A travers cette Villeret Réserve de Marche, Blancpain prouve qu'il est possible de donner un soupçon d'originalité à une montre réputée pour sa sobriété tout en préservant son raffinement. Et pourtant l'exercice n'est pas simple: nous savons tous que le moindre détail peut casser l'harmonie d'un dessin.
La difficulté pour Blancpain consistait à faire évoluer l'esthétique on ne peut plus épurée de la Villeret deux aiguilles en apposant sur le cadran un indicateur de réserve de marche. Cet indicateur s'avère très utile compte tenu de l'utilisation du calibre 4053 (en fait un Frédéric Piguet 11.50), qui se caractérise par son double-barillet permettant une réserve de marche de près de 100 heures. Il est dissimulé par le fond plein du boîtier.
Blancpain, afin de respecter les indexes de la montre, a affiché la réserve de marche en nombre de jours par des chiffres romains. Le zéro n'existant pas dans cette numérotation, la manufacture du Brassus a fait le choix de le représenter par un petit carré qui tout en étant discret... se remarque. Toujours dans le même esprit, le 4 de la réserve de marche s'écrit de la même façon que pour les indexes (IIII). Cela crée une dynamique sur le cadran: chaque chiffre est plus large que le précédent, l'ensemble dessinant une jolie courbe visuellement intuitive pour le propriétaire de la montre.
Pour le reste, nous retrouvons les éléments traditionnels de la collection Villeret dont ses fameuses aiguilles fines en feuille de sauge qui affichent le temps sur le cadran opalin.
De par son ouverture de cadran, la montre semble plus grande qu'elle n'est réellement (le boîtier en or rouge a un diamètre de 40mm tout de même!) mais grâce à son épaisseur (10,5mm), elle évite l'effet oeuf sur le plat. Blancpain l'affuble de la dénomination "ultra-plate", elle ne l'est pas vraiment et dans ce contexte, c'est mieux ainsi. Côté confort au poignet, il n'y a rien de spécial à souligner, le poids reste mesuré et la montre se positionne bien.
Cette Villeret est donc une montre très séduisante grâce à la parfaite intégration de l'indicateur de réserve de marche. Malgré le côté statique de son cadran (il n'y a pas de trotteuse), elle séduit par la qualité de sa présentation. Les amateurs qui regrettent l'automatisme du calibre pourront s'orienter vers le modèle 8 jours qui n'a cependant pas la même subtilité dans l'organisation de son cadran.
Un grand merci à l'équipe de Hall of Time à Bruxelles.
La difficulté pour Blancpain consistait à faire évoluer l'esthétique on ne peut plus épurée de la Villeret deux aiguilles en apposant sur le cadran un indicateur de réserve de marche. Cet indicateur s'avère très utile compte tenu de l'utilisation du calibre 4053 (en fait un Frédéric Piguet 11.50), qui se caractérise par son double-barillet permettant une réserve de marche de près de 100 heures. Il est dissimulé par le fond plein du boîtier.
Blancpain, afin de respecter les indexes de la montre, a affiché la réserve de marche en nombre de jours par des chiffres romains. Le zéro n'existant pas dans cette numérotation, la manufacture du Brassus a fait le choix de le représenter par un petit carré qui tout en étant discret... se remarque. Toujours dans le même esprit, le 4 de la réserve de marche s'écrit de la même façon que pour les indexes (IIII). Cela crée une dynamique sur le cadran: chaque chiffre est plus large que le précédent, l'ensemble dessinant une jolie courbe visuellement intuitive pour le propriétaire de la montre.
Pour le reste, nous retrouvons les éléments traditionnels de la collection Villeret dont ses fameuses aiguilles fines en feuille de sauge qui affichent le temps sur le cadran opalin.
De par son ouverture de cadran, la montre semble plus grande qu'elle n'est réellement (le boîtier en or rouge a un diamètre de 40mm tout de même!) mais grâce à son épaisseur (10,5mm), elle évite l'effet oeuf sur le plat. Blancpain l'affuble de la dénomination "ultra-plate", elle ne l'est pas vraiment et dans ce contexte, c'est mieux ainsi. Côté confort au poignet, il n'y a rien de spécial à souligner, le poids reste mesuré et la montre se positionne bien.
Cette Villeret est donc une montre très séduisante grâce à la parfaite intégration de l'indicateur de réserve de marche. Malgré le côté statique de son cadran (il n'y a pas de trotteuse), elle séduit par la qualité de sa présentation. Les amateurs qui regrettent l'automatisme du calibre pourront s'orienter vers le modèle 8 jours qui n'a cependant pas la même subtilité dans l'organisation de son cadran.
Un grand merci à l'équipe de Hall of Time à Bruxelles.