par cda Lun 01 Nov 2010, 16:59
Apparemment les vendeurs étaient vraiment des amateurs au sens péjoratif du terme (en matiere de connaissances horlogères, pas en matière de braquage, où ils sont plutôt bons).
Le malheur (si on peut dire), c'est que du coup le casse semble non commandité, et que les pièces risquent d'avoir été vendues à la sauvette sans aucun discernement, à d'autres voyous sans doute pas beaucoup plus éclairés...
Contrairement à des Royal Oak ou à d'autres pièces modernes quelconques (facilement monnayables à d'autres voyous en mal de reconnaissance au niveau du poignet), ces chef d'œuvres historiques risquent bien de passer à la trappe pour toujours (vendues à la casse, en tous cas pas à des collectionneurs-renégats, ou détruites faute de pouvoir les écouler).
Autant le casse JLC (qui portait sur des pièces contemporaines, facilement reproductibles et sans 'histoire' encore faite) ne m'émouvait pas trop (à la limite, c'est une question d'assurances pour rentrer dans ses frais), autant celui d'AP, qui semble porter en partie sur des pièces anciennes, est une perte d'ordre autre que simplement financier.
Espérons que comme pour la romanesque histoire du casse Breguet on les retrouve intactes et ensemble dans quelques temps...