Source www.worldtempus.com
Les difficultés de la marque Wyler ont précipité la chute de la société.
29 octobre 2009
Nicolas Paratte
Le fabricant de composants horlogers E-Light, sis à Bassecourt, a fermé ses portes. La société fondée en 2003 a déposé le bilan à mi-octobre pour cause d’insolvabilité. Les difficultés rencontrées par l’horloger genevois Wyler, un des principaux clients d’E-Light, ont largement contribué à la détérioration de la situation, explique Andrea Stifanelli, ancien CEO associé avec Joseph Dal Busco.
Tourbillon WT3 Wyler
Spécialisée dans le domaine du laser, de la gravure et de la micro-découpe, la firme jurassienne était à l’origine ce printemps du Poinçon du Jura, nouveau venu dans le monde des certifications horlogères. Ce nouveau label était destiné à un club fermé qui cherchait à se démarquer. Imaginé et conçu par E-Light, il ne pouvait être attribué qu'aux marques qui voulaient intégrer dans leurs montres les mouvements produits par la jeune entreprise. Wyler, notamment, avait certifié son nouveau tourbillon WT3 avec le Poinçon du Jura.
E-Light, qui fabriquait environ 10'000 mouvements par an et qui avait entre autres Louis Vuitton comme client, a employé jusqu’à 15 personnes. Ce sont finalement sept personnes qui ont perdu leur travail lors de la dissolution de la société prononcée par le tribunal de première instance du Jura. Aucun plan social n’a été prévu, indique Achille Renaud, secrétaire syndical chez Unia pour la région Transjurane. Les salaires de septembre et d’octobre seront versés par la caisse d’insolvabilité a-t-il toutefois précisé.
Les difficultés de la marque Wyler ont précipité la chute de la société.
29 octobre 2009
Nicolas Paratte
Le fabricant de composants horlogers E-Light, sis à Bassecourt, a fermé ses portes. La société fondée en 2003 a déposé le bilan à mi-octobre pour cause d’insolvabilité. Les difficultés rencontrées par l’horloger genevois Wyler, un des principaux clients d’E-Light, ont largement contribué à la détérioration de la situation, explique Andrea Stifanelli, ancien CEO associé avec Joseph Dal Busco.
Tourbillon WT3 Wyler
Spécialisée dans le domaine du laser, de la gravure et de la micro-découpe, la firme jurassienne était à l’origine ce printemps du Poinçon du Jura, nouveau venu dans le monde des certifications horlogères. Ce nouveau label était destiné à un club fermé qui cherchait à se démarquer. Imaginé et conçu par E-Light, il ne pouvait être attribué qu'aux marques qui voulaient intégrer dans leurs montres les mouvements produits par la jeune entreprise. Wyler, notamment, avait certifié son nouveau tourbillon WT3 avec le Poinçon du Jura.
E-Light, qui fabriquait environ 10'000 mouvements par an et qui avait entre autres Louis Vuitton comme client, a employé jusqu’à 15 personnes. Ce sont finalement sept personnes qui ont perdu leur travail lors de la dissolution de la société prononcée par le tribunal de première instance du Jura. Aucun plan social n’a été prévu, indique Achille Renaud, secrétaire syndical chez Unia pour la région Transjurane. Les salaires de septembre et d’octobre seront versés par la caisse d’insolvabilité a-t-il toutefois précisé.