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Curieux destin que celui des Breitling vintage,
Credit : WatchFred
parlez en à des collectionneurs chevronnés, la plupart vous feront la moue, certains marqueront un désintérêt courtois d'autres enfin vous diront que cela ne présente carrément pas d'intérêt...
Et pourtant, examinons les faits,
nous parlons d'une manufacture qui semble avoir la paternité du premier chronographe à 2 poussoirs
dont la légitimité dans le domaine de l'aviation ne fait de doute pour personne,
Credit : Ubik
qui aura été un pionnier d'un des premiers calibres chronographes automatiques
credit : LAO
pour ne citer que quelques points parmi tant d'autres illustrant l'authentique légitimité de cette manufacture dans la production de garde temps aux nombreuses qualités ceci tout au long de son histoire.
Ayant pour ma part goûté aux charmes incontestables de cette manufacture par l'acquisition de 2 pièces au gré des mes voyages horlogers, j'ai eu l'occasion d'aller butiner sur quelques places du Net horloger où les productions la manufacture sont largement discutées.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de WatchFred.
Un collectionneur viennois passionné et érudit à l'enthousiasme débordant, toujours prêt à aider le "Newbie" par des réponses détaillées et documentées, un collectionneur de référence à la tête d'une très impressionnante collection.
Un récent voyage familial m'a mené dans la capitale autrichienne
l'opportunité d'une rencontre qui fut vite bouclée autour d'un long déjeuner en tête à tête.
Sans surprise, Fred est venu lourdement chargé.
Le grand plaisir de cette rencontre mais aussi la trop rare occasion de pouvoir partager un large voyage au sein des productions Breitling vintage ont motivé ce long post.
Comme souvent, si l'appareil photo a crépité, le plaisir de rencontrer ce monsieur délicieux à l'extraordinaire collection m'ont frappés d'une relative amnésie sur les nombreux détails dont j'ai été abreuvé. Je ne peux donc vous donner beaucoup de détails sur les pièces présentées, je vous mets donc les pièces dans l'ordre dans lequel elles m'ont été présentées.
Chronographe primitif à 2 poussoirs en or, proche de celui montré dans la doc plus haut
Chronomat du début des années 40 je crois, une référence que j'aime particulièrement, l'échelle télémétrique rouge centrale est délice
Boom ! 
Duographe, la série de rattrapantes de Breitling ici représenté dans une version en or (la gamme est riche et présente de nombreuses variations)
Je poursuis par un Chronomat également des années 40 je crois, à 3 compteurs cette fois ci
je dois dire que cette pièce réellement extraordinaire m'a bouleversé par son équilibre et son remarquable état de conservation
une série de photos pour lui rendre les honneurs qui sont dus
Chronomat encore, plus tardif celui-là avec une boite en or rose je crois
Ici, une pièce de musée, un très rare Navitimer motorisé en Valjoux 72 à la patine extraordinaire, la force de la patine de cette pièce, son homogénéité et son équilibre m'ont beaucoup émus
Je poursuis par ce 2eme Navitimer plus tardif et "classique"
Ici, une série de "Breiling Premier" je crois, 3 générations rassemblées
Celle-ci, assez primitive comme toujours, les photos sont très cruelles et représentent assez mal la beauté de l'ensemble
une série pour vous montrer son boitier sous différents angles, je dois dire que celui-ci a vraiment attiré mon attention
un diamètre généreux et bien strappé pas doute, ça déboite
la plus tardive (mais est-ce un primier ? la mention AOPA me fait douter... )
je termine cette série par une pièce ultime, celle-ci m'a tellement retournée que j'ai réalisé au retour que je n'avais finalement shooté qu'un wrist shot
regardez moi ce boitier, ces aiguilles brunies, l'équilibre époustouflant de l'ensemble 
Une Datora primitive (?), fin des années 40, début 50 peut-être ? Datora regroupe je crois, les calendriers complets chez Breitling
Une Unitime (série 1, années 50 ?) au cadran 24h + World Time
Passons maintenant aux productions plus tardives
Unitime tardive au visuel décoiffant
au large diamètre de 42 mm je crois
le dial est saisissant
Je poursuis avec cette SuperOcean (de 2eme génération ?), un chronographe de plongée extrêmement intéressant, j'ai malheureusement oublié la nature de sa complication et sa fonction précise
mais le visuel et les différents éléments très originaux qui composent cette pièce sont déjà très forts à mes yeux
SuperOcean encore, plus tardive celle-là et motorisée en Calibre 12
L'exposé serait incomplet sans une oversize de type "pizza box"
celle-ci est représentée par ce Chronomat tardif
au dial toujours aussi saisissant
je dois dire que la carrure m'a bluffé
ces cornes râblées en sont surement une des raisons
curieusement, mon petit poignet l'a assez bien accueillie
TransOcean qui marque fortement certaines caractéristiques des productions des années 70
détail de dial
au poignet
Je termine la série Breitling par cette AVI extraordinaire, produite à peu d'exemplaires je crois et si je me souviens bien (???), il s'agit d'une sorte de production réalisée spécifiquement pour répondre à un cahier des charges de l'armée française qui aura finalement préféré une autre manuf
Le visuel singulier à deux compteurs décentrés
si je me souviens bien, le guichet n’intègre pas un disque de date mais un totalisateur, jamais vu ça nulle part ailleurs
les carrures de ces Breitling n'ont pas fini de m'étonner
détails de fond de boite
une boite là encore à grand diamètre, 42 mm je crois
Mais la passion de WatchFred - comme souvent avec les collectionneurs enthousiastes - ne se borne pas à Breitling, l'ami avait donc apporté dans sa musette quelques autres pièces issues de manufactures tierces trouvées ici et là au gré de ses intenses pérégrinations chronographiques
Je commence avec ce redoutable Jardur cadran blanc, une version rare aussi je crois
Le lien avec Breitling avec évident, cette pièce, primitive et singulière datant des années 40 il me semble a eu sur moi un effet redoutable
diamètre, lunette, aiguilles H/M, gros poussoirs, les détails affriolants sont à l'avenant
Je poursuis avec une autre pièce, d'une manuf que l'ont voit peu souvent, avec cet Excelsior Park (années 50 ?) motorisé par un calibre maison (EP 4 ?)
là encore, le dial est saisissant
il me semble que quelques chronographes contemporains à celui-ci sont sortis de la maison Gallet avec un visuel proche
une très belle ouverture et une efficace simplicité font mouche au poignet
Fred avait mis les petits plats dans les grands en apportant ce calendrier complet (fin des années 40 ?) produit par Heuer, une attention qui m'a beaucoup touchée
Renseignements pris par WatchFred auprès de Jeff Stein de OnTheDash, il semble que cet exemplaire particulier soit non seulement original et dans un état parfait mais aussi la seule version cadran noir connue et visiblement non documentée
les aiguilles feuilles participent à l'esthétique de ce chronographe particulièrement élégant à mes yeux
et, plus rapidement, quelques autres protagonistes qui étaient également de la partie
Enicar
Vixa
Zodiac
Zenith
quelques vues d'ensemble
et le bouquet final
En synthèse, je peux vous dire qu'après cette rencontre, ma vision des Breitling vintage ne sera plus jamais la même.
Si je n'ai pour ma part jamais eu de position condescendante vis à vis des productions de la manufacture, je dois dire que je les ai négligées au moins pour la reconnaissance qu'elles méritent véritablement.
Ayant également des liens étroits avec Ubik, un autre amateur éclairé de Breitling, nous nous sommes posés la question de cette sorte de relatif désamour qui semble frapper la maison de La Chaux de Fonds (avec quand même une exception pour les AVI et les Co-pilot je crois plus quelques autres modèles).
Nous en avons conclus qu'il manquait surement à cette manuf quelques ambassadeurs historiques et romantiques qui sont souvent propres à déchaîner les passions.
Il y a surement d'autres raisons, peut-être avez vous votre avis, peut-être certains amateurs de ces productions viendront ici apporter leur témoignage pour partager avec nous les valeurs qui les animent autour de Breitling ? Ce serait en tout cas un plaisir.
Une chose est sure en tout cas, Breitling a au moins un ambassadeur de tout premier ordre avec WatchFred. C'est effectivement une partie seulement de son étonnante collection qu'il avait apporté pour l'occasion (!!!), mais je peux vous assurer que ses sens de l'enthousiasme et du partage étaient tous là, dans la prolongation de ce qu'on peut voir sur le Net horloger quand on le croise,
Credit : WatchFred
parlez en à des collectionneurs chevronnés, la plupart vous feront la moue, certains marqueront un désintérêt courtois d'autres enfin vous diront que cela ne présente carrément pas d'intérêt...
Et pourtant, examinons les faits,
nous parlons d'une manufacture qui semble avoir la paternité du premier chronographe à 2 poussoirs
dont la légitimité dans le domaine de l'aviation ne fait de doute pour personne,
Credit : Ubik
qui aura été un pionnier d'un des premiers calibres chronographes automatiques
credit : LAO
pour ne citer que quelques points parmi tant d'autres illustrant l'authentique légitimité de cette manufacture dans la production de garde temps aux nombreuses qualités ceci tout au long de son histoire.
Ayant pour ma part goûté aux charmes incontestables de cette manufacture par l'acquisition de 2 pièces au gré des mes voyages horlogers, j'ai eu l'occasion d'aller butiner sur quelques places du Net horloger où les productions la manufacture sont largement discutées.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de WatchFred.
Un collectionneur viennois passionné et érudit à l'enthousiasme débordant, toujours prêt à aider le "Newbie" par des réponses détaillées et documentées, un collectionneur de référence à la tête d'une très impressionnante collection.
Un récent voyage familial m'a mené dans la capitale autrichienne
l'opportunité d'une rencontre qui fut vite bouclée autour d'un long déjeuner en tête à tête.
Sans surprise, Fred est venu lourdement chargé.
Le grand plaisir de cette rencontre mais aussi la trop rare occasion de pouvoir partager un large voyage au sein des productions Breitling vintage ont motivé ce long post.
Comme souvent, si l'appareil photo a crépité, le plaisir de rencontrer ce monsieur délicieux à l'extraordinaire collection m'ont frappés d'une relative amnésie sur les nombreux détails dont j'ai été abreuvé. Je ne peux donc vous donner beaucoup de détails sur les pièces présentées, je vous mets donc les pièces dans l'ordre dans lequel elles m'ont été présentées.
Chronographe primitif à 2 poussoirs en or, proche de celui montré dans la doc plus haut
Chronomat du début des années 40 je crois, une référence que j'aime particulièrement, l'échelle télémétrique rouge centrale est délice
Duographe, la série de rattrapantes de Breitling ici représenté dans une version en or (la gamme est riche et présente de nombreuses variations)
Je poursuis par un Chronomat également des années 40 je crois, à 3 compteurs cette fois ci
je dois dire que cette pièce réellement extraordinaire m'a bouleversé par son équilibre et son remarquable état de conservation
une série de photos pour lui rendre les honneurs qui sont dus
Chronomat encore, plus tardif celui-là avec une boite en or rose je crois
Ici, une pièce de musée, un très rare Navitimer motorisé en Valjoux 72 à la patine extraordinaire, la force de la patine de cette pièce, son homogénéité et son équilibre m'ont beaucoup émus
Je poursuis par ce 2eme Navitimer plus tardif et "classique"
Ici, une série de "Breiling Premier" je crois, 3 générations rassemblées
Celle-ci, assez primitive comme toujours, les photos sont très cruelles et représentent assez mal la beauté de l'ensemble
une série pour vous montrer son boitier sous différents angles, je dois dire que celui-ci a vraiment attiré mon attention
un diamètre généreux et bien strappé pas doute, ça déboite
)
je termine cette série par une pièce ultime, celle-ci m'a tellement retournée que j'ai réalisé au retour que je n'avais finalement shooté qu'un wrist shot
regardez moi ce boitier, ces aiguilles brunies, l'équilibre époustouflant de l'ensemble
Une Datora primitive (?), fin des années 40, début 50 peut-être ? Datora regroupe je crois, les calendriers complets chez Breitling
Une Unitime (série 1, années 50 ?) au cadran 24h + World Time
Passons maintenant aux productions plus tardives
Unitime tardive au visuel décoiffant
au large diamètre de 42 mm je crois
le dial est saisissant
Je poursuis avec cette SuperOcean (de 2eme génération ?), un chronographe de plongée extrêmement intéressant, j'ai malheureusement oublié la nature de sa complication et sa fonction précise
mais le visuel et les différents éléments très originaux qui composent cette pièce sont déjà très forts à mes yeux
SuperOcean encore, plus tardive celle-là et motorisée en Calibre 12
L'exposé serait incomplet sans une oversize de type "pizza box"
celle-ci est représentée par ce Chronomat tardif
au dial toujours aussi saisissant
je dois dire que la carrure m'a bluffé
ces cornes râblées en sont surement une des raisons
curieusement, mon petit poignet l'a assez bien accueillie
TransOcean qui marque fortement certaines caractéristiques des productions des années 70
détail de dial
au poignet
Je termine la série Breitling par cette AVI extraordinaire, produite à peu d'exemplaires je crois et si je me souviens bien (???), il s'agit d'une sorte de production réalisée spécifiquement pour répondre à un cahier des charges de l'armée française qui aura finalement préféré une autre manuf
Le visuel singulier à deux compteurs décentrés
si je me souviens bien, le guichet n’intègre pas un disque de date mais un totalisateur, jamais vu ça nulle part ailleurs
les carrures de ces Breitling n'ont pas fini de m'étonner
détails de fond de boite
une boite là encore à grand diamètre, 42 mm je crois
Mais la passion de WatchFred - comme souvent avec les collectionneurs enthousiastes - ne se borne pas à Breitling, l'ami avait donc apporté dans sa musette quelques autres pièces issues de manufactures tierces trouvées ici et là au gré de ses intenses pérégrinations chronographiques
Je commence avec ce redoutable Jardur cadran blanc, une version rare aussi je crois
Le lien avec Breitling avec évident, cette pièce, primitive et singulière datant des années 40 il me semble a eu sur moi un effet redoutable
diamètre, lunette, aiguilles H/M, gros poussoirs, les détails affriolants sont à l'avenant
Je poursuis avec une autre pièce, d'une manuf que l'ont voit peu souvent, avec cet Excelsior Park (années 50 ?) motorisé par un calibre maison (EP 4 ?)
là encore, le dial est saisissant
il me semble que quelques chronographes contemporains à celui-ci sont sortis de la maison Gallet avec un visuel proche
une très belle ouverture et une efficace simplicité font mouche au poignet
Fred avait mis les petits plats dans les grands en apportant ce calendrier complet (fin des années 40 ?) produit par Heuer, une attention qui m'a beaucoup touchée
Renseignements pris par WatchFred auprès de Jeff Stein de OnTheDash, il semble que cet exemplaire particulier soit non seulement original et dans un état parfait mais aussi la seule version cadran noir connue et visiblement non documentée
les aiguilles feuilles participent à l'esthétique de ce chronographe particulièrement élégant à mes yeux
et, plus rapidement, quelques autres protagonistes qui étaient également de la partie
Enicar
Vixa
Zodiac
Zenith
quelques vues d'ensemble
En synthèse, je peux vous dire qu'après cette rencontre, ma vision des Breitling vintage ne sera plus jamais la même.
Si je n'ai pour ma part jamais eu de position condescendante vis à vis des productions de la manufacture, je dois dire que je les ai négligées au moins pour la reconnaissance qu'elles méritent véritablement.
Ayant également des liens étroits avec Ubik, un autre amateur éclairé de Breitling, nous nous sommes posés la question de cette sorte de relatif désamour qui semble frapper la maison de La Chaux de Fonds (avec quand même une exception pour les AVI et les Co-pilot je crois plus quelques autres modèles).
Nous en avons conclus qu'il manquait surement à cette manuf quelques ambassadeurs historiques et romantiques qui sont souvent propres à déchaîner les passions.
Il y a surement d'autres raisons, peut-être avez vous votre avis, peut-être certains amateurs de ces productions viendront ici apporter leur témoignage pour partager avec nous les valeurs qui les animent autour de Breitling ? Ce serait en tout cas un plaisir.
Une chose est sure en tout cas, Breitling a au moins un ambassadeur de tout premier ordre avec WatchFred. C'est effectivement une partie seulement de son étonnante collection qu'il avait apporté pour l'occasion (!!!), mais je peux vous assurer que ses sens de l'enthousiasme et du partage étaient tous là, dans la prolongation de ce qu'on peut voir sur le Net horloger quand on le croise,
Incontestablement le Mozart de la collection Breiling ! 
Thank you so much Fred, it was a blast !
Thank you so much Fred, it was a blast !
Grand grand merci pour ce magnifique compte rendu qui tombe vraiment à pic et ne fait qu'aiguiser encore plus mon attention sur cette marque..
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- launched in 1952/53, before the Type 20s, some articles on the web attribute an unbranded "military" as "early Auricoste for the French Airforce", but it clearly isn't.
