Bonjour à tous!
Après m'être fait rappeler à l'ordre à maintes reprises par certains, je me permets de vous présenter (enfin) ma première belle montre; achetée il y a plusieurs mois à un très sympathique membre du bar d'en face, que je salue au passage s'il me lit.
La belle est donc une Jeager LeCoultre, datant de la fin des années 1940.
Ce qui m'a tout de suite séduit chez elle, ce sont ses jolies aiguilles; et surtout la patine superbe du cadran, mais j'y reviendrai plus en détail par la suite.
Il est à noter que le même exemplaire a été vendu à la dernière vente JLC Artcurial fin 2011. Il s'agissait du lot n°31 pour être précis, qui est parti à un prix que je ne préfère ni commenter, ni même mentionner en fait... bon d'accord, je vous économise la recherche : 1275€ sans les frais. Dingue, non?
La boite de la petite est très simple, sans fioritures, chromée. Elle a pour avantage de n'avoir pas été trop rayée ou marquée par le poids des ans. Elle est de petite taille, 31mm sans la couronne. A ce propos, je ne sais pas si la couronne est d'origine, étant donné qu'elles n'étaient pas signées à l'époque.
L'ensemble est coiffé d'un joli plexi bombé, en très bel état, ne comportant ni rayures ni impacts (je ne sais pas s'il est d'origine, mais j'en doute).
Les anses droites, comportant des découpes marquées à la jonction avec la carrure, avec des arêtes bien vives qui assurent une belle harmonie de l'ensemble. L'entre-corne est de 17mm.
Passons maintenant aux éléments qui m'ont fait craquer pour cette petite.
Le cadran est rempli de détails tout en finesse, subtils, qui rendent cette montre tout simplement craquante! Il comporte une petite seconde à 6h avec un délicat chemin de fer, légèrement en dessous de la surface du cadran. Il est signé à 12h, "Jeager leCoultre", puis "fabriqué en suisse", scellant les nobles origines de la belle. Le cadran comporte également un petit chemin de fer en périphérie, lui donnant plus d'ampleur. Seuls les chiffres pairs sont marqués en chiffres romains, laissant une belle place au cadran, sans qu'il ne paraisse trop vide pour autant. Ce sentiment est renforcé par la ligne parcourant le cadran de 7h à 5h et marquant d'un trait les heures impaires.
Et la patine... ah! cette patine! allant du jaune coquille au brun suivant la lumière, le cadran n'accroche pas la lumière uniformément. Son aspect moucheté est tout simplement envoûtant! La zone en périphérie parait tantôt plus claire, tantôt plus sombre que la partie centrale, animant le cadran et faisant joliment écho aux belles aiguilles.
Ce sont des aiguilles glaive en acier bleui, avec une surface non plane, dont l'arête centrale accroche la lumière tantôt dans le bleu de chine, tantôt bleu vif. L'allure des aiguille est très pure, très aérienne, les proportions sont juste parfaites!
Le fond clipsé laisse aisément apparaître la mécanique animant (bruyamment) la belle.
[Crédit Internet, si l'auteur se reconnaît...]
Le mouvement est un 463A, en très bel état, avec des ponts immaculés et des rouages très propres. La réserve de marche est excellente, plus de 42h, et la tenue de l'heure très correcte eu égard à l'âge de la belle!
Pour habiller cette délicate ingénue, j'ai choisi un bund marron foncé, cousu ton sur ton.
Il va à ravir à cette petite, et permet de compenser sa petite taille et fait bien écho à la patine du cadran.
La photo bling-bling :
Et le traditionnel wristshot de bûcheron pour finir :
Au total, une montre toute simple, très délicate, habillée mais pas trop, avec une patine hypnotisante, qui rend l'ensemble tout simplement divin!
Si quelqu'un a des informations complémentaires sur cette montre, je suis preneur!
En espérant que la lecture vous a été agréable.
Damien
Après m'être fait rappeler à l'ordre à maintes reprises par certains, je me permets de vous présenter (enfin) ma première belle montre; achetée il y a plusieurs mois à un très sympathique membre du bar d'en face, que je salue au passage s'il me lit.
La belle est donc une Jeager LeCoultre, datant de la fin des années 1940.
Ce qui m'a tout de suite séduit chez elle, ce sont ses jolies aiguilles; et surtout la patine superbe du cadran, mais j'y reviendrai plus en détail par la suite.
Il est à noter que le même exemplaire a été vendu à la dernière vente JLC Artcurial fin 2011. Il s'agissait du lot n°31 pour être précis, qui est parti à un prix que je ne préfère ni commenter, ni même mentionner en fait... bon d'accord, je vous économise la recherche : 1275€ sans les frais. Dingue, non?
La boite de la petite est très simple, sans fioritures, chromée. Elle a pour avantage de n'avoir pas été trop rayée ou marquée par le poids des ans. Elle est de petite taille, 31mm sans la couronne. A ce propos, je ne sais pas si la couronne est d'origine, étant donné qu'elles n'étaient pas signées à l'époque.
L'ensemble est coiffé d'un joli plexi bombé, en très bel état, ne comportant ni rayures ni impacts (je ne sais pas s'il est d'origine, mais j'en doute).
Les anses droites, comportant des découpes marquées à la jonction avec la carrure, avec des arêtes bien vives qui assurent une belle harmonie de l'ensemble. L'entre-corne est de 17mm.
Passons maintenant aux éléments qui m'ont fait craquer pour cette petite.
Le cadran est rempli de détails tout en finesse, subtils, qui rendent cette montre tout simplement craquante! Il comporte une petite seconde à 6h avec un délicat chemin de fer, légèrement en dessous de la surface du cadran. Il est signé à 12h, "Jeager leCoultre", puis "fabriqué en suisse", scellant les nobles origines de la belle. Le cadran comporte également un petit chemin de fer en périphérie, lui donnant plus d'ampleur. Seuls les chiffres pairs sont marqués en chiffres romains, laissant une belle place au cadran, sans qu'il ne paraisse trop vide pour autant. Ce sentiment est renforcé par la ligne parcourant le cadran de 7h à 5h et marquant d'un trait les heures impaires.
Et la patine... ah! cette patine! allant du jaune coquille au brun suivant la lumière, le cadran n'accroche pas la lumière uniformément. Son aspect moucheté est tout simplement envoûtant! La zone en périphérie parait tantôt plus claire, tantôt plus sombre que la partie centrale, animant le cadran et faisant joliment écho aux belles aiguilles.
Ce sont des aiguilles glaive en acier bleui, avec une surface non plane, dont l'arête centrale accroche la lumière tantôt dans le bleu de chine, tantôt bleu vif. L'allure des aiguille est très pure, très aérienne, les proportions sont juste parfaites!
Le fond clipsé laisse aisément apparaître la mécanique animant (bruyamment) la belle.
[Crédit Internet, si l'auteur se reconnaît...]
Le mouvement est un 463A, en très bel état, avec des ponts immaculés et des rouages très propres. La réserve de marche est excellente, plus de 42h, et la tenue de l'heure très correcte eu égard à l'âge de la belle!
Pour habiller cette délicate ingénue, j'ai choisi un bund marron foncé, cousu ton sur ton.
Il va à ravir à cette petite, et permet de compenser sa petite taille et fait bien écho à la patine du cadran.
La photo bling-bling :
Et le traditionnel wristshot de bûcheron pour finir :
Au total, une montre toute simple, très délicate, habillée mais pas trop, avec une patine hypnotisante, qui rend l'ensemble tout simplement divin!
Si quelqu'un a des informations complémentaires sur cette montre, je suis preneur!
En espérant que la lecture vous a été agréable.
Damien