J'avais toujours bien aimé les Reverso Ultra Thin, mais pas au point de sauter le pas. La seule qui m'avait vraiment titillé était la version or blanc avec son magnifique cadran argenté poudré, mais le prix pour une "simple" Reverso m'avait rebuté.
Ca faisait longtemps que j'avais envie d'une JLC et plus particulièrement d'une Reverso. Celle après laquelle je courrais était la version Chronograph de 1996. Mais après 2 ans de recherches infructueuses je n'y croyais plus. Quand JLC a présenté sa Reverso 1948 en janvier, j'ai tout suite adoré la combinaison cadran blanc/argent et index/aiguilles en acier bleui et je me suis empressé de la commander.
Evidemment, 3 mois plus tard, je trouvais enfin la Reverso chrono tant convoitée. J'ai néanmoins décidé d'honorer ma commande de la 1948 (là aussi il a fallu être patient).
J'ai découvert le modèle "en vrai" en déballant le colis. La forme du boitier est très agréable, très élancé, même si le terme "Ultra Thin" est un peu galvaudé. Le chemin de fer en acier bleui est en relief et accroche le regard. La plupart du temps, les aiguilles et le chemin de fer paraissent noirs. Petite déception au niveau du cadran finement poudré qui s'avère finalement plus blanc qu'argenté.
Le choix d'un bracelet noir donne un côté un peu triste à l'ensemble. J'aurais plutôt vu un bracelet bleu marine (comme sur les premières images du kit média) ou marron. La présence des inserts de rigidification est également un peu perturbante. D'ailleurs, quelle conséquence si on remplace le bracelet dépourvu de ces inserts ?
Du coup, après toutes ses années sans, je me retrouve en très peu de temps avec deux Reverso très différentes.