Le nombre de nouveautés présentées par Hublot fut tellement large que j'avais un peu de mal à m'y retrouver à la fin...
Très brièvement, voici mon compte-rendu que j'ai structuré en 3 parties:
1) les montres à calibre ETA ou assimilés
On commence avec cette Big Bang Leopard déclinée en 3 versions et d'un diamètre de 41mm:
La Black Green est une collection que j'aime bien, je trouve que le mélange de couleurs est plutôt réussi:
Les Black & White Caviar en céramique.
Autant je n'ai pas accroché à la blanche qui m'a donné le sentiment d'une montre en plastique, autant la noire m'a séduit grâce à ses magnifiques reflets de lumière:
Nouveauté d'importance pour Hublot, la King Power 4000. Cette montre de plongée au design que l'on va qualifier de "puissant" (cf le protège couronne) ne fait pas dans la demi-mesure.
Malheureusement, je trouve que cet excès ne lui va pas: je la trouve trop imposante, lourde... et pas flatteuse au poignet.
En titane:
En carbone (plus confortable):
De retour vers des Big Bang plus classiques avec ces 2 modèles céramique. La bleue est vraiment pas mal du tout, la couleur passe très bien, ni agressive, ni voyante, juste ce qu'il faut pour être original sans que cela flashe:
2) Unico
La King Power Magic Unico utilise donc le mouvement maison. Et ce mouvement apporte 2 plus:
- un plus en comportement (il est plus agréable que le 7750)
- un plus esthétique: la roue à colonne est située côté cadran et en retournant la montre, la présentation plus technique correspond mieux au style de la montre
Un très bon point donc.
Quand à la montre, imposante, elle passe vraiment bien au poignet. On est loin de la plongeuse, on retrouve les bons côtés de Hublot en matière de confort.
3) Masterpieces
Ce sont les deux montres qui se situent au sommet de la collection.
Je ne vais pas tourner autour du pot: les deux m'ont déçu.
La MP-02 n'est pas à franchement parler une nouveauté, c'est le redesign de la clé du temps de la confrérie horlogère vue il y a deux ans.
Le nouveau design la rend plus visible, elle gagne aussi en fluidité et en confort. Le problème de la montre réside en fait que la complication n'est pas ludique pour deux sous.
En accélérant ou en ralentissant le temps, il faut... du temps pour se rendre compte de l'effet. Il n'y a pas vraiment un effet visuel instantané. Si vous prenez la temps suspendu d'Hermes, en une pression, vous basculez dans une autre dimension temporelle, hors de tout repère. Et c'est immédiat. Ici, vous changez de dimension... et puis rien ne se passe vraiment finalement. C'est techniquement impressionnant... mais pas magique. Bref une déception pour moi et la preuve que pour faire une montre décalée, la démonstration technique n'est ni suffisante... ni nécessaire. Et puis, soyons clairs: au bout de deux ans, l'effet de surprise est retombé.
La MP-01 est elle aussi impressionnante techniquement: il s'agit d'un mouvement chrono à 3 barillets, monopoussoir.
De ce côté là, aucun reproche à faire.
Mais j'ai trouvé la montre manquant de finesse dans son dessin, une sorte de Richard Mille un peu empotée.
Il y a cependant des bonnes idées comme les index qui se prolongent sur le boîtier. Mais l'ensemble dégage un sentiment de lourdeur esthétique. Dommage, le potentiel était réel.
Je repars donc avec un double sentiment:
- dans les domaines qu'il maîtrise, Hublot a présenté un travail solide, de qualité (cf l'Aerobang Cermet que l'on ne voit pas dans le compte-rendu) et l'Unico apporte un plus.
- mais lorsqu'ils s'aventurent dans de nouvelles directions, le résultat est moins convainquant à mes yeux. Mais au moins, Hublot essaye et j'espère bien qu'ils vont continuer pour sortir de la prédominance de la Big Bang. Il y aura forcément des réussites à venir.
Un grand merci à l'équipe Hublot pour l'excellent accueil sur le stand.
Très brièvement, voici mon compte-rendu que j'ai structuré en 3 parties:
1) les montres à calibre ETA ou assimilés
On commence avec cette Big Bang Leopard déclinée en 3 versions et d'un diamètre de 41mm:
La Black Green est une collection que j'aime bien, je trouve que le mélange de couleurs est plutôt réussi:
Les Black & White Caviar en céramique.
Autant je n'ai pas accroché à la blanche qui m'a donné le sentiment d'une montre en plastique, autant la noire m'a séduit grâce à ses magnifiques reflets de lumière:
Nouveauté d'importance pour Hublot, la King Power 4000. Cette montre de plongée au design que l'on va qualifier de "puissant" (cf le protège couronne) ne fait pas dans la demi-mesure.
Malheureusement, je trouve que cet excès ne lui va pas: je la trouve trop imposante, lourde... et pas flatteuse au poignet.
En titane:
En carbone (plus confortable):
De retour vers des Big Bang plus classiques avec ces 2 modèles céramique. La bleue est vraiment pas mal du tout, la couleur passe très bien, ni agressive, ni voyante, juste ce qu'il faut pour être original sans que cela flashe:
2) Unico
La King Power Magic Unico utilise donc le mouvement maison. Et ce mouvement apporte 2 plus:
- un plus en comportement (il est plus agréable que le 7750)
- un plus esthétique: la roue à colonne est située côté cadran et en retournant la montre, la présentation plus technique correspond mieux au style de la montre
Un très bon point donc.
Quand à la montre, imposante, elle passe vraiment bien au poignet. On est loin de la plongeuse, on retrouve les bons côtés de Hublot en matière de confort.
3) Masterpieces
Ce sont les deux montres qui se situent au sommet de la collection.
Je ne vais pas tourner autour du pot: les deux m'ont déçu.
La MP-02 n'est pas à franchement parler une nouveauté, c'est le redesign de la clé du temps de la confrérie horlogère vue il y a deux ans.
Le nouveau design la rend plus visible, elle gagne aussi en fluidité et en confort. Le problème de la montre réside en fait que la complication n'est pas ludique pour deux sous.
En accélérant ou en ralentissant le temps, il faut... du temps pour se rendre compte de l'effet. Il n'y a pas vraiment un effet visuel instantané. Si vous prenez la temps suspendu d'Hermes, en une pression, vous basculez dans une autre dimension temporelle, hors de tout repère. Et c'est immédiat. Ici, vous changez de dimension... et puis rien ne se passe vraiment finalement. C'est techniquement impressionnant... mais pas magique. Bref une déception pour moi et la preuve que pour faire une montre décalée, la démonstration technique n'est ni suffisante... ni nécessaire. Et puis, soyons clairs: au bout de deux ans, l'effet de surprise est retombé.
La MP-01 est elle aussi impressionnante techniquement: il s'agit d'un mouvement chrono à 3 barillets, monopoussoir.
De ce côté là, aucun reproche à faire.
Mais j'ai trouvé la montre manquant de finesse dans son dessin, une sorte de Richard Mille un peu empotée.
Il y a cependant des bonnes idées comme les index qui se prolongent sur le boîtier. Mais l'ensemble dégage un sentiment de lourdeur esthétique. Dommage, le potentiel était réel.
Je repars donc avec un double sentiment:
- dans les domaines qu'il maîtrise, Hublot a présenté un travail solide, de qualité (cf l'Aerobang Cermet que l'on ne voit pas dans le compte-rendu) et l'Unico apporte un plus.
- mais lorsqu'ils s'aventurent dans de nouvelles directions, le résultat est moins convainquant à mes yeux. Mais au moins, Hublot essaye et j'espère bien qu'ils vont continuer pour sortir de la prédominance de la Big Bang. Il y aura forcément des réussites à venir.
Un grand merci à l'équipe Hublot pour l'excellent accueil sur le stand.