J'ai croisé sur le Net horloger ce rare et très attirant chronographe Omega
ayant lu et relu de nombreuses fois la section des chronographes de poignet anciens du livre Omega de Marco Richon, il m'avait déjà fortement tapé dans l'oeil
je m'y suis replongé un moment pour partager avec vous quelques détails de cette montre extraordinaire qui recèle de nombreux attraits à mes yeux
Son boitier tout d'abord, les chronographes de forme ne sont finalement pas si courant, on y apprend que celui-ci - portant la référence CK 808 - est de forme carrée cambrée à ouverture ronde avec lunette biseautée lapidée, rien que ça ! Petit diamètre de 32 mm.
Les aiguilles, participant incontestablement au charme de l'ensemble sont dites poire, elles sont en acier bleui.
Son cadran est en émail, je trouve splendide la minuterie et les échelles qui permettent de mesurer toute vitesse entre 300 et 20 km/h, notez les 3 divisions de couleur sur le compteur totalisateur de 30 mn situé à 3 h - un splendide détail - les différentes couleurs indiquent les cercles à lire, le compteur à 9 h étant une seconde permanente.
Coté mouvement, Calibre 28.9
le premier calibre chronographe apporté par Lemania à Omega dans le cadre de leur union, on apprend que c'est le premier chronographe-bracelet Omega de petit format, un must en ce début des années 30 où l'élégance horlogère passe d'abord par un diamètre contenu.
Le Calibre de la montre présenté est de génération T1 (c'est à dire 2ème génération), caractérisé par son mono-poussoir.
Le fond de boite de l'exemplaire que je vous présente semble avoir appartenu à un militaire francophone
la dernière photo de la série que j'ai croisé tant je le trouve fascinant
mais l'attrait de cet exemplaire ne s'arrête pas là en effet, ce chronographe extraordinaire est celui qu'avait sélectionné Amelia Earhart
Amelia Earhart est une pionnière de l'aviation, de nationalité américaine, elle s'est distinguée par de nombreuses grande traversées aérienne dès la fin des années 20 en équipage et en solitaire, réalisant le même exploit que Lindberg sur exactement la même durée quelques années plus tard ce qui lui vaudra le surnom de "Lady Lindy". Une véritable héroïne des temps modernes.
En 1936, elle prépare un tour du monde, elle choisira un chronographe de bord 39 CHRO, une montre super étanche, la fameuse "Marine"
et un chronographe de poignet qui n'est autre que celui que je viens de vous présenter, je vous mets ici la seule photo disponible sur le Net et provenant de Purists
Omega avait réalisé une brochure pour lui rendre hommage et communiquer sur la qualité de ses productions, en voici un scan tiré de l'ouvrage de Marco Richon
Un très beau chronographe, une héroïne romantique des temps moderne doublée d'une très belle femme, ça ne vous rappelle rien ?
A moi, ça évoque la Nina Rindt des années 30 !
Hat off Lady Lindy !
ayant lu et relu de nombreuses fois la section des chronographes de poignet anciens du livre Omega de Marco Richon, il m'avait déjà fortement tapé dans l'oeil
je m'y suis replongé un moment pour partager avec vous quelques détails de cette montre extraordinaire qui recèle de nombreux attraits à mes yeux
Son boitier tout d'abord, les chronographes de forme ne sont finalement pas si courant, on y apprend que celui-ci - portant la référence CK 808 - est de forme carrée cambrée à ouverture ronde avec lunette biseautée lapidée, rien que ça ! Petit diamètre de 32 mm.
Les aiguilles, participant incontestablement au charme de l'ensemble sont dites poire, elles sont en acier bleui.
Son cadran est en émail, je trouve splendide la minuterie et les échelles qui permettent de mesurer toute vitesse entre 300 et 20 km/h, notez les 3 divisions de couleur sur le compteur totalisateur de 30 mn situé à 3 h - un splendide détail - les différentes couleurs indiquent les cercles à lire, le compteur à 9 h étant une seconde permanente.
Coté mouvement, Calibre 28.9
le premier calibre chronographe apporté par Lemania à Omega dans le cadre de leur union, on apprend que c'est le premier chronographe-bracelet Omega de petit format, un must en ce début des années 30 où l'élégance horlogère passe d'abord par un diamètre contenu.
Le Calibre de la montre présenté est de génération T1 (c'est à dire 2ème génération), caractérisé par son mono-poussoir.
Le fond de boite de l'exemplaire que je vous présente semble avoir appartenu à un militaire francophone
la dernière photo de la série que j'ai croisé tant je le trouve fascinant
mais l'attrait de cet exemplaire ne s'arrête pas là en effet, ce chronographe extraordinaire est celui qu'avait sélectionné Amelia Earhart
Amelia Earhart est une pionnière de l'aviation, de nationalité américaine, elle s'est distinguée par de nombreuses grande traversées aérienne dès la fin des années 20 en équipage et en solitaire, réalisant le même exploit que Lindberg sur exactement la même durée quelques années plus tard ce qui lui vaudra le surnom de "Lady Lindy". Une véritable héroïne des temps modernes.
En 1936, elle prépare un tour du monde, elle choisira un chronographe de bord 39 CHRO, une montre super étanche, la fameuse "Marine"
et un chronographe de poignet qui n'est autre que celui que je viens de vous présenter, je vous mets ici la seule photo disponible sur le Net et provenant de Purists
Omega avait réalisé une brochure pour lui rendre hommage et communiquer sur la qualité de ses productions, en voici un scan tiré de l'ouvrage de Marco Richon
Un très beau chronographe, une héroïne romantique des temps moderne doublée d'une très belle femme, ça ne vous rappelle rien ?
A moi, ça évoque la Nina Rindt des années 30 !
Hat off Lady Lindy !