J'ai eu le plaisir d'être reçu par Alex de Hour Lounge, pour une présentation de la gamme, et pas forcément que des nouveautés du SIHH, étant assez novice dans ma connaissance de VC.
NB: Mes photos sont de piètre qualité, les éclairages de la salle de conférence, ne se prétait pas à la photo... Désolé.
Voici, présenté par Alex, le mouvement de l'utra-fine 1955:
1.64mm d'épaisseur, sur 20.80mm, 18rubis, 18000a/h pour 30h de RdM.
La montre se paye le luxe d'être également étanche 30mètres... Le boitier est au final au dimension d'un mouvement Unitas, donc 36mm sur 4. Un exploit.
Ma préférée reste, l'autre, l'Ultra-fine auto, dite 1968, ma préférée, il se dégage une tranquillité vintage qui ne peu vous laisser de marbre, j'ai vraiment beaucoup aimé cette montre, même si l'exploit technique est moins mis en avant, mouvement auto de 2.45mm sur 28mm (au passage le diamètre est supérieur à un 28-24), le tout confiné dans un boitier carré de 35.2mm pour une épaisseur totale de 5.5mm.
Mais au porté, c'est le drame, mes jarrets s'accomodent assez mal de cette ultra-fine, ultra-classieusse, pas grave j'irais me consoler avec une Mare Nostrum ou une De Bethune, enfin quand j'aurais les moyens.
Ensuite, ma préférée, portable, la nouvelle déclinaison du chrono Patrimony:
Une nouvelle déclinaison avec énormément de charme, le combo toujours aussi efficace boitier métal blanc/aiguilles dorés, fonctionne toujours aussi bien, c'est en terme d'habillage il égale, voire surpasse, les plus beau chronos de la quadryptique L&S/VC/JlC/PP...
D'autres déclinaisons:
Parait qu'il louche, en fait avec le disposition du chemin de fer, je ne trouve pas, bel exploit.
Et le fameux Lemania5100:
Pour Fred, la fameuse, bi-rétrograde, qui fait un carton en Asie, les vitrimes Macanaises en étaient pleines:
Ensuite, une grande complication, que je n'ais malheureusement pas vu en oeuvre, la Patrimony Traditionnelle calibre 2253.
Superbe présentation bi-rétrograde, de l'heure/minute, l'aiguille du tourbillon indique les secondes.
QP, avec équation du temps, et bien sur 14jours de RdM, au dos:
C'est une montre superlative, à la finition sans faute, en même temps, je continue à préférer VC sur les ultra-fines, ou le chrono Patrimony...
Pas réellement un nouveauté, mais tout de même un tourbillon RM/QP. Excusez du peu.
Enfin, la grosse nouveauté de l'année, les laques, qui remplacent les masques dans la gamme.
Le coffret de 3 est vendu 150000€, contre 300000€ pour le coffret de 4 masques, donc une baisse de prix unitaire, passant de 75000€ à 50000€. Le calibre l'équipant, est le même que celui équipant l'extra-fine 1955.
Une fois n'est pas coutume, je vais vous copié/collé le communiqué de presse, il explique beaucoup mieux que je ne saurais le faire ces montres:
Sur la technique employée:
Bon au final, malgrès un travail de squelettage de folie sur le calibre, ultra-plat et d'autant plus difficile à travailler, malgrès l'impressionante technique du maitre Japonais, qui travaillait en direct au stand VC, je préfère la série des masques, bénéficiant de techniques de finitions encore plus impressionantes, la thématique de préservations des cultures locale me paraissait bien plus universaliste.
Les choix esthétiques, sans doute à cause des couleurs de la laque/soupoudrage, me font penser à Romain Gauthier, pour un prix équivalent, j'irais sans doute chez lui, pour avoir ce type de montre classique décalé.
Gageons, que néanmoins cette série sauras trouver une clientèle Asiatiques, appropriée, friande des montres de VC.
Enfin, une macro de phase de lune VC, pour illustrer le haut degrés de finitions de VC.
Aujourd'hui VC est le seul concurent industriel sérieux en terme de qualité de finitions des montres L&S, les cadrans adoptant un rendu proche de celui des cadrans argent de Saxe de L&S, des index appliqués parfaits, des phases de lunes, peintures, tout est vraiment nickel coté cadran.
Coté mouvement, notamment à cause du Lemania dans le chrono, L&S reste un cran au dessus.
Le SIHH est juste correct pour VC, par rapport aux années précédentes, mais plus que jamais cette maison, est la maison "collectors-friendly", elle propose sur l'ensemble de la gamme des finitions personnalisés, seule maison à ma connaissance à proposer des cadrans personnalisés sur des montres "d'entré de gamme", comptez environ 50% de plus pour ce genre de fantaisie.
Ca demande une certaine ouverture d'esprit, d'être autant à l'écoute des clients, on ne peu que s'en féliciter.
VC à même crée un poste dédié au relation avec les collectionneurs, en la personne d'Alex Ghotbi, qui m'a si aimablement reçu... Merci à lui.
NB: Mes photos sont de piètre qualité, les éclairages de la salle de conférence, ne se prétait pas à la photo... Désolé.
Voici, présenté par Alex, le mouvement de l'utra-fine 1955:
1.64mm d'épaisseur, sur 20.80mm, 18rubis, 18000a/h pour 30h de RdM.
La montre se paye le luxe d'être également étanche 30mètres... Le boitier est au final au dimension d'un mouvement Unitas, donc 36mm sur 4. Un exploit.
Ma préférée reste, l'autre, l'Ultra-fine auto, dite 1968, ma préférée, il se dégage une tranquillité vintage qui ne peu vous laisser de marbre, j'ai vraiment beaucoup aimé cette montre, même si l'exploit technique est moins mis en avant, mouvement auto de 2.45mm sur 28mm (au passage le diamètre est supérieur à un 28-24), le tout confiné dans un boitier carré de 35.2mm pour une épaisseur totale de 5.5mm.
Mais au porté, c'est le drame, mes jarrets s'accomodent assez mal de cette ultra-fine, ultra-classieusse, pas grave j'irais me consoler avec une Mare Nostrum ou une De Bethune, enfin quand j'aurais les moyens.
Ensuite, ma préférée, portable, la nouvelle déclinaison du chrono Patrimony:
Une nouvelle déclinaison avec énormément de charme, le combo toujours aussi efficace boitier métal blanc/aiguilles dorés, fonctionne toujours aussi bien, c'est en terme d'habillage il égale, voire surpasse, les plus beau chronos de la quadryptique L&S/VC/JlC/PP...
D'autres déclinaisons:
Parait qu'il louche, en fait avec le disposition du chemin de fer, je ne trouve pas, bel exploit.
Et le fameux Lemania5100:
Pour Fred, la fameuse, bi-rétrograde, qui fait un carton en Asie, les vitrimes Macanaises en étaient pleines:
Ensuite, une grande complication, que je n'ais malheureusement pas vu en oeuvre, la Patrimony Traditionnelle calibre 2253.
Superbe présentation bi-rétrograde, de l'heure/minute, l'aiguille du tourbillon indique les secondes.
QP, avec équation du temps, et bien sur 14jours de RdM, au dos:
C'est une montre superlative, à la finition sans faute, en même temps, je continue à préférer VC sur les ultra-fines, ou le chrono Patrimony...
Pas réellement un nouveauté, mais tout de même un tourbillon RM/QP. Excusez du peu.
Enfin, la grosse nouveauté de l'année, les laques, qui remplacent les masques dans la gamme.
Le coffret de 3 est vendu 150000€, contre 300000€ pour le coffret de 4 masques, donc une baisse de prix unitaire, passant de 75000€ à 50000€. Le calibre l'équipant, est le même que celui équipant l'extra-fine 1955.
Une fois n'est pas coutume, je vais vous copié/collé le communiqué de presse, il explique beaucoup mieux que je ne saurais le faire ces montres:
Trois ans, neuf motifs, soixante coffrets
Fidèle à l'esprit de la collection Métiers d'Art, la série de montres Métiers d’Art – La symbolique des laques se déclinera sur trois ans, chaque année donnant naissance à un nouveau coffret de trois montres en série limitée à seulement vingt exemplaires.
Chaque volet présentera des motifs choisis pour les cadrans, réalisés avec la technique du maki-e, dans l'immense réservoir symbolique des traditions artistiques d'Extrême-Orient. C'est ainsi que tout motif, qu'ils soient dérivés du monde animal, végétal ou minéral, est porteur de signification et est susceptible d'être combiné avec un autre : des figures divines ou héroïques sont associées à des animaux, ces animaux à des plantes, ces plantes à des vertus ou à des qualités abstraites, etc. Souvent, ces motifs renvoient à des oeuvres littéraires, des poèmes ou encore des légendes.
D’un point de vue horloger, c’est le légendaire calibre extra-plat 1003 qui a été choisi par Vacheron Constantin pour équiper cette série de garde-temps. C’est une version squelette du mouvement construit en or 14 carats que l’on retrouve ici. Toutefois, pour magnifier l’harmonie de l’ensemble et veiller à ce que le travail du maki-e soit bien mis en avant, Vacheron Constantin a été jusqu’à opter pour un traitement ruthénium qui – calmant l’éclat naturel de l’or - offre un effet des plus élégants à la montre. Les glaces saphir sur les deux faces permettent d’admirer les finitions exceptionnelles, notamment le travail d’anglage, réalisées dans les ateliers de la manufacture genevoise.
Quant à la boîte ronde d’une apparente simplicité, elle a été dessinée dans des lignes d’une sobriété exemplaire qui confine à l’épure, respectant l’esprit zen de la collection Métiers d’Art – La symbolique des laques.
Le thème de la longévité
Le premier coffret déclinera le thème de la longévité dans la tradition extrême-orientale avec « Les Trois amis de l'hiver" – Saikan no sanyû 歳寒三友 - le pin, le bambou et le prunier. Ce trio classique de la symbolique chinoise est passé très tôt au Japon où il est tout aussi populaire que dans son pays d'origine. Par leur capacité à résister à la rigueur des grands froids, les "Trois amis de l'hiver" représentent avant tout la longévité. Par extension, ils sont aussi associés à la loyauté d'une amitié survivant aux moments difficiles que symbolise l’hiver.
Les pins sont vénérés pour leur âge et leur force. Ils sont aussi tenus en haute estime car ils restent verts en hiver. Le bambou, quant à lui, est perçu comme un parfait gentleman, souple face aux changements, mais sans jamais abandonner son idéal : dès que la tourmente est passée, il regagne sa position initiale. Quant au prunier, il est respecté parce qu’il est le premier arbre à fleurir encore au coeur de l’hiver, et qu’il est l’arbre fruitier à la plus longue vie. L’idéal de l’homme lettré chinois et japonais était d’être “fort comme le pin, résistant comme le bambou et pur comme le prunier”.
La montre Pin et Grue - Matsu to tsuru 松と鶴
Au Japon, le pin a de tous temps été prisé pour son bois et pour la beauté de ses formes tortueuses. Il n’en reste pas moins que son rôle proéminent dans l’art et la littérature reflète en large part des traditions adoptées du continent. Ces traditions sont fortement inspirées par le fait que le pin est un arbre à feuillage persistant, et par conséquent associé à la longévité et la constance. L’art chinois et l’art japonais considèrent donc le pin comme faisant partie des plantes perçues comme vertueuses, comme le symbole de l’hiver et du Nouvel An, et comme le symbole premier de la longévité et même de l’immortalité.
La grue elle-aussi, tout comme le pin, est depuis toujours symbole de longévité et de noble élégance. Aux côtés du phénix, elle est l’un des oiseaux les plus auréolés de mythe et de mystère des traditions extrême-orientales. Non seulement elle est dite pouvoir vivre jusqu’à un âge fabuleux, mais dès sa 600ème année, être capable de ne vivre que d’eau fraîche. En outre, au seuil de sa 2000ème année, son plumage échange sa blancheur immaculée pour un noir profond. La grue est aussi l’un des messagers aériens des immortels taoïques. Au Japon, la grue ajoute à son caractère mythique une dimension purement esthétique liée à la beauté de son plumage. L’arrivée saisonnière des grues venues passer l’hiver au Japon était accueillie avec joie, et considérée comme augure de prospérité. Pour toutes ces raisons, les grues jouissaient jadis de la protection impériale. Elles étaient réservées pour le seul plaisir de l’Empereur, et jusqu’à la restauration de Meiji en 1868, il était interdit de les chasser.
La montre Prunier et Rossignol Japonais - Ume to uguisu 梅と鴬
Le prunier est connu avant tout pour l’éclosion au cœur de l’hiver de ses délicates fleurs blanches à peine teintées de rose. Leur parfum subtil se répand au plus froid des mois d’hiver, et fait naître les premiers espoirs de printemps. Bien que ni le prunier, ni ses fleurs, ne soient d’une magnificence particulière, ils sont d’un caractère si frais et si exquis qu’ils enchantent l’esprit au milieu de la désolation de l’hiver. Le prunier sert ainsi de métaphore à la beauté intérieure et l’humilité face à l’adversité du monde.
L’association du prunier et du rossignol japonais semble être un développement plus particulièrement japonais. Ils sont tous deux les premiers messagers du printemps : le premier chant du rossignol japonais est appelé « premier son de l’année», hatsune 初音. Les références poétiques où prunier et rossignol japonais sont associés sont innombrables. Souvent, elles sont aussi associées à la neige, puisque les pruniers fleurissent souvent si tôt que les fleurs de prunier semblent se confondre avec les flocons de neige.
La montre Bambou et Moineau - Take to suzume 竹と雀
Pour le taoïsme, et dans une moindre mesure le bouddhisme, le bambou à la structure tubulaire symbolise la notion de vacuité. De même que le tao, la voie s’élève de la vacuité et y retourne, le coeur du bambou est fait de vide. Ce vide, ou cet espace, est aussi le symbole de la tolérance et de l’ouverture d’esprit. Quant à la souplesse et la résistance du bambou, elles représentent l’intégrité par leur capacité à plier sans se rompre.
Même s’il ne vit pas aussi vieux que le pin, le bambou est lui aussi associé à la longévité. En effet, si une pousse de bambou prise par elle-même ne vit pas longtemps, un bosquet tout entier peut naître d’une seule pousse. De même, les bambous meurent après avoir fleuris, mais nombre d’entre eux ne fleurissent qu’une seule fois par siècle, ce qui fait malgré tout d’eux, des vieillards d’âge respectable.
Les bosquets de bambous font des nichoirs particulièrement attrayants pour les colonies de moineaux. En dépit de son agitation et de son caractère parfois querelleur, le moineau est considéré comme un symbole de loyauté au Japon. En effet, il ne cesse de chanter “chû, chû, chû!” – “sois loyal, loyal, loyal!”. Dans les recueils de légendes populaires, le moineau est souvent représenté comme fortement imbu du sens de l’honneur et du devoir. L’association du bambou et du moineau figure aussi fréquemment dans les peintures du bouddhisme Zen, où le bambou signifie l’idéal d’éveil et de libération des attaches mondaines, et le moineau la spontanéité et la joie de vivre.
Sur la technique employée:
Qu’est ce que le maki-e ?
Maki-e 蒔絵 - qui veut dire "image semée" - représente la technique la plus sophistiquée de l’art de la laque, désignant un travail décoratif où la poussière d'or ou d'argent est délicatement saupoudrée sur de la laque encore humide, généralement noire, pour créer le motif.
La laque provient de la sève de l'arbre à laque Rhus verniciflua. Apparenté au sumac vénéneux, il vient à l'origine des hauts plateaux d'Asie centrale ou du Tibet. Aujourd'hui, l'arbre à laque ne pousse qu'en Chine du Sud, en Corée, au Vietnam et au Japon, mais il semble qu'il aurait été jadis beaucoup plus répandu. En japonais, le nom de la matière et celui de l'arbre se confondent : urushi 漆. L'idéogramme composé des clés de l'arbre et de l'eau de l'homme donne une image fidèle de ce qu'il décrit.
Bon au final, malgrès un travail de squelettage de folie sur le calibre, ultra-plat et d'autant plus difficile à travailler, malgrès l'impressionante technique du maitre Japonais, qui travaillait en direct au stand VC, je préfère la série des masques, bénéficiant de techniques de finitions encore plus impressionantes, la thématique de préservations des cultures locale me paraissait bien plus universaliste.
Les choix esthétiques, sans doute à cause des couleurs de la laque/soupoudrage, me font penser à Romain Gauthier, pour un prix équivalent, j'irais sans doute chez lui, pour avoir ce type de montre classique décalé.
Gageons, que néanmoins cette série sauras trouver une clientèle Asiatiques, appropriée, friande des montres de VC.
Enfin, une macro de phase de lune VC, pour illustrer le haut degrés de finitions de VC.
Aujourd'hui VC est le seul concurent industriel sérieux en terme de qualité de finitions des montres L&S, les cadrans adoptant un rendu proche de celui des cadrans argent de Saxe de L&S, des index appliqués parfaits, des phases de lunes, peintures, tout est vraiment nickel coté cadran.
Coté mouvement, notamment à cause du Lemania dans le chrono, L&S reste un cran au dessus.
Le SIHH est juste correct pour VC, par rapport aux années précédentes, mais plus que jamais cette maison, est la maison "collectors-friendly", elle propose sur l'ensemble de la gamme des finitions personnalisés, seule maison à ma connaissance à proposer des cadrans personnalisés sur des montres "d'entré de gamme", comptez environ 50% de plus pour ce genre de fantaisie.
Ca demande une certaine ouverture d'esprit, d'être autant à l'écoute des clients, on ne peu que s'en féliciter.
VC à même crée un poste dédié au relation avec les collectionneurs, en la personne d'Alex Ghotbi, qui m'a si aimablement reçu... Merci à lui.