Bonjour à tous,
je reviens vers vous avec un nouveau reportage consacré à la révision d'une très classique Rolex 6426 à) remontage manuel, datant de 1959.
Le mouvement est encrassé, le boitier a besoin d'un polissage, et l'étanchéité sera revue.
De plus, la montre a été modifiée et présente une couronne et un tube non d'origine qu'il sera nécessaire de remplacer par des pièces Rolex, de même que le verre.
Comme on peut le voir, le fond de la montre - ou couvercle - présente une gravure. Il s'agit d'une montre ayant été offerte en 1960 à un employé d'une société anglaise à l'occasion de ses 25 ans d'ancienneté. C'est une tradition typiquement anglaise que de récompenser ses employés en leur offrant une montre de luxe après quelques années de bons et loyaux services.
Entrons dans le vif du sujet. J'ouvre le boitier, non sans difficulté :
Le fond était particulièrement difficile à dévisser. Il était collé par la rouille !
On voit nettement les traces d'oxydation sur les photos suivantes.
Tout cela sera nettoyé et il n'y paraitra bientôt plus.
Le fond est bien daté du dernier trimestre de l'année 1959. La montre a donc été produite à la fin de l'année 1959 puis achetée et offerte en 1960. Cela confirme la cohérence de la gravure extérieure, ainsi que les numéros de série du mouvement qui correspondent à fin 1959.
Tout est en ordre.
Je désemboite alors le mouvement, puis je dépose les aiguilles et le cadran, puis la roue des heures et la chaussée :
Le mouvement part alors faire quelques cycles dans la machine à laver dont il ressort tout propre, ou presque.
Ceci réalisé, je dépose alors le remontoir, je graisse et je huile.
Je retourne alors le mouvement coté fond.
Je commence par dépose le balancier et son pont, puis je dépose la roue d'entrainement de roue de seconde centrale et la roue de seconde centrale.
Je dépose alors l'ancre et son pont, suivi par le pont de minuterie.
Là, toutes les roues de minuterie sont découvertes.
Je dépose alors le pont du barillet et le barillet.
Je découvre que le ressort est avachi et que sa bride est cassée.
Je nettoie bien le barillet et son couvercle et je pose un ressort neuf. Je nettoie et j'inspecte toutes les pièces et je repose en sens inverse :
Je huile... je repose la roue de trotteuse centrale... bref, la routine...
Je repose l'ancre, puis la roue entraineuse de roue de seconde centrale.
Je huile les dents de la roue d'échappement puis je repose le balancier et son pont, qui part au quart de tour.
Je huile ensuite les antichocs.
C'est beau quand c'est propre !
Je retourne alors le mouvement, je repose le cadran et les aiguilles.
Ce cadran est superbement patiné et les aiguilles feuille de sauge dorées réalisent un parfait mariage avec la trotteuse en acier bleui, une pure merveille !
En parallèle, les pièces du boitier ont été nettoyées et ressortent comme neuves.
J'ai totalement enlevé la rouille. Je vais maintenant débuter le polissage du boitier.
... j'ai terminé le polissage du boitier, qui est maintenant comme neuf.
J'ai préparé un tube Rolex d'origine, une couronne Rolex d'origine ainsi qu'un verre et des joints d'étanchéité neufs. Je vais maintenant les poser pour rendre à la montre ses caractéristiques d'origine et son étanchéité :
Il est maintenant temps d'emboiter le mouvement dans la carrure, puis de poser un joint de fond neuf et de refermer la boite :
La voilà remise à neuf !
Elle ne paraît pas ses 53 ans !
Et pour finir, quelques photos en studio avec un bracelet en caïman (ressemblant à du croco, mais d'aspect plus rustique, très très rigide - donc difficile à coudre - et reconnaissable à ses petits trous) entièrement fait main, réalisé par Les Bracelets de Sophonie :
En espérant vous avoir amusé.
Salutations horlogères, Christophe.
je reviens vers vous avec un nouveau reportage consacré à la révision d'une très classique Rolex 6426 à) remontage manuel, datant de 1959.
Le mouvement est encrassé, le boitier a besoin d'un polissage, et l'étanchéité sera revue.
De plus, la montre a été modifiée et présente une couronne et un tube non d'origine qu'il sera nécessaire de remplacer par des pièces Rolex, de même que le verre.
Comme on peut le voir, le fond de la montre - ou couvercle - présente une gravure. Il s'agit d'une montre ayant été offerte en 1960 à un employé d'une société anglaise à l'occasion de ses 25 ans d'ancienneté. C'est une tradition typiquement anglaise que de récompenser ses employés en leur offrant une montre de luxe après quelques années de bons et loyaux services.
Entrons dans le vif du sujet. J'ouvre le boitier, non sans difficulté :
Le fond était particulièrement difficile à dévisser. Il était collé par la rouille !
On voit nettement les traces d'oxydation sur les photos suivantes.
Tout cela sera nettoyé et il n'y paraitra bientôt plus.
Le fond est bien daté du dernier trimestre de l'année 1959. La montre a donc été produite à la fin de l'année 1959 puis achetée et offerte en 1960. Cela confirme la cohérence de la gravure extérieure, ainsi que les numéros de série du mouvement qui correspondent à fin 1959.
Tout est en ordre.
Je désemboite alors le mouvement, puis je dépose les aiguilles et le cadran, puis la roue des heures et la chaussée :
Le mouvement part alors faire quelques cycles dans la machine à laver dont il ressort tout propre, ou presque.
Ceci réalisé, je dépose alors le remontoir, je graisse et je huile.
Je retourne alors le mouvement coté fond.
Je commence par dépose le balancier et son pont, puis je dépose la roue d'entrainement de roue de seconde centrale et la roue de seconde centrale.
Je dépose alors l'ancre et son pont, suivi par le pont de minuterie.
Là, toutes les roues de minuterie sont découvertes.
Je dépose alors le pont du barillet et le barillet.
Je découvre que le ressort est avachi et que sa bride est cassée.
Je nettoie bien le barillet et son couvercle et je pose un ressort neuf. Je nettoie et j'inspecte toutes les pièces et je repose en sens inverse :
Je huile... je repose la roue de trotteuse centrale... bref, la routine...
Je repose l'ancre, puis la roue entraineuse de roue de seconde centrale.
Je huile les dents de la roue d'échappement puis je repose le balancier et son pont, qui part au quart de tour.
Je huile ensuite les antichocs.
C'est beau quand c'est propre !
Je retourne alors le mouvement, je repose le cadran et les aiguilles.
Ce cadran est superbement patiné et les aiguilles feuille de sauge dorées réalisent un parfait mariage avec la trotteuse en acier bleui, une pure merveille !
En parallèle, les pièces du boitier ont été nettoyées et ressortent comme neuves.
J'ai totalement enlevé la rouille. Je vais maintenant débuter le polissage du boitier.
... j'ai terminé le polissage du boitier, qui est maintenant comme neuf.
J'ai préparé un tube Rolex d'origine, une couronne Rolex d'origine ainsi qu'un verre et des joints d'étanchéité neufs. Je vais maintenant les poser pour rendre à la montre ses caractéristiques d'origine et son étanchéité :
Il est maintenant temps d'emboiter le mouvement dans la carrure, puis de poser un joint de fond neuf et de refermer la boite :
La voilà remise à neuf !
Elle ne paraît pas ses 53 ans !
Et pour finir, quelques photos en studio avec un bracelet en caïman (ressemblant à du croco, mais d'aspect plus rustique, très très rigide - donc difficile à coudre - et reconnaissable à ses petits trous) entièrement fait main, réalisé par Les Bracelets de Sophonie :
En espérant vous avoir amusé.
Salutations horlogères, Christophe.