Histoire
Origine
Le nom de Speedmaster vient de la lunette tachymétrique du chronographe. La marque hésitait entre Chronomaster, Flightmaster, Speedmaster. La première version du Speedmaster apparut en 1957, elle faisait partie d'un trio de nouveautés partageant un peu la même esthétique et la même technicité : Seamaster (sportive et étanche) et Railmaster (antimagnétique). Elle reposait sur le calibre 321 développé dix ans plus tôt par Lemania. Depuis son lancement, ce produit phare d'Omega a continué à être fabriqué sans discontinuité. En 2007, la marque a ainsi fêté le cinquantenaire du fameux chronographe en mettant plusieurs modèles en séries limitées sur le marché.
Objectif Lune
Dès la fin des années 1950, la conquête spatiale et la course que s'y livraient Américains et Soviétique étaient devenues un centre d'intérêt mondial. Les premiers astronautes, qui demeuraient enfermés dans leur capsule (programme Mercury) utilisaient des montres courantes qui n'avait pas à répondre à des exigences particulières.
Mais avec le programme Gemini, les astronautes étaient appelés à sortir de la capsule et il leur fallait un garde-temps autonome et capable de résister aux conditions spatiales.
En 1962, la Nasa a commencé à tester des montres pouvant résister à des conditions extrêmes (grandes variations de température, de pression, fonctionnement dans l'apesanteur, accélérations (12 g), vibrations, résistance aux chocs, antimagnétisme, étanchéité, etc.).
Plusieurs montres des marques les plus réputées s'affrontèrent. Au final, seul le chronographe Speedmaster Professional d'Omega passa l'ensemble des épreuves. Selon Alan A. Nelson[1] qui a produit une étude qui fait autorité sur l'usage spatial du Speedmaster, la montre retenue par la NASA pour ses tests était un modèle du commerce, acheté dans un magasin de Houston au Texas.
En 1965, le Speedmaster fut choisi pour faire partie de l'équipement standard des missions humaines du programme Gemini. En fait, chaque astronaute portait deux Speedmaster pour « faciliter l'exécution de ses différentes tâches ». Vu ses performances, Omega fut de nouveau sélectionnée pour le programme Apollo. Mais cette fois, il y eut de très grosses pressions des industriels et de l'armée américaine en vue de favoriser un produit national. En particulier, la firme Bulova exerça un lobbying important (le Sénat y consacra plusieurs séances de commission) pour être préférée. Mais finalement, ce fut la firme suisse qui s'imposa malgré tout.
Le 21 juillet 1969, lors de la mission Apollo 11, le Speedmaster fut ainsi le premier garde-temps porté sur la Lune par Buzz Aldrin, le deuxième être humain à y avoir posé le pied. Neil Armstrong avait dû laisser le sien à bord du module lunaire en raison d'une panne de l'ordinateur de bord. Le Speedmaster d'Armstrong est conservé dans les coffres de la Nasa. Par contre, Aldrin s'est fait voler le sien et personne n'en a jamais trouvé la moindre trace.[2]. En Suisse, dès le matin du 21 juillet, Omega célèbre l'événement en déclenchant une campagne publicitaire d'envergure (décoration de vitrines, slogan « Omega Speedmaster, la montre portée par les astronautes américains sur la Lune »[3].
Lors de la mission Apollo 13, à la suite d'une panne à bord du vaisseau spatial, le Speedmaster a également joué un rôle crucial.
Le marketing de la firme utilise cet image d'excellence de fiabilité et produit encore aujourd'hui une copie du modèle original appelé « Moon Watch », « The first and only watch worn on the Moon ».
Un seul nom pour plusieurs montres [modifier]
Depuis sa première apparition, la Speedmaster a connu de nombreuses évolutions et elle a été décliné en plusieurs « lignes » qui présentent de grandes différences non seulement esthétiques, mais également techniques : les calibres de la Speedmaster sont nombreux et assez différents. Par ailleurs, les caractéristiques des modèles incluent, ou non, un verre saphire bombé, un fond saphire, une certification COSC, un mouvement automatique, mécanique ou encore le nouvel échappement co-axial.
On peut distinguer les lignes :
Professional : la « montre de la Lune » est équipée d'un mouvement à remontage manuel uniquement, elle est déclinée en plusieurs modèles plus moins fidèles à l'original:
Calibre 321 : calibre original de la Speedmaster. Il a équipé le Speedmaster jusqu'en 1968, date à laquelle il a été remplacé par le n° 861.
Calibre 861 : à équipé le chronographe depuis 1969.
Calibre 1861 : calibre de la « Moon Watch » actuelle. Utilisé depuis 1997 sur la version la plus proche de l'originale, avec entre autres, un "verre" en plexiglas (hésalite) au lieu du traditionnel saphire.
Calibre 1863 : version raffinée et plus luxueuses du n° 1861. Il équipe la plupart des versions commémoratives, avec fond transparent.
Calibre 1866 : 1863 + complication Phase de lune.
Broad Arrow ;
Legend ;
Day ;
Day Date ;
Reduced ;
etc.
Technique
Les collectionneurs de la « Montre de la Lune » sont nombreux. Plusieurs points font l'objets de polémiques récurrentes :
L'évaluation du changement technique occasionné par le passage du calibre 321 au calibre 861.
À l'origine, en 1957, le Speedmaster était animé par le calibre 321 doté d'une commande centrale par roue à colonne, d'origine Lemania : il a équipé les Speedmaster jusqu'en 1968. En 1969, Omega a l'a remplacé le calibre 861 (également d'origine Lemania) : un chronographe à commande centrale par cames. Il est encore employé de nos jours dans le même modèle, dans ses différentes évolutions : calibres 1861, 1863, 1866. Le 1er modèle lunaire était encore équipé du calibre 321. Dans les missions suivante, ce calibre sera progressivement remplacé par le 861[4].
Bien qu'il reconnaisse que le calibre 861 soit esthétiquement moins réussi que le 321, Marco Richon affirme que le calibre 861 apportait plusieurs améliorations sur l'ancien modèle :
une fréquence plus élevée ((21 600 A/h[5] contre 18 000 A/h) obtenue par un changement du balancier.
la simplification du mécanisme (navette contre roue à colonne, ce qui) induit une amélioration de la fiabilité, de la robustesse, de la durée de vie, une fonctionnement plus doux, et un assemblage plus aisé.
source wikipedia
quelques photos
image omega book
image nasa et internet
pub officiel omega
doc nasa
un 105 012 calibre 321 avec sa boite et ses papiers
perso
un 145 022 de 1969 cal 861 avec jb champion
perso
les bracelets speed
perso
a+
Origine
Le nom de Speedmaster vient de la lunette tachymétrique du chronographe. La marque hésitait entre Chronomaster, Flightmaster, Speedmaster. La première version du Speedmaster apparut en 1957, elle faisait partie d'un trio de nouveautés partageant un peu la même esthétique et la même technicité : Seamaster (sportive et étanche) et Railmaster (antimagnétique). Elle reposait sur le calibre 321 développé dix ans plus tôt par Lemania. Depuis son lancement, ce produit phare d'Omega a continué à être fabriqué sans discontinuité. En 2007, la marque a ainsi fêté le cinquantenaire du fameux chronographe en mettant plusieurs modèles en séries limitées sur le marché.
Objectif Lune
Dès la fin des années 1950, la conquête spatiale et la course que s'y livraient Américains et Soviétique étaient devenues un centre d'intérêt mondial. Les premiers astronautes, qui demeuraient enfermés dans leur capsule (programme Mercury) utilisaient des montres courantes qui n'avait pas à répondre à des exigences particulières.
Mais avec le programme Gemini, les astronautes étaient appelés à sortir de la capsule et il leur fallait un garde-temps autonome et capable de résister aux conditions spatiales.
En 1962, la Nasa a commencé à tester des montres pouvant résister à des conditions extrêmes (grandes variations de température, de pression, fonctionnement dans l'apesanteur, accélérations (12 g), vibrations, résistance aux chocs, antimagnétisme, étanchéité, etc.).
Plusieurs montres des marques les plus réputées s'affrontèrent. Au final, seul le chronographe Speedmaster Professional d'Omega passa l'ensemble des épreuves. Selon Alan A. Nelson[1] qui a produit une étude qui fait autorité sur l'usage spatial du Speedmaster, la montre retenue par la NASA pour ses tests était un modèle du commerce, acheté dans un magasin de Houston au Texas.
En 1965, le Speedmaster fut choisi pour faire partie de l'équipement standard des missions humaines du programme Gemini. En fait, chaque astronaute portait deux Speedmaster pour « faciliter l'exécution de ses différentes tâches ». Vu ses performances, Omega fut de nouveau sélectionnée pour le programme Apollo. Mais cette fois, il y eut de très grosses pressions des industriels et de l'armée américaine en vue de favoriser un produit national. En particulier, la firme Bulova exerça un lobbying important (le Sénat y consacra plusieurs séances de commission) pour être préférée. Mais finalement, ce fut la firme suisse qui s'imposa malgré tout.
Le 21 juillet 1969, lors de la mission Apollo 11, le Speedmaster fut ainsi le premier garde-temps porté sur la Lune par Buzz Aldrin, le deuxième être humain à y avoir posé le pied. Neil Armstrong avait dû laisser le sien à bord du module lunaire en raison d'une panne de l'ordinateur de bord. Le Speedmaster d'Armstrong est conservé dans les coffres de la Nasa. Par contre, Aldrin s'est fait voler le sien et personne n'en a jamais trouvé la moindre trace.[2]. En Suisse, dès le matin du 21 juillet, Omega célèbre l'événement en déclenchant une campagne publicitaire d'envergure (décoration de vitrines, slogan « Omega Speedmaster, la montre portée par les astronautes américains sur la Lune »[3].
Lors de la mission Apollo 13, à la suite d'une panne à bord du vaisseau spatial, le Speedmaster a également joué un rôle crucial.
Le marketing de la firme utilise cet image d'excellence de fiabilité et produit encore aujourd'hui une copie du modèle original appelé « Moon Watch », « The first and only watch worn on the Moon ».
Un seul nom pour plusieurs montres [modifier]
Depuis sa première apparition, la Speedmaster a connu de nombreuses évolutions et elle a été décliné en plusieurs « lignes » qui présentent de grandes différences non seulement esthétiques, mais également techniques : les calibres de la Speedmaster sont nombreux et assez différents. Par ailleurs, les caractéristiques des modèles incluent, ou non, un verre saphire bombé, un fond saphire, une certification COSC, un mouvement automatique, mécanique ou encore le nouvel échappement co-axial.
On peut distinguer les lignes :
Professional : la « montre de la Lune » est équipée d'un mouvement à remontage manuel uniquement, elle est déclinée en plusieurs modèles plus moins fidèles à l'original:
Calibre 321 : calibre original de la Speedmaster. Il a équipé le Speedmaster jusqu'en 1968, date à laquelle il a été remplacé par le n° 861.
Calibre 861 : à équipé le chronographe depuis 1969.
Calibre 1861 : calibre de la « Moon Watch » actuelle. Utilisé depuis 1997 sur la version la plus proche de l'originale, avec entre autres, un "verre" en plexiglas (hésalite) au lieu du traditionnel saphire.
Calibre 1863 : version raffinée et plus luxueuses du n° 1861. Il équipe la plupart des versions commémoratives, avec fond transparent.
Calibre 1866 : 1863 + complication Phase de lune.
Broad Arrow ;
Legend ;
Day ;
Day Date ;
Reduced ;
etc.
Technique
Les collectionneurs de la « Montre de la Lune » sont nombreux. Plusieurs points font l'objets de polémiques récurrentes :
L'évaluation du changement technique occasionné par le passage du calibre 321 au calibre 861.
À l'origine, en 1957, le Speedmaster était animé par le calibre 321 doté d'une commande centrale par roue à colonne, d'origine Lemania : il a équipé les Speedmaster jusqu'en 1968. En 1969, Omega a l'a remplacé le calibre 861 (également d'origine Lemania) : un chronographe à commande centrale par cames. Il est encore employé de nos jours dans le même modèle, dans ses différentes évolutions : calibres 1861, 1863, 1866. Le 1er modèle lunaire était encore équipé du calibre 321. Dans les missions suivante, ce calibre sera progressivement remplacé par le 861[4].
Bien qu'il reconnaisse que le calibre 861 soit esthétiquement moins réussi que le 321, Marco Richon affirme que le calibre 861 apportait plusieurs améliorations sur l'ancien modèle :
une fréquence plus élevée ((21 600 A/h[5] contre 18 000 A/h) obtenue par un changement du balancier.
la simplification du mécanisme (navette contre roue à colonne, ce qui) induit une amélioration de la fiabilité, de la robustesse, de la durée de vie, une fonctionnement plus doux, et un assemblage plus aisé.
source wikipedia
quelques photos
image omega book
image nasa et internet
pub officiel omega
doc nasa
un 105 012 calibre 321 avec sa boite et ses papiers
perso
un 145 022 de 1969 cal 861 avec jb champion
perso
les bracelets speed
perso
a+
Dernière édition par valentin33 le Sam 10 Jan 2009, 14:49, édité 2 fois