Bonjour à tous,
après la révision d'une Futurematic (cf. cette page), je vais maintenant partager avec vous la révision/restauration d'une Omega Seamaster 300.
La voilà telle qu'elle est arrivée à l'atelier :
Couronne non d'origine, lunette écaillée, aiguilles à revoir et mouvement sale. Elle a besoin d'un coup de jeune.
Je retire la lunette tournante :
J'ouvre et je désemboite :
L'aiguille des heures n'a presque plus de substance luminescente, et l'aiguille des minutes a été rechargée en vert fluo. Seule la trotteuse est intacte. Je dépose alors les aiguilles pour les restaurer. Je vais les nettoyer pour les débarrasser de toute substance, puis je rechargerai de substance luminescente neuve, accordée le plus prêt possible de la teinte de la trotteuse - intacte - et des index du cadran :
Je commence alors le démontage du mouvement, préalable à son nettoyage. Je dépose tout d'abord la masse oscillante, puis demi tour coté cadran : je dépose la roue des heures et la chaussée. On voit nettement que le mouvement est sale :
Ceci fait, le mouvement passe à la machine à laver.
Après plusieurs dizaines de minutes et différents bains successifs, il ressort tout propre.
Ceci fait, le vrai démontage complet va pouvoir commencer.
Je m'occupe du remontoir : dépose, repose, huilage et graissage :
Puis je retourne le mouvement et je dépose le pont de masse oscillante, puis le pont de barillet, et le ressort, que je nettoie, je huile et je graisse, je huile ensuite la minuterie, l'échappement une dent sur deux, puis enfin les antichocs du balancier :
En parallèle, j'ai bien nettoyé la lunette et après quelques heures de travail, voici ce que j'obtiens :
Après encore quelques heures, voilà ce que ca donne :
Puis enfin :
Le boitier a été simplement nettoyé. Son bon état le dispense d'un polissage. Les 3 petites billes en rubis synthétique refont surface car elles étaient enfouies sous une grosse couche de crasse. Ce sont elles qui assurent le crantage de la lunette tournante. Elles sont posées sur leur siège, contenant un ressort.
Je peux alors revenir au mouvement, qui brille de mille feux et va pouvoir recevoir son cadran... et les aiguilles relumées par mes soins :
Impeccable !
J'emboite le mouvement dans la carure, pour le moment je n'ai pas encore reposé la masse oscillante. Je prépare les brides de fixation, leurs vis et la tige.
Je m'occupe alors de la couronne neuve Omega. Voici le bon modèle, de très gros diamètre, on l'appelle couronne Naïade :
La tige s'avère trop courte, elle a été raccourcie lors du remplacement de la couronne par celle non d'origine. Je suis alors obligé de poser une rallonge de tige.
Après un petit peu de temps pour obtenir un bon ajustement, voilà ce que j'obtiens :
Je peux alors reposer la masse oscillante, elle aussi toute propre et rutilante, et je pose un joint neuf pour l'étanchéité :
Voilà une fois la restauration terminée :
Et pour finir, quelques photos en studio avec un vieux bracelet NATO qui fera l'affaire le temps de prendre la pose :
En espérant vous avoir diverti.
A bientôt, Christophe.
après la révision d'une Futurematic (cf. cette page), je vais maintenant partager avec vous la révision/restauration d'une Omega Seamaster 300.
La voilà telle qu'elle est arrivée à l'atelier :
Couronne non d'origine, lunette écaillée, aiguilles à revoir et mouvement sale. Elle a besoin d'un coup de jeune.
Je retire la lunette tournante :
J'ouvre et je désemboite :
L'aiguille des heures n'a presque plus de substance luminescente, et l'aiguille des minutes a été rechargée en vert fluo. Seule la trotteuse est intacte. Je dépose alors les aiguilles pour les restaurer. Je vais les nettoyer pour les débarrasser de toute substance, puis je rechargerai de substance luminescente neuve, accordée le plus prêt possible de la teinte de la trotteuse - intacte - et des index du cadran :
Je commence alors le démontage du mouvement, préalable à son nettoyage. Je dépose tout d'abord la masse oscillante, puis demi tour coté cadran : je dépose la roue des heures et la chaussée. On voit nettement que le mouvement est sale :
Ceci fait, le mouvement passe à la machine à laver.
Après plusieurs dizaines de minutes et différents bains successifs, il ressort tout propre.
Ceci fait, le vrai démontage complet va pouvoir commencer.
Je m'occupe du remontoir : dépose, repose, huilage et graissage :
Puis je retourne le mouvement et je dépose le pont de masse oscillante, puis le pont de barillet, et le ressort, que je nettoie, je huile et je graisse, je huile ensuite la minuterie, l'échappement une dent sur deux, puis enfin les antichocs du balancier :
En parallèle, j'ai bien nettoyé la lunette et après quelques heures de travail, voici ce que j'obtiens :
Après encore quelques heures, voilà ce que ca donne :
Puis enfin :
Le boitier a été simplement nettoyé. Son bon état le dispense d'un polissage. Les 3 petites billes en rubis synthétique refont surface car elles étaient enfouies sous une grosse couche de crasse. Ce sont elles qui assurent le crantage de la lunette tournante. Elles sont posées sur leur siège, contenant un ressort.
Je peux alors revenir au mouvement, qui brille de mille feux et va pouvoir recevoir son cadran... et les aiguilles relumées par mes soins :
Impeccable !
J'emboite le mouvement dans la carure, pour le moment je n'ai pas encore reposé la masse oscillante. Je prépare les brides de fixation, leurs vis et la tige.
Je m'occupe alors de la couronne neuve Omega. Voici le bon modèle, de très gros diamètre, on l'appelle couronne Naïade :
La tige s'avère trop courte, elle a été raccourcie lors du remplacement de la couronne par celle non d'origine. Je suis alors obligé de poser une rallonge de tige.
Après un petit peu de temps pour obtenir un bon ajustement, voilà ce que j'obtiens :
Je peux alors reposer la masse oscillante, elle aussi toute propre et rutilante, et je pose un joint neuf pour l'étanchéité :
Voilà une fois la restauration terminée :
Et pour finir, quelques photos en studio avec un vieux bracelet NATO qui fera l'affaire le temps de prendre la pose :
En espérant vous avoir diverti.
A bientôt, Christophe.