérile (sans marquage militaire sur le fond de boite, pré-série certainement portée par les forces spéciales américaines ).
Le boitier monobloc en métal bruni fait 43 mm sur 15,3 mm d'épaisseur. Une vraie tuerie pleine de brutalité. Il est antimagnétique (125 gauss).
La couronne est vissée. Cette Type II possède une couronne d'origine; celle de ma type I est malheureusement de restitution (mêmes cotes mais aspect non micro-billé).
Le fond de ma Type I est stérile de gravage, principe correspondant à son surnom.
Le fond de la Type II propose un certain nombre d'indications comme les spécifications de l'US Navy, ses mois/année de production et son numéro de série.
Ainsi ma version porte le numéro 2645 de janvier 1977.
A noter que le fond est fixe. Ainsi, pour accéder au mouvement, le démontage se fait par l'avant (lunette, plexi, cadran ...).
(crédit eagertowatch)
La grosse lunette est bi-directionnelle. Pas très simple à faire tourner en raison de la forte friction et des années...
Le plexi est encapsulé dans la couronne par un système de type baillonnette. Son bombage procure à la montre un charme incroyable. L'un des points forts de ces modèles militaires.
Entre les deux versions, la grosse différence visuelle vient principalement du cadran. Aucune marque n'est citée sur ceux-ci... pour assurer la sécurité de la nationalité de son porteur pendant la guerre.
Sur la type I, le cadran est brutal visuellement avec ses gros index.
Sur la type II, le cadran est beaucoup plus bavard avec des chiffres arabes et un affichage sur 24 heures.
Dans l'obscurité, le tritium fait encore son effet.
(Type I / Type II)
Coté mécanique, la Benrus Type I est équipée du calibre automatique signé Benrus GS1D2. En fait, il s'agit d'un ETA 2620 (21600 oscillations, 42 heures, 17 jewels) modifié par Benrus avec Stop Seconde.
Sur la Benrus Type II, le calibre automatique est signé Benrus KG1D2 basé sur un ETA 2621 modifié pour répondre aux spécifications actualisées de l'armée américaine (mêmes spécificités).
(crédit eagertowatch)
Leur réserve de marche est donnée pour une quarantaine d'heures.
J'ai habillé les montres de deux bracelets très différents : nato militaire pour la type I, cuir sport de chez Camille Fournet pour la Type II (sur anses fixes).
Documentation de l'époque :
Au poignet, une très forte personnalité se dégage :
J'ai donc réuni ce duo incroyable de force et de brutalité. Des montres portées par l'US Navy sur une période importante des USA; elles viennent compléter ma collection de plongeuses typées militaires. Et elles ne sont pas près de la quitter !
Merci de votre lecture.