Parfois on se dit qu'il ne manque pas grand chose pour qu'une montre soit vraiment réussie. Ici c'est plutôt l'inverse: il y a un détail qui la plombe.
Et pourtant, l'histoire de cette Capeland Flyback, nouveauté du SIHH 2011, commence plutôt bien. Inspirée par une Baume et Mercier Monopoussoir de la fin des années 40, elle surfe allègrement sur la vague néo-rétro. Son cadran combine avec beaucoup de bonheur les deux échelles, télémétrique et tachymétrique pour recréer ce design si particulier des chronographes de l'époque. L'échelle en spirale remplit le cadran sans le surcharger et lui donne un côté équilibré. Les aiguilles apportent une touche d'élégance et se marient parfaitement avec les indications du cadran.
Le boîtier est lui aussi plutôt réussi avec une forme galbée qui tente de faire oublier son diamètre (44mm) et son épaisseur (16,5mm!!!) imposants. La couronne et les poussoirs ne font pas non plus dans la demi-mesure mais restent cohérents avec le boîtier. Les cornes, relativement courtes et incurvées réduisent la perception de la taille.
Le mouvement est plutôt original pour une Baume et Mercier: il s'agit d'un Lajoux-Perret 8147-2 qui change des traditionnels mouvements que l'on retrouve dans les chronographes de la marque. Le mouvement est sommairement fini (quel dommage cependant ces vis bleuies hors de contexte!) mais il dégage un très joli sentiment de profondeur. De plus, détail d'importance: il est flyback ce qui n'est finalement pas si courant. Il possède une réserve de marche de 48 heures et une fréquence de 4hz.
Cadran au charme vintage, jolies aiguilles, boîtier réussi, mouvement original, mais alors qu'est-ce qui cloche? Malheureusement, il a fallu que Baume et Mercier prenne la décision de mettre un guichet de date sur le cadran. Certes, de très nombreux clients ne peuvent se passer de la date. Mais après tout, la gamme de Baume et Mercier possède déjà des chronographes avec date alors pourquoi insister avec ce chronographe Capeland? Car le résultat est là: la taille du calibre étant ce qu'elle est dans ce boîtier de 44mm, le guichet de date est si mal positionné qu'il coupe l'échelle tachymétrique. Une vraie catastrophe tant du point de vue pratique qu'esthétique. Et voilà comment un détail, un seul, gâche une montre qui n'est pas dénuée d'atouts par ailleurs.
Avec cette Capeland Flyback, Baume et Mercier souhaite incontestablement "monter en gamme" et donner une image plus valorisante de sa collection. Du point de vue qualitatif, le résultat est atteint: cette Capeland navigue bien au-dessus du reste de la collection. D'ailleurs, la qualité du package (l'écrin est superbe) s'inscrit dans cette même démarche. C'est la raison pour laquelle cela rend cette histoire de guichet de date encore plus frustrante!
A noter que la Capeland Flyback est également disponible en or rose.
Merci à l'équipe de Hall of Time à Bruxelles.
Et pourtant, l'histoire de cette Capeland Flyback, nouveauté du SIHH 2011, commence plutôt bien. Inspirée par une Baume et Mercier Monopoussoir de la fin des années 40, elle surfe allègrement sur la vague néo-rétro. Son cadran combine avec beaucoup de bonheur les deux échelles, télémétrique et tachymétrique pour recréer ce design si particulier des chronographes de l'époque. L'échelle en spirale remplit le cadran sans le surcharger et lui donne un côté équilibré. Les aiguilles apportent une touche d'élégance et se marient parfaitement avec les indications du cadran.
Le boîtier est lui aussi plutôt réussi avec une forme galbée qui tente de faire oublier son diamètre (44mm) et son épaisseur (16,5mm!!!) imposants. La couronne et les poussoirs ne font pas non plus dans la demi-mesure mais restent cohérents avec le boîtier. Les cornes, relativement courtes et incurvées réduisent la perception de la taille.
Le mouvement est plutôt original pour une Baume et Mercier: il s'agit d'un Lajoux-Perret 8147-2 qui change des traditionnels mouvements que l'on retrouve dans les chronographes de la marque. Le mouvement est sommairement fini (quel dommage cependant ces vis bleuies hors de contexte!) mais il dégage un très joli sentiment de profondeur. De plus, détail d'importance: il est flyback ce qui n'est finalement pas si courant. Il possède une réserve de marche de 48 heures et une fréquence de 4hz.
Cadran au charme vintage, jolies aiguilles, boîtier réussi, mouvement original, mais alors qu'est-ce qui cloche? Malheureusement, il a fallu que Baume et Mercier prenne la décision de mettre un guichet de date sur le cadran. Certes, de très nombreux clients ne peuvent se passer de la date. Mais après tout, la gamme de Baume et Mercier possède déjà des chronographes avec date alors pourquoi insister avec ce chronographe Capeland? Car le résultat est là: la taille du calibre étant ce qu'elle est dans ce boîtier de 44mm, le guichet de date est si mal positionné qu'il coupe l'échelle tachymétrique. Une vraie catastrophe tant du point de vue pratique qu'esthétique. Et voilà comment un détail, un seul, gâche une montre qui n'est pas dénuée d'atouts par ailleurs.
Avec cette Capeland Flyback, Baume et Mercier souhaite incontestablement "monter en gamme" et donner une image plus valorisante de sa collection. Du point de vue qualitatif, le résultat est atteint: cette Capeland navigue bien au-dessus du reste de la collection. D'ailleurs, la qualité du package (l'écrin est superbe) s'inscrit dans cette même démarche. C'est la raison pour laquelle cela rend cette histoire de guichet de date encore plus frustrante!
A noter que la Capeland Flyback est également disponible en or rose.
Merci à l'équipe de Hall of Time à Bruxelles.