Je vous propose une revue de la MONTREAL.
Dans la continuité des modèles de la marque HEUER portant le nom d’une ville, apparait sur le catalogue de 1972 un nouveau produit de la manufacture à savoir la Montréal.
Extrait du catalogue de l'époque
J’étais au départ très réservé sur ce modèle qui pourtant se décline en 3 cadrans différents et qui grâce à l’ami NOODIA sont ici tous réunis dans leurs plus belles configurations.
Voici donc la référence 110.503 : B (bleu), N (noir), W (blanche)
Pourquoi un nom pareil ?
Le nom d’une ville donné à un modèle de montre est effectivement une des particularités de la marque HEUER. On peut noter par exemple les Monaco et Montréal en 71/72, Monza et Daytona en 77, Verona en 78 et pour finir par la Pasadena en 81.
Une rapide illustration de ses différents modèles
On peut dire que cette MONTREAL est pour beaucoup un « ovni » avec son look typique des années 70. Elle était parfaitement en phase avec l’époque mais 40 ans plus tard avec le passage du temps on peut la qualifié de très « typée ».
C’est globalement une « mal aimée » même chez les aficionados de la marque !
Elle ne possède rien pour rentrer dans l’histoire : aucun acteur, sportif ou pilote ne fut un « porte étendard » vivant pour ce modèle.
Si la Carrera et la Monaco constituent le fond de commerce de la manufacture TAG-HEUER aujourd’hui, la Montréal elle, à l’opposé de certains modèles comme l’Autavia SIFFERT ou de la Silverstone, n’a jamais fait l’objet d’une réédition ! C’est dire que ce modèle, comme d’autres, n’est pas une pièce de référence.
Des exemples de l'exploitation du "passé" par TAG-Heuer
Un départ raté et pas de postérité tardive !
Si la MONTREAL est sortie peu après la Monaco, qui n’eut pas non plus un grand succès à l’époque, elle n’a pas pu bénéficier d’un puissant marketing autour d’une star comme Steve McQueen.
La MONACO est devenue iconique, a postériori, mais pas la MONTREAL !!!!!!
En effet, à l’inverse de la Monaco et de l’acteur Steve McQueen qui la choisi pour son film « le mans » en 1971, ce ne sont pas des acteurs ou mêmes des pilotes de prestige qui furent les « porteurs » de ce modèle.
Dans son palmarès de pilote la Montréal n’affiche pas de personnage incontournable : le plus connus étant sans doute Stefan Bellof un pilote automobile allemand né en 1957 et mort le 1er septembre 1985 dans un accident sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Il s'est qualifié à 20 reprises en Formule 1 et a inscrit seulement 4 points au championnat du Monde !
C’était un espoir allemand mais sa renommée n’a jamais dépassé réellement la frontière de son pays.
Voila une des seule photographie du pilote avec sa montre
Pourquoi choisir le nom de « Montréal » ?
Montréal est une ville du Canada, située dans la province du Québec, dont elle est la métropole, le centre de la culture et des affaires.
C’est la deuxième plus grande ville du pays et c'est également la plus importante ville francophone d'Amérique. Mais c’est aussi la 2nd ville onusienne et la deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York. Elle possède près de 72 sièges d’organisations internationales.
L’influence de Montréal remonte surtout aux années 60/70 ou elle a accueilli l’Exposition universelle de 1967 et les Jeux olympiques d'été de 1976
Dans cette période faste, la ville connait une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles. Elle se modernise et développe une réputation de «ville ouverte».
Ville de l'expo de 67 avec son célèbre dome ...
et une architecture typique de l'époque ...
Un succès qui se prolonge 9 ans plus tard avec les JO de 1976.....
La encore un stade olympique grandiose qui retiendra surtout les exploits de la jeune Nadia COMANECI et ses 5 médailles.
C’est entre ses deux dates charnière qu’elle va inspirer des créateurs de belles mécaniques : outre l’horlogerie, l’influence de la ville exista également sur l’industrie automobile avec un modèle de la marque Alfa Roméo
L’Alfa Romeo Montréal est un coupé de sport issu d'une étude de style de Marcello Gandini alors salarié de l'atelier du maître Bertone. La voiture a été présentée à l'exposition universelle de Montréal en 1967.
L'objectif étant de créer et d'exposer : La plus haute aspiration de l'homme en matière d'automobile.
Des problèmes de conception ont immédiatement marqué ce modèle, les premières voitures ne seront livrées qu'en 1971 après le salon de Genève qui se tient au mois de mars.
Bien que sa carrosserie présente des prises d'air à l'arrière, la Montréal n'est pas une automobile à moteur central. En comparant la carrosserie dessinée par Bertone, avec celle de la Lamborghini Miura, également œuvre du maitre Marcello Gandini, on pourrait penser qu'elle est équipée d'un moteur central, mais elle a en fait un moteur posé sur la traverse avant du châssis, ce qui entraine une répartition des poids 60 % sur l'avant et 40 % sur l'arrière
MONTREAL....Un look particulier ?
On peut dire que cette montre de la manufacture HEUER à une esthétique particulière
La Montréal sort en 72 et apporte une nouvelle forme de boite. C’est la 1er boite tonneau pour la manufacture. Mais on retrouve les « classiques » distinctifs de la maison :
- un soleillage sur le dessus de la boite qui lui donne son teint mate qui contraste avec le chromé lisse et brillant autour du cadran et sur les flancs
Flanc au polissage brillant et les 2 poussoirs du chronomètre
- un mouvement maison automatique avec le célèbre et très résistant calibre 12, évolution du calibre 11 lancé par HEUER quelques années auparavant et qui avait fait basculer à la fin des années 60 la manufacture dans les mouvements automatiques.
Ce calibre 12 donne son ADN à ce modèle reconnaissable par ses 2 poussoirs de chronographe à gauche et sa couronne de remontoir siglée à droite.
A noter que l’on retrouve ce mouvement sur de très nombreux modèle de la manufacture :
- Autavia 1163 aux cadrans mythiques : Siffert MK5 et MK6, Viceroy, Orange Boy. Puis les évolutions des autavias avec les boites 11630 et 11063 et même les « colored cases » (vert olive, grey, etc…) des années 80.
- Carrera 1153 et 1158. Là encore le mouvement reste, même si les boites changent : Boite « Barrel » à compter de 74 par exemple
- Vérona de 78 et 79
- Daytona : Référence 110203 de 77 à 79
- Silverstone de 74 à 77
A noter d’ailleurs, que les dernières générations de Montréal en 77 et jusqu’en 82 connaitrons un autre mouvement le 7750.
La boite tonneau chez HEUER : être dans l’air du temps
Ce n’est bien sûr pas la seule manufacture de l’époque qui va sortir un modèle avec cette forme de boite dite tonneau. De nombreux modèles existent à l’époque et certaine sont plus mythique que d’autres.
J’ai choisi l’un d’entre eux….La Montre « anakin skywalker » de chez Omega :
Cette montre est une Omega de la gamme Seamaster lancé à l'origine en 1970. Il est surnommé par les collectionneurs la "Anakin Skywalker." Elle a un boîtier 44.5mm en acier inoxydable qui est revêtue en tungstène pour donner une surface très dur et résistant aux rayures. Il y a trois compteurs pour la fonction chronographe qui sont en noir et rouge avec des accents de bleu clair. Ce garde-temps exceptionnel était équipé par un bracelet en acier inoxydable avec boucle déployante. Il est alimenté par le Calibre maison 861, ce "27 CHRO C12" est un mouvement utilisé sur la deuxième génération "moon watches."
La principale caractéristique de cette montre unique est que le mouvement est suspendu entre deux joints toriques dans un récipient distinct au sein de la boite afin de fournir une protection supplémentaires aux chocs.
Mais comme il y a toujours un coté obscur à la force....voici la Dark Vador
Tout est dans le cadran ?
La particularité de la Montréal est bien évidement son cadran avec 2 époques :
1er génération et les index « appliqués » : en déclinaison bleu, noir et blanc ce cadran à de long index avec un insert en tritium. 3 points luminescent à 3, 6 et 9 heures
Une échelle tachymètre sur le rehaut interne (écriture blanche pour le cadran bleu et noir mais bleu puis rouge pour le cadran blanc)
La date dans un guichet à 6 heures sur un disque de couleur gris métal et écriture noire.
Les aiguilles sont identiques pour les 3 modèles : Heures et minutes luminescentes avec un cadre rouge et aiguille du chronomètre « fléche » également de couleur rouge.
Enfin, 2 compteurs indiquant les 30 minutes à droite et les heures à gauche
Un cadran noir sur l'exemplaire de Noodia
Un cadran bleu pour ma part
[2nd génération et les index peints : un visuel similaire « de loin » mais une finition beaucoup moins « riche » à mon avis et symbole de la fin de ce modèle qui porte encore la référence 100 503.
Il y aura une 3eme génération avec la référence 750.503 B (bleu) mais qui ne ressemble plus beaucoup à l’original et qui ne mérite, selon moi, aucune considération.
Pour finir quelques images de mon acquisition de 2013 :
Un cadran bleu qui ma accompagné cet été.....
....avec une bracelet "à l'italienne" par Guiliano,
mais qui sur bracelet acier se porte également l’hiver.
Je ne résiste pas non plus à vous faire partager la petite scéance de photos des trois belles
Merci pour votre lecture et Keep the faith
Vos commentaires
Dans la continuité des modèles de la marque HEUER portant le nom d’une ville, apparait sur le catalogue de 1972 un nouveau produit de la manufacture à savoir la Montréal.
Extrait du catalogue de l'époque
Source On the Dash
J’étais au départ très réservé sur ce modèle qui pourtant se décline en 3 cadrans différents et qui grâce à l’ami NOODIA sont ici tous réunis dans leurs plus belles configurations.
Voici donc la référence 110.503 : B (bleu), N (noir), W (blanche)
Pourquoi un nom pareil ?
Le nom d’une ville donné à un modèle de montre est effectivement une des particularités de la marque HEUER. On peut noter par exemple les Monaco et Montréal en 71/72, Monza et Daytona en 77, Verona en 78 et pour finir par la Pasadena en 81.
Une rapide illustration de ses différents modèles
Crédit Noodia et Web
On peut dire que cette MONTREAL est pour beaucoup un « ovni » avec son look typique des années 70. Elle était parfaitement en phase avec l’époque mais 40 ans plus tard avec le passage du temps on peut la qualifié de très « typée ».
C’est globalement une « mal aimée » même chez les aficionados de la marque !
Elle ne possède rien pour rentrer dans l’histoire : aucun acteur, sportif ou pilote ne fut un « porte étendard » vivant pour ce modèle.
Si la Carrera et la Monaco constituent le fond de commerce de la manufacture TAG-HEUER aujourd’hui, la Montréal elle, à l’opposé de certains modèles comme l’Autavia SIFFERT ou de la Silverstone, n’a jamais fait l’objet d’une réédition ! C’est dire que ce modèle, comme d’autres, n’est pas une pièce de référence.
Des exemples de l'exploitation du "passé" par TAG-Heuer
Crédit photos web
Un départ raté et pas de postérité tardive !
Si la MONTREAL est sortie peu après la Monaco, qui n’eut pas non plus un grand succès à l’époque, elle n’a pas pu bénéficier d’un puissant marketing autour d’une star comme Steve McQueen.
La MONACO est devenue iconique, a postériori, mais pas la MONTREAL !!!!!!
En effet, à l’inverse de la Monaco et de l’acteur Steve McQueen qui la choisi pour son film « le mans » en 1971, ce ne sont pas des acteurs ou mêmes des pilotes de prestige qui furent les « porteurs » de ce modèle.
Dans son palmarès de pilote la Montréal n’affiche pas de personnage incontournable : le plus connus étant sans doute Stefan Bellof un pilote automobile allemand né en 1957 et mort le 1er septembre 1985 dans un accident sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Il s'est qualifié à 20 reprises en Formule 1 et a inscrit seulement 4 points au championnat du Monde !
C’était un espoir allemand mais sa renommée n’a jamais dépassé réellement la frontière de son pays.
Voila une des seule photographie du pilote avec sa montre
Pourquoi choisir le nom de « Montréal » ?
Montréal est une ville du Canada, située dans la province du Québec, dont elle est la métropole, le centre de la culture et des affaires.
C’est la deuxième plus grande ville du pays et c'est également la plus importante ville francophone d'Amérique. Mais c’est aussi la 2nd ville onusienne et la deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York. Elle possède près de 72 sièges d’organisations internationales.
L’influence de Montréal remonte surtout aux années 60/70 ou elle a accueilli l’Exposition universelle de 1967 et les Jeux olympiques d'été de 1976
Dans cette période faste, la ville connait une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles. Elle se modernise et développe une réputation de «ville ouverte».
Ville de l'expo de 67 avec son célèbre dome ...
et une architecture typique de l'époque ...
Un succès qui se prolonge 9 ans plus tard avec les JO de 1976.....
La encore un stade olympique grandiose qui retiendra surtout les exploits de la jeune Nadia COMANECI et ses 5 médailles.
C’est entre ses deux dates charnière qu’elle va inspirer des créateurs de belles mécaniques : outre l’horlogerie, l’influence de la ville exista également sur l’industrie automobile avec un modèle de la marque Alfa Roméo
L’Alfa Romeo Montréal est un coupé de sport issu d'une étude de style de Marcello Gandini alors salarié de l'atelier du maître Bertone. La voiture a été présentée à l'exposition universelle de Montréal en 1967.
L'objectif étant de créer et d'exposer : La plus haute aspiration de l'homme en matière d'automobile.
Des problèmes de conception ont immédiatement marqué ce modèle, les premières voitures ne seront livrées qu'en 1971 après le salon de Genève qui se tient au mois de mars.
Bien que sa carrosserie présente des prises d'air à l'arrière, la Montréal n'est pas une automobile à moteur central. En comparant la carrosserie dessinée par Bertone, avec celle de la Lamborghini Miura, également œuvre du maitre Marcello Gandini, on pourrait penser qu'elle est équipée d'un moteur central, mais elle a en fait un moteur posé sur la traverse avant du châssis, ce qui entraine une répartition des poids 60 % sur l'avant et 40 % sur l'arrière
MONTREAL....Un look particulier ?
On peut dire que cette montre de la manufacture HEUER à une esthétique particulière
La Montréal sort en 72 et apporte une nouvelle forme de boite. C’est la 1er boite tonneau pour la manufacture. Mais on retrouve les « classiques » distinctifs de la maison :
- un soleillage sur le dessus de la boite qui lui donne son teint mate qui contraste avec le chromé lisse et brillant autour du cadran et sur les flancs
Flanc au polissage brillant et les 2 poussoirs du chronomètre
- un mouvement maison automatique avec le célèbre et très résistant calibre 12, évolution du calibre 11 lancé par HEUER quelques années auparavant et qui avait fait basculer à la fin des années 60 la manufacture dans les mouvements automatiques.
Ce calibre 12 donne son ADN à ce modèle reconnaissable par ses 2 poussoirs de chronographe à gauche et sa couronne de remontoir siglée à droite.
A noter que l’on retrouve ce mouvement sur de très nombreux modèle de la manufacture :
- Autavia 1163 aux cadrans mythiques : Siffert MK5 et MK6, Viceroy, Orange Boy. Puis les évolutions des autavias avec les boites 11630 et 11063 et même les « colored cases » (vert olive, grey, etc…) des années 80.
- Carrera 1153 et 1158. Là encore le mouvement reste, même si les boites changent : Boite « Barrel » à compter de 74 par exemple
- Vérona de 78 et 79
- Daytona : Référence 110203 de 77 à 79
- Silverstone de 74 à 77
A noter d’ailleurs, que les dernières générations de Montréal en 77 et jusqu’en 82 connaitrons un autre mouvement le 7750.
La boite tonneau chez HEUER : être dans l’air du temps
Ce n’est bien sûr pas la seule manufacture de l’époque qui va sortir un modèle avec cette forme de boite dite tonneau. De nombreux modèles existent à l’époque et certaine sont plus mythique que d’autres.
J’ai choisi l’un d’entre eux….La Montre « anakin skywalker » de chez Omega :
Cette montre est une Omega de la gamme Seamaster lancé à l'origine en 1970. Il est surnommé par les collectionneurs la "Anakin Skywalker." Elle a un boîtier 44.5mm en acier inoxydable qui est revêtue en tungstène pour donner une surface très dur et résistant aux rayures. Il y a trois compteurs pour la fonction chronographe qui sont en noir et rouge avec des accents de bleu clair. Ce garde-temps exceptionnel était équipé par un bracelet en acier inoxydable avec boucle déployante. Il est alimenté par le Calibre maison 861, ce "27 CHRO C12" est un mouvement utilisé sur la deuxième génération "moon watches."
La principale caractéristique de cette montre unique est que le mouvement est suspendu entre deux joints toriques dans un récipient distinct au sein de la boite afin de fournir une protection supplémentaires aux chocs.
Mais comme il y a toujours un coté obscur à la force....voici la Dark Vador
Tout est dans le cadran ?
La particularité de la Montréal est bien évidement son cadran avec 2 époques :
1er génération et les index « appliqués » : en déclinaison bleu, noir et blanc ce cadran à de long index avec un insert en tritium. 3 points luminescent à 3, 6 et 9 heures
Une échelle tachymètre sur le rehaut interne (écriture blanche pour le cadran bleu et noir mais bleu puis rouge pour le cadran blanc)
La date dans un guichet à 6 heures sur un disque de couleur gris métal et écriture noire.
Les aiguilles sont identiques pour les 3 modèles : Heures et minutes luminescentes avec un cadre rouge et aiguille du chronomètre « fléche » également de couleur rouge.
Enfin, 2 compteurs indiquant les 30 minutes à droite et les heures à gauche
Un cadran noir sur l'exemplaire de Noodia
Un cadran bleu pour ma part
[2nd génération et les index peints : un visuel similaire « de loin » mais une finition beaucoup moins « riche » à mon avis et symbole de la fin de ce modèle qui porte encore la référence 100 503.
Il y aura une 3eme génération avec la référence 750.503 B (bleu) mais qui ne ressemble plus beaucoup à l’original et qui ne mérite, selon moi, aucune considération.
Pour finir quelques images de mon acquisition de 2013 :
Un cadran bleu qui ma accompagné cet été.....
....avec une bracelet "à l'italienne" par Guiliano,
mais qui sur bracelet acier se porte également l’hiver.
Je ne résiste pas non plus à vous faire partager la petite scéance de photos des trois belles
Merci pour votre lecture et Keep the faith
Vos commentaires