Incontestablement, le chronographe 5170J fut une des stars du Salon de Bâle 2010. En effet, cette montre était très attendue car étant le premier chronographe pour homme à profiter du tout nouveau calibre de manufacture de Patek, le CH 29-535 PS, ce calibre ayant déjà été utilisé dans le cadre du chronographe pour femme 7071.
Le 5170J a surpris lors de sa présentation par le contraste qu'il provoque par rapport au précédent chronographe à remontage manuel, le 5070. Nous ne sommes clairement pas dans une évolution de ce dernier, le 5170J tranche avec son prédécesseur par sa taille plus contenue, sa finesse et surtout son style clairement inspiré du passé et des chronographes des années 40 et 50.
Grâce à un rapport diamètre du calibre (près de 30mm) / diamètre du boîtier (39mm) tout à fait satisfaisant, le 5170J présente un bel équilibre même si je regrette que les compteurs coupent légèrement la graduation. Autre différence par rapport au 5070: l'échelle tachymétrique est ici remplacée par une échelle pulsométrique déterminée sur une base de 15 pulsations.
Le cadran est donc extrêmement classique, trop peut-être pour ceux qui auraient apprécié un peu plus d'audace. Son exécution est sans faille et les index et chiffres romains apportent du relief. La couleur de la trotteuse du chronographe tranche également, Patek ayant souhaité utiliser des codes couleurs différents entre les fonctions du chronographe et l'affichage de l'heure.
Le grand atout du 5170J provient des performances du calibre CH 29-535 PS. Grâce à l'expérience acquise lors des travaux et modifications effectués sur le calibre Lemania, Patek a su développer un calibre entièrement nouveau aux spécificités fort intéressantes. Sa fréquence est ainsi de 4 hz (le CH 27-70 basé sur le Lemania a une fréquence de 2,5hz), sa réserve de marche de 65 heures et il propose un compteur des minutes à saut instantané. Sa finesse (5,35mm) contribue à l'élégance du boîtier. Vous noterez, bien entendu, l'utilisation du poinçon Patek Philippe en lieu et place du poinçon de Genève. Mais toujours dans le respect des critères de ce dernier, la roue à colonne est masquée. La finition est irréprochable à savoir raffinée et discrète dans la pure tradition de Patek:
Le sentiment d'équilibre prédomine évidemment lorsque nous mettons la montre au poignet: le diamètre est idéal dans un contexte de montre habillée et les compteurs sont suffisamment éloignés du centre pour éviter les effets de "montre qui louche" propres aux chronographes qui utilisent des calibres trop petits pour leurs boîtiers.
Le chronographe 5170J est donc une belle réalisation de la part de Patek Philippe. Son élégance et les performances de son calibre le rendent très séduisant. Bien évidemment, nous pouvons regretter l'absence de prise de risque en terme esthétique et le sentiment, finalement, que cette montre a été dessinée il y a 60 ans (sentiment renforcé par le boîtier uniquement disponible en or jaune). Le chronographe 5070 n'était pas exempt de reproches mais il présentait peut-être un caractère plus affirmé que celui-ci. Malgré cela, les atouts bien réels du 5170J le positionne déjà parmi les références des chronographes à remontage manuel de haute horlogerie.
Le 5170J a surpris lors de sa présentation par le contraste qu'il provoque par rapport au précédent chronographe à remontage manuel, le 5070. Nous ne sommes clairement pas dans une évolution de ce dernier, le 5170J tranche avec son prédécesseur par sa taille plus contenue, sa finesse et surtout son style clairement inspiré du passé et des chronographes des années 40 et 50.
Grâce à un rapport diamètre du calibre (près de 30mm) / diamètre du boîtier (39mm) tout à fait satisfaisant, le 5170J présente un bel équilibre même si je regrette que les compteurs coupent légèrement la graduation. Autre différence par rapport au 5070: l'échelle tachymétrique est ici remplacée par une échelle pulsométrique déterminée sur une base de 15 pulsations.
Le cadran est donc extrêmement classique, trop peut-être pour ceux qui auraient apprécié un peu plus d'audace. Son exécution est sans faille et les index et chiffres romains apportent du relief. La couleur de la trotteuse du chronographe tranche également, Patek ayant souhaité utiliser des codes couleurs différents entre les fonctions du chronographe et l'affichage de l'heure.
Le grand atout du 5170J provient des performances du calibre CH 29-535 PS. Grâce à l'expérience acquise lors des travaux et modifications effectués sur le calibre Lemania, Patek a su développer un calibre entièrement nouveau aux spécificités fort intéressantes. Sa fréquence est ainsi de 4 hz (le CH 27-70 basé sur le Lemania a une fréquence de 2,5hz), sa réserve de marche de 65 heures et il propose un compteur des minutes à saut instantané. Sa finesse (5,35mm) contribue à l'élégance du boîtier. Vous noterez, bien entendu, l'utilisation du poinçon Patek Philippe en lieu et place du poinçon de Genève. Mais toujours dans le respect des critères de ce dernier, la roue à colonne est masquée. La finition est irréprochable à savoir raffinée et discrète dans la pure tradition de Patek:
Le sentiment d'équilibre prédomine évidemment lorsque nous mettons la montre au poignet: le diamètre est idéal dans un contexte de montre habillée et les compteurs sont suffisamment éloignés du centre pour éviter les effets de "montre qui louche" propres aux chronographes qui utilisent des calibres trop petits pour leurs boîtiers.
Le chronographe 5170J est donc une belle réalisation de la part de Patek Philippe. Son élégance et les performances de son calibre le rendent très séduisant. Bien évidemment, nous pouvons regretter l'absence de prise de risque en terme esthétique et le sentiment, finalement, que cette montre a été dessinée il y a 60 ans (sentiment renforcé par le boîtier uniquement disponible en or jaune). Le chronographe 5070 n'était pas exempt de reproches mais il présentait peut-être un caractère plus affirmé que celui-ci. Malgré cela, les atouts bien réels du 5170J le positionne déjà parmi les références des chronographes à remontage manuel de haute horlogerie.