Panerai, correspondances vintages/vendomes.

Je vais vous parler des vintages, des vrais, donc l'époque pré-Vendôme et le proto 1000m seront volontairement exclus peut être feront t-il l'objet d'un prochain thread (ou si quelqu'un veux s'y coller...).



Ce choix recouvre les montres qui ont donc été vendus comme montres de plongeur de combat, à divers forces militaires.
Si j'en ais oubliés, ou que je raconte des conneries, n'hésitez surtout pas.
Les sources principales de photos et d'infos, viennent de Paneristi.com, Paneristi.fr, et Thepurists.



Les caractéristiques récurrentes, les vintages, sont soit montés avec Angelus ou Cortebert, les verres sont quasiment
toujours des Plexys cheminés, les cadrans noirs, parait il à l'origine, les fond sont souvent très épais,ce qui donne un aspect massif aux vintages. Les couronnes varies beaucoup, entre les services et les pénuries de pièces pendant

la guerre. Sans parler bien sur des fausses vintages, qui pourrissent de manière abusive le marché de la vintage.



Ici, ont voit bien le fond ultra épais, et le réhaut façon cheminé.


Les modernes elles, ont souvent remplacés le Cortebert par un Unitas (pas trop grave), et le plexy cheminé,
par des saphirs, plats ou bombés, les fond sont souvent marrons foncés.

Tout d'abord une belle photo de groupe:


Sur cette photo (et les suivantes), en seconde analyse, on voit que Panerai,à réédité désormais avec la grande égyptienne, les pièces les plus significatives des vintages...
Mais à sciemment omis la réédition de tous les modèles transitoires et proto, à part peut être la Cali,
plus proto transitoire de série, qui aboutiras à la montre de la guerre, la 3646 version cadran Panerai.



CP: c'est marqué dessus.



CP: Asimut, des Purist.

Ici nous voyons une 2533 au premier plan, premier proto Rolex modifié par Panerai, (on voit également une 3646 (version définitive) ainsi qu'une paire remarquez la pureté du cadran de la 2533, à part dans le cadran de la nouvelle 305, ce type de cadran, malgrès son grand intérêt esthétique n'as jamais été repris.
Niveau carac, c'est une Radiomir classique, Cortebert, 47mm, anses soudés, couronne vissée.


Et bien sur la réédition Vendôme de cette magnifique 2533, pourrait me faire lâcher ma 232, vous dire comment
les fans l'attendent...




Ici la fameuse 3646 v1, la Cali, une non Panerai, dans les faits, puisque Panerai n'y modifiait rien, toutes les pièces sont estampillés Rolex, et le cadran était fabriqué également par Rolex.


Cette montre à donné lieu à une réplique très fidèle, avec le cadran peut être le plus réussit de l'ère Vendôme la
PAM 249 (dites 1936), avec un cadran dont les index dont légèrement enfoncés (1 dixième de mm), la luminova est beige, le verre en plexy bombé, sur le plan esthétique, c'est peut être la plus fidèle, mais un détail, met tout par
terre, pour une obscure raison, la montre n'est étanche qu'as 30m(contre100m pour l'originale) exit les nageurs de combat, scandaleux et inexplicable de la part de Panerai...

47mm, Unitas, anses amovibles. 1936ex. (+ potentiellement 6 Out Of Range)

Une photo célèbre:



249 et 3646




Ensuite vient la plus pur, la plus dur, la plus guerrière, la plus Panerai, la 3246 v2, à priori, la plus grosse production Panerai durant la WW2, comme d'hab, 47mm, Cortebert, anses soudés:





Les vintages possédaient plutôt un fond plein.

Les 2 photos, viennent du Paneristi.com

Cette montre donneras lieu à 2 rééditions, la célèbre PAM232, qui orne mon poignet au moment ou je vous parles
et une autre moins connus, datant du début de Panerai Vendôme la PAM21.


La PAM21 est en platine et as une étanchéité de 30m, elle était livré avec 2 fonds, l'un plein et l'autre
en saphir, 60ex, Cortebert (neuf de stock, venus des tréfonds de stock de Panerai Florence), 30m.

Le verre un saphir plat, les vintages avaient des plexys cheminés.
Le cadran est traité comme les pré-V, à savoir une peinture épaisse déposé dans un cadran légèrement creux,
en fait tout l'intérêt historique de la pièce provient de la police d'écriture, très fidèle à l'originale.

47mm, Platine, Cortebert, anses fixes (!!), 30m, 60ex.

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Des photos du .com



La PAM232, est quant à elle, la plus fidèles des hommages by Panerai Vendome, elle est étanche à 100, possède un dial sandwich (à la vendome néanmoins), un fond plein.

Dans sa globalité, la montre est la plus fidèles de toute, certain détail déconnent, comme la police d'écriture pas du tout conforme. Je n'irais pas me plaindre des anses amovibles bien pratiques au quotidien.

Le verre est un saphir légérement bombé à comparer aux plexys cheminés qui équipaient les originales.

47mm, Unitas, anses amovibles

A mon poignet:



Au poignet d'une serveuse de chez Dang, elle va à tous les poignets cette montre!!



Ici de Paneristi.com, belle photo, magnifique bracelet:




Ici des purists, la 232 et la 249, la sortit la même année des ces 2 modèles, en 2006, fut une erreur, la 1936cali canibalisait complètement la 1938, dommage, surtout quand on voit les SIHH panerai navrants de 2007 et 2008.

img]http://panerai.watchprosite.com/img/watchprosite/panerai/62/raw/panerai_image.459062.jpg[/img]

On achèveras le cycle des Radiomir de guerre, avec cette rarissime, 3646, proto monté avec Angelus, et écriture 4 lignes dont raffole certains aficionados, l'Angelus venant remplacer le Cortebert, pour lui donner une meilleure
autonomie et éviter les mauvaises fermetures de couronnes, dut à la maladresses, pour porter une Rad au quotidiens,
je dois vous avouez que ça m'arrive 2-3fois par mois, de mal revisser la couronne de ma 232.

La PAM190, sans une historique revendiqué, ressemble beaucoup, avec son mouvement 8 jours, sa petite seconde,
et ses aiguilles dorés à cette montre, elle possède de surcroit une épaisseur importante. Seule sont diamètre
45mm, et ses version or et platine (PAM197 et 198), l'exclu de ce sujet.

47mm, Angelus, anses fixes, plexy. A noter que le Radiomir, fait pour des raisons de santé place au Luminor, basé tritium.



CP: the purist.

Viennent ensuite les Luminor. Très certainement, contrairement à la propagande Vendôme, au début des années 50.
Comme je vous le disais, le Luminor fait son apparition, et le nom change en conséquence, de surcroit des références
apparaissent pour tous les modèles.


Le premier modèle des Luminor la 6152 basé sur un boitier de Radiomir, avec des anses droites et l'Angelus..
Elle possède toutes les caractéristiques de la Rad, avec en plus des anses droites, plus solides que les anses à fil.
Mais surtout il contient un Angélus 8 jours. Notez le réhaut.

6152 8jours proto: 47mm, Angelus, anses droites, boitier Radiomir. L'aluminium, est un matériau potentiel de la montre de la photo.





CP: calibre magazine.





CP: Purist.


Avec les PAM 322 (cadran brun) et 309 (cadran noir), va tenter une des plus vaste fumisterie de la page Vendôme, les montres sont censé se référer à la vintage, mais sans vraiment lui ressembler, les montres sont marqués Radiomir, avec seulement 2 lignes, au lieu de 4, alors qu'à la base on parle de la première Luminor.

Le calibre un Minerva, ressemble bien plus à cortebert qu'à un Angelus. Dans l'absolue il ressemble surtout à un Unitas.

Mais comment justifier un prix 4 fois supérieur à une PAM232, ou à une Minerva avec ce calibre.
Avec l'alibi historique en carton, vu la non conformité lamentable de la pièce. A 18000€.


Bref, les vrais amateurs de la marque Florentine, restent sur leur faim, j'espère pour ma part, que Panerai produiras dans une version réellement conforme, cette montre pour connaisseur.



PAM 322: 48mm (ou 47), titane, fond chocolat, saphir, calibre Miverna 50h de RdM 17lignes, 50ex.

PAM 309: 48mm (ou 47), titane, fond noir, saphir, calibre Miverna 50h de RdM 17lignes, 100ex.


CP: C'est marqué dessus:






La suite, les luminor, Egyptienne, Mare Nostrum et Compass, demain, pour l'instant dodo.

En dehors de Radiomir, Luminor et autre Egyptienne, l'autre catégorie de PAM, les Mare Nostrum firent leur apparition dans les années 40, précisément, autour de 43, la montre était plus destinée aux comandants de sous marins, qu'aux plongeurs Gammas de la Decimas Mas, le proto faisait 52mm, le mouvement, un Angelus 215 chrono manuel.

La montre, vu la défaite des Italiens et de l'Axe et le débarquement en Sicile, ne fut jamais produite, le seule exemplaire connus, est celle photo ci dessous, au musée de Florence. Donc si Ferretti, vous en propose une à 200k€, pas cher, méfiance.

Crédit Photo, the purist, Asimuth.

On arrive laborieusement à l'époque Luminor à proprement parler, avec l'arrivé d'un nouveau boitier:

Un peu plus massif, il est accompagné d'une nouvelle couronne.
Ce boitier, avec ses carrures douces, seras plus tard nommé, suite aux frasques de Ken Sato avec la mm20, boitier 1950. Le protège couronne, si mythique aujourd'hui n'as pas encore fait son apparition.
Peut être que les anses soudées, ne conviennent pas bien au boitier Radiomir.

6152: 47mm, Boitier 1950, mouvement Cortebert, Luminor, pas de protège couronne.
Ici une photo des Purist, dans un sujet d'Amanico:




Il n'existe aucune correspondance, proche ou lointaine chez Panerai, qui n'as pour l'instant jamais sortit de Luminor 1950 sans le décapsuleur, sans trop de regret pour ma part, il est toujours possible de massacrer une 127, mais beaucoup attende avec impatience, la réplique de ce modèle.
Puis contrairement à l'hybride total sur Angélus qui me fait triquer juste au dessus, celle ci serait facile
à produire, Panerai commençant à avoir une grosse expérience sur les boitiers 1950 47mm.

Cette montre la 6152 est décliné dans une seconde version, plus intéressante, comme toutes les Marina Militare sur Angelus, la montre possède les même caractéristiques que la 6152 Cortebert mais avec un mouvement Angelus et les fameuse 4 lignes.

Une très belle photo issue des Purist, Grande et petite Egyptienne, 3646 KS, 6152/1 Cortebert, mais surtout une belle doublette de 6152 avec Angelus.



Comme l’autre 6152, version Cortebert, la version Angelus n’as jamais donné lieu à une réédition de la part de Panerai Vendôme, sans regret pour ma part, je préfèrerais une Radiomir cornes droites avec mouvement 8 jours (j’omets prudemment de parler de Cortebert).


Du coup on passe à la 6152/1, autre montre mythique, si il n'en est pas chez Panerai, car celle-ci voit, enfin!
L'ajout du protège couronne, aka le pont, aka, pour les purist du houblon, le décapsuleur.
La première mouture contient le Cortebert. Avec la 3646 version de série, le modèle le plus courant, mais aussi le plus emblématique. 2 aiguilles, l’essentiel. Panerai.
Comme quoi, la vie ne fait pas toujours mal les choses.


6152/1: 47mm, boitier 1950, mouvement Cortebert, protège couronne.

Ici celle D'Asimuth, de the purist:



Ici une photo en provenance de watch24seven, très beaux index:



Remarquez les carrures, assez fines, proche de la Radiomir3646, plus fines que sur les versions Vendôme, ici une photo du .com, avec une 217 et une 267.




Cette montre à donné naissance à la PAM127, une des réplicas vintage, les plus raté en terme historique, mais les plus réussit esthétiquement.

La PAM127 apparaît suite à un concours de circonstances particulier, Ken Sato, grand autiste, producteur « d’hommages » lance la Marina Militare MM20, réplique plus fidèle que pas mal de Panerai d’une 6152/1 (la montre comporte un défaut une petite seconde), la montre est tellement réussit, que Panerai (contrairement à leur attidute face à la contrefaçon) attaque Ken Sato, ils gagnent

Sur les droits du protège couronne, Ken Sato arrête la MM20 qui se négocie aujourd’hui dans les 1000€.

Du coup en réaction, ils sortent la PAM127, réplique de la Sato, plutôt que de l’historique.

La PAM127, comporte un Unitas version pré-V, avec la platine frappé, ce mouvement bien que non dans l’esprit historique (le Cortebert était décoré cote de Genève), est très sympa, la 127 resteras la seule Vintage-like de Panerai avec cette version.

La PAM127 frappe fort à sa sortie, alors que Panerai, passait pour une marque Cheap de nouveau riches dans le microcosme, bluffe tout le monde avec le saphir bombé, fruit d’un usinage assez complexe, et le très beau boitier 1950 brossé à carrure ogive, qui va convaincre les rétifs (dont je faisais partit), au boitier Luminor Pré-V un peu vulgos avec ses carrures droites et son bloc d’acier polis.

La montre est également la première réplica de l’ère Vendôme, la PAM21, ayant été conçus par Panerai Florence.

Montre intéressante, à de nombreux titres, première 1950, premier saphir bombé (un futur emblème de la marque), Unitas période pré-V, que du bonheur, seul ce « 1950 » dans le cadran déconne.

En effet, la montre bien que respectant les cote de l’historique, 47mm, n’est pas du tout conforme, le cadran se targue d’un « 1950 », aussi classe que le « porc qui salue », d’une petite seconde (comme sur la MM20 de Sato), alors que la vintage est une vrai base, d’un boitier brossé (Sato Style encore), alors que le boitier original est full polis et le saphir bombé , bien que remplaçant avantageusement le plexi cheminé sur le plan esthétique, n’est pas un gain en terme de solidité.

La montre sur certaine version à vu son pont inversé, ce qui fait que le levier était tantôt en haut, tantôt en bas.

PAM127 : 47mm, Unitas, boitier 1950 Vendôme, platine frappé, protège couronne, acier brossé, saphir bombé, fond chocolat. 1950ex + 6OOR



Ici de face, les 3 photos suivantes viennent du .com.





Là, la superbe platine :




Dans les années 50 Panerai s’essayas à une rarissime version gauchère de la 6152/1, la montre, une base sur Cortebert reprenant toutes les caractéristiques de la version droitière, n’as pas été très suivis en terme de série, mais à créeras bien plus tard l’engouement pour les destro, les gauchères, qui donneront naissance, entre autre à la PAM22b.

6152/1 Destro : 47mm, boitier 1950 Vintage polis, Cortebert, pont à gauche.

Pour illustrer, une photo de la 6152/1 Destro, photo soumises à caution, car venant d'Antiquorum.




Cette montre confidentielle, donneras lieu à une réédition pléthorique, la PAM217 (amusante inversion du 2 et du 1, concomitante de l’inversion du pont) pour combler les amateurs frustrés de la 127, la 217, réédition un poil plus fidèle que la précédente, seras tiré au même nombre d’exemplaires, 1950, le cadran, noir cette fois ci. Le cadran comporte 3 lignes d’écritures, hérésie historique, les dials originaux n’en comportaient que 2, ou alors 4 sur les versions Angelus. Jamais produite en Destro…

Autre détails déconnant, le boitier brossé, mais on ne va pas leur en vouloir pour ça, par contre la petite seconde est plus dommageable à l’esthétique de l’ensemble.

PAM217 : 47mm Pont à gauche, boitier 1950 Vendôme satiné, Unitas cote de Genève, saphir bombé, fond noir, 1950ex + 6OOR .

Toujours du .com:



La fin de l'histoire des vintages Panerai, sonne comme son chant du cygne, les dernières montres qui vont se succéder sont toutes plus géniales les unes que les autres.
La Luminor la plus aboutie, la 6152/1 8jours, elle est équipé du calibre de réveil de poche, l'Angélus 240, ce calibre présente je le pense, sans antichoc, et avec sa longue RdM mono-barillet, une précision, assez aléatoire, ce montage, uniquement possible dans une grosse Panerai, ce montage en feras une des premières montres de poignet 8jours, l'intérêt étant donné par le faible nombre de remontage, évitant ainsi les délicates manipulation de la couronne, point faible de l'étanchéité de la montre.
La montre existe en 2 versions, la version 4 lignes, la plus belles, avec l'inscription Marina Militare en dessous. La seconde version ne comporte pas d'inscription de ce type, la seule chose qui la distingue de la 6152/1 Cortebert, c'est la petite seconde. Petite seconde qui de manière systématique sur les Vintage indique la présence de l'Angelus 8 ours. D'u mes cris d'offrais quand je vois un Unitas Cortebert-like, avec petite seconde sur historique, pur infamie hérétique des "con-cepteurs" de chez Vendôme.

6152/1 8jours: 47mm, Angélus, boitier 1950 Vintage, verre cheminé:

Crédit P.com:




CP: the Purist:




Cette fameuse 6152/1 va donner naissance à la plus mythique et la plus chère en seconde main des Panerai Vendôme (dernière cote connus, 93000€), la PAM203, distribué uniquement sur signature d’Angelo Bonati, comme les Patek compliqués avec Stern, la montre seras édité à 150ex.
Comme la vintage, elle est doté d’un Angelus, muni d’un pare choc pour l’occasion, les mouvements neuf de stock Panerai (parait-il, des rumeurs folles, donneraient l’origine des mouvements de 203 à des réveils de poche des années 40).
La montre bénéficie donc du boitier Luminor 1950 moderne, du beau mais illisible saphir bombé made in Vendôme, et bien sur de cette Angélus remit au gout du jour. Avec le dial sandwich luminova, réglementation oblige.
La montre est logiquement la plus convoité de l’ère Vendôme, une des plus belle, voire la plus belle, elle bénéficie de surcroit d’un Angélus modernisé. Bref la totale.

Son gros défaut ?? Le badge circulaire 8 giornoni, collé sur le cadran, alors que ca marquage était initialement réservé à la grande Egyptienne, on peut y voir une volonté de Vendôme, de la différencier de la 127, si la 127 avait respecté la 6152/1 Cortebert, point besoin d’ajouter ce tag.
Un peu comme un logo AMG sur une Merco diesel...
Une autre possibilité, consistait à mettre les fameuse 4 lignes en gras, Luminor Panerai, Marina Militare.

PAM203: 47mm, boitier 1950, Angelus modernisé, fond choco, saphir bombé. 150ex et pour une fois pas de OOR (j'y reviens)

Ici une célèbre photo du .com :



Là de The purist, GTC Hong Kong, 2006, ca fait mal:




Cette 6152/1 8jours à décidément beaucoup inspiré Vendôme, vu les divers scandales liés à la 203 (spéculation sauvage, attribution à la tète du client, etc...), Panerai Vendôme n'as pas osé refaire le coup de OOR, Out Of Range dont le principe est de ressortir un lot de 6 montres supplémentaire pour faire plaisir aux collectionneurs asiatiques.
Comme sur le principe, le scandale aurait été patent, et que le badge 8 Giornoni, une vaste blague, mais que Panerai a perdu le droit d'utiliser "Marina Militare", cette 267, seras donc une 203, avec un cadran légèrement modifié.
3 lignes, pas de badges débile, beaucoup l'ont comparé à la 217 (car c'est le même cadran inversé), je la comparerais plutôt à la 232n dans le sens ou c'est une des plus fidèles, c'est aussi malheureusement, une des plus rare, avec simplement, comme les vrai OOR, 6 exemplaires, attribués, bien avant une com' officielles, dessus, faites de manière très récente, alors que son numéro la donne comme une montre du Milléssime 2007...

PAM267: 47mm, Angélus 240, saphir bombé, boitier 1950 moderne, fond noir, 6ex.

Ici une photo du P.com, avec une 6152/1 Cortebert que je trouve un poil trop propre:



Ici intéressant, l'Angelus modernisé de la 267 et un Unitas Corteberisé (Unitas très cohérent dans le rôle)de la 217:

On va achever le cycle Luminor (vous remarquez comme ca sonne cinéma de minuit tout ça), par une Radiomir, par la plus belle, la plus rare, le pendant de la Radiomir 3646 Angelus anses droites, la Radiomir (eh oui retour au Radiomir qui tache) dite Petite Egyptienne.

Fabriqué pour les plongeurs de combat de Nasser, fruit d'échanges datant de l'antiquité entre Italiens et Egyptiens, fruit également de la volonté de Nasser que la force du Pan-Arabisme (tombé depuis dans les chiottes de Al Qaida), passe par la force militaire.

La montre, fait 46mm, et le boitier est sensiblement différent des boitiers de Luminor classique, plus fin, plus classique, elle se pose bizarrement, bien qu'elle apparaisse à la fin de la carrière de la Luminor, comme un chainon manquant entre la 3646 et la 6152.

Vous remarquerez sur cette 6154 (c'est ca ref), l'absence de protège couronne, le "Radiomir" dans le cadran bien bouffé par le Radium, la montre coterait plusieurs centaines de milliers d'€uros, 30exemplaires aurait été produits.

Peut être que l'absence de complication usuels des Luminors, absence de protège couronne, absence d'Angélus, correspond à une commande de test de la marine Egyptienne.

Les photos suivantes sont d’Amanico, qui a eu la chance de la porter pendant une semaine:

La carrure fine:



La montre (miam):



Le Cortebert 618 (moins gros que l'Unitas, et oui!!) :




Il y à peu de chance que Panerai sorte un jour une Radiomir, avec cette forme de boitier, difficile à différencier du boitier 6152 (lui même bien raté par Panerai Richemont) hommage à une montre ultra confidentielle. Dommage, quelle beauté cette 6154...

On garde le meilleur pour la fin, après la prod de la 6154, version light et Radiumisé de la 6152/1, la marine Egyptienne passe à du méga lourd, la grande Egyptienne, GPF 2/56.

Une montre gigantesque, gargantuesque, qui marque la première montre faites entièrement par Panerai (les pièces ne sont plus seulement assemblés à partir de pièces Rolex et d'Angélus).
La montre fait 60mm, elle comporte une lunette à cliquetis unidirectionnel, un Angélus 8jours, le protège couronne (qui parait bien petit sur cette gigantesque montre, le fameux badge 8 Giornoni, un cadran au Radium, étanche 200mètres, une prouesse à l'époque!!
Même si la montre j'imagine auras vu peu d'opération de combat, seras la Panerai la plus aboutie techniquement.

Contrairement aux précédentes, la forme coussin est abandonnée, au profit d'un classique boitier rond, 2 versions existent en aluminium et en acier la montre sera fabriquée à 50 exemplaires. La lunette avec son arrondie est devenue un canon esthétique, peu de marque ont su instaurer une esthétique aussi puissante dans chacune de leur pièces, alors que celle-ci étaient conçus comme des instruments.

2/56: boitier 60mm alu ou acier, Angélus 8 jours, plexy cheminé, protège couronne, lunette unidirectionnel à cliquetis, index au Radium (miam miam ). Kulte. 50ex.

Sur cette photo des Purist, vous pouvez voir une Egyptienne, grande, très grande:



Ici une photo de Calibre magazine, les carrures sont proches de celle de la boussole et du profondimètre, sans doutes Panerai avait le même fournisseur.





Et pour Angelo à assuré, en vérité je vous le dis, ils ont sortis une réédition quasi parfaite sur le plan esthétique, la PAM341, comme l'originale, elle peux servir en cas de baston avec un requin, c'est du titane, qui s'y colle et le métal n'est pas du tout déconnant, vu le poid déjà délirant de la montre (dans les 300 grammes) je vous laisse imaginer le carnage en acier.
La montre ne comporte malheureusement pas d'Angélus, ce n'est pas très grave, même l'Angélus nageait complètement dans le boite. Il à cédé la place à un P.2002 de manuf, amputé de tout ce qui déconnait historiquement (en gros tout sauf la petite seconde, tant mieux). Donc pas de soucis niveau mouvement.
Petite détail déconnant, la montre n'est étanche qu'à 100m, dommage.
La partie vraiment déconnante sur le plan esthétique, c'est les aiguilles, elles ne sont pas dorés comme sur la Vintage et comme sur toutes les historique, DRA-MA-TI-QUE.
Espérons qu'Angelo, qui sait si simplement changer le nombre d'exemplaire devant le succès de la bête (même moi j'en attends une), passant de 300ex à 500ex sauras mètres des vrais belle aiguilles en or, comme il se doit sur ce type de pièces.

PAM341: 60mm, P.2002 8 jours amputé, titane, saphir (petite) cheminé, aiguilles noires ( ) lunette de folie.

Ici au poignet de Lars de Panerisiti.com (finalement, c'est très surfait les 60mm sur un poignet de viking):




Le dernier proto réalisé par Panerai, fut pour la marine israelienne, n'ayant pas trouvé de photo, et voulant vous présenter le référentiel de wwww.paneristi.fr, j'ai repris la photo du site, c'est celle en bas à droite:



La montre part à priori de la 2/56 avec un second pont ajouté à gauche, permettant de bloquée la lunette, la montre n'as jamais été produite en série, et heureux, le propriétaire de cette rareté, le mouvement est un classique Cortebert 618.

Pour vous parlez complètement des réplicas de Panerai Richemont, il faut que vous parles du Compass, qui as fait hurler à sa sortie, mais qui risque de prendre un intérêt nouveau avec la sortie de le PAM34.

La photo suivante est la photo du kit de Ralph, de purist, avec une Egyptienne 6154:



Ici le kit d'asi avec une 6152/1 Cortebert:




Ces boussoles donneront naissance à la PAM191 Compass, en titane, décrié à sa sortie, gageons qu'à terme la pièce saura trouver sa place chez les collectionneurs, photo du .com:




On a fait le tour de la question finalement, on constate que Panerai, as plus de choses à réaliser dans la ré-édition de vintage que de choses réalisés, d'autant qu'on sent que dans une certaine mesure, toute la fougue et la passion n'y était pas. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette année voit l'avènement, de la délirante grande Egyptienne.

Un superbe lien pour ceux qui aime les vraies rades:

http://rolexblog.blogspot.com/2009/07/part-3-complete-history-of-rolex.html