Bonsoir à tous,
Après le calibre 2121 de la Royal Oak, je m'attaque à un nouveau sujet : l'étrange ressemblance entre les calibres Patek Phillippe 240 et l'Universal Genève 66.
Il s'agit de 2 calibres automatiques à microrotor en voici les caractéristiques :
Le Patek Philippe 240 :
C'est un calibre classé dans le format extra-plat son diamètre est de 27,5 mm pour une hauteur de 2,53 mm.
Il comprend 161 pièces dont 27 rubis et 6 ponts.
Le balancier et du type Gyromax (avec micro masselottes) la fréquence est de 21 600 battements/heure.
La réserve de marche est de 48 heures.
Le rotor est en or 24 carat, il est monté sur un roulement à billes, le remontage est unidirectionnel.
Il a été mis en service en 1975.
Crédit photo : SJX
Le Universal Genève 66 :
Il s'agit là aussi d'un mouvement extra-plat de 28 mm de diamètre pour une hauteur de 2,5 mm.
Il comprend 25 rubis et 6 ponts.
Le balancier est en Glucydur à 3 branches avec une fréquence de 19800 battements/heure.
La réserve de marche est de 46 heures.
Le rotor est en métal lourd doré, il est monté sur roulement à billes, le remontage est bidirectionnel.
Il a été mis en service en 1966.
Maintenant venons en au vif du sujet.
Lorsque l'on regarde attentivement ces deux mouvements on constate que même si la découpe des ponts est différente entre les deux calibres, il y a globalement une ressemblance ne serait-ce qu'au niveau de la disposition des ponts, du rotor et du système de remontage automatique.
Cette impression de ressemblance s'amplifie lorsque l'on se penche sur la disposition des rubis sur la platine.
Ne tournons pas autour du pot il y a clairement une similitude sur l'alignement des trains de rouage avec une légère divergence.
Je ne permettrais pas de dire que le PP 240 est une copie de l'UG 66 mais ce qui est quasi certain c'est que la conception est la même d'autant que l'UG 66 est sortie 9 ans plus tôt.
Hypothèse :
Au début des années 70, Universal Genève a fait faillite et a été racheté par des groupes horloger qui ont stoppé la production de mouvement.
A la même époque, Patek Phillipe cherchait à développer un calibre automatique extra-plat pouvant être intégré dans des montres de soirée.
Il est probable qu'à cette époque, l'équipe d’ingénieurs qui a conçu le calibre 66 est été recrutée par Patek Philippe pour développer le 240 d'où les ressemblances entre les deux calibres.
Cette hypothèse est également émise par bon nombres d'amateurs de vintage.
Merci d'enrichir cette mini-revue si vous avez des informations complémentaires.
JMR
Après le calibre 2121 de la Royal Oak, je m'attaque à un nouveau sujet : l'étrange ressemblance entre les calibres Patek Phillippe 240 et l'Universal Genève 66.
Il s'agit de 2 calibres automatiques à microrotor en voici les caractéristiques :
Le Patek Philippe 240 :
C'est un calibre classé dans le format extra-plat son diamètre est de 27,5 mm pour une hauteur de 2,53 mm.
Il comprend 161 pièces dont 27 rubis et 6 ponts.
Le balancier et du type Gyromax (avec micro masselottes) la fréquence est de 21 600 battements/heure.
La réserve de marche est de 48 heures.
Le rotor est en or 24 carat, il est monté sur un roulement à billes, le remontage est unidirectionnel.
Il a été mis en service en 1975.
Crédit photo : SJX
Le Universal Genève 66 :
Il s'agit là aussi d'un mouvement extra-plat de 28 mm de diamètre pour une hauteur de 2,5 mm.
Il comprend 25 rubis et 6 ponts.
Le balancier est en Glucydur à 3 branches avec une fréquence de 19800 battements/heure.
La réserve de marche est de 46 heures.
Le rotor est en métal lourd doré, il est monté sur roulement à billes, le remontage est bidirectionnel.
Il a été mis en service en 1966.
Maintenant venons en au vif du sujet.
Lorsque l'on regarde attentivement ces deux mouvements on constate que même si la découpe des ponts est différente entre les deux calibres, il y a globalement une ressemblance ne serait-ce qu'au niveau de la disposition des ponts, du rotor et du système de remontage automatique.
Cette impression de ressemblance s'amplifie lorsque l'on se penche sur la disposition des rubis sur la platine.
Ne tournons pas autour du pot il y a clairement une similitude sur l'alignement des trains de rouage avec une légère divergence.
Je ne permettrais pas de dire que le PP 240 est une copie de l'UG 66 mais ce qui est quasi certain c'est que la conception est la même d'autant que l'UG 66 est sortie 9 ans plus tôt.
Hypothèse :
Au début des années 70, Universal Genève a fait faillite et a été racheté par des groupes horloger qui ont stoppé la production de mouvement.
A la même époque, Patek Phillipe cherchait à développer un calibre automatique extra-plat pouvant être intégré dans des montres de soirée.
Il est probable qu'à cette époque, l'équipe d’ingénieurs qui a conçu le calibre 66 est été recrutée par Patek Philippe pour développer le 240 d'où les ressemblances entre les deux calibres.
Cette hypothèse est également émise par bon nombres d'amateurs de vintage.
Merci d'enrichir cette mini-revue si vous avez des informations complémentaires.
JMR