Le SIHH (Salon International de Haute Horlogerie) se tient chaque année en janvier à Genève. C'est un salon professionnel réservé aux marques participantes, aux AD et aux média(s). En tant que particulier, c'est quasi mission impossible pour y entrer. Pour y arriver, il faut avoir été dûment invité par une marque et se trouver sur la guest list.
Au niveau des marques, on y retrouve tout le groupe Richemont accompagné d'AP et de Greubel-Forsey, soit 16 marques en tout.
http://www.sihh.org/
Cela faisait plusieurs années que j'ai rêvais d'y participer, mais je n'avais eu d'opportunité jusqu'ici. Pour mon plus grand bonheur, Vacheron-Constantin a proposé aux membres de The Hour Club de participer à cet événement dans le cadre d'un programme complet autour de la marque et du salon. Les places étaient forcément limitées et j'ai donc sauté sur l'occasion.
https://www.thehourclub.com/
Vacheron ne faisant pas les choses à moitié, je me suis retrouvé le 20 janvier en fin d'après-midi à l'hôtel Kempinski de Genève dans une chambre aussi grande que mon appart avec vue imprenable sur le lac.
Les premières réjouissances n'étant prévues qu'en début de soirée, je décidai de profiter de mon passage à Genève pour découvrir les belles boutiques horlogères du centre.
Premier passage chez De Béthune. Excellent accueil, discussion à bâtons rompus avec le directeur de la boutique, un très bon moment. Je suis reparti avec une invitation à visiter la manufacture. On commence par une DB28 "Special Edition" avec boitier titane et berceau en zirconium. Le berceau basculant existe en 2 versions. Ici, la version longue, clairement trop grande pour moi.
Mention spéciale au balancier disque en silicium, absolument hypnotisant.
La DB27, avec son cadran très lumineux, en version berceau court, plus adapté à mon poignet.
La fameuse DB28 Skybridge avec cadran d'un bleu fascinant.
Passage chez le voisin, Journe. J'ai bien aimé le Chronomètre Bleu dans l'ensemble (surtout la couleur du cadran, la finesse de la boite et l'aspect du tantale), mais je ne suis toujours pas convaincu par les aiguilles blanches.
Le salon Patek avec essayage du chrono 5170G que j'ai finalement trouvé un peu ennuyeux et manquant de relief.
Première étape des réjouissances officielles, le dîner à la Maison Vacheron-Constantin, située depuis 1755 au 7 quai de l'Ile. On a évidemment commencé par un apéro haut en couleur et j'ai enfin pu rencontrer le célèbre Alex Ghotbi en chair et en os.
Le dîner proprement dit, très raffiné.
Les participants venaient du monde entier (USA, Chine, Japon, Italie, Danemark, Russie, France....et Suisse).
Alex Ghotbi, notre hôte
Mon plus gros coup de cœur de la soirée, au poignet d'une charmante jeune femme.
A mon poignet, le Chronomètre Royal fait un peu petit, mais les larges cornes droites compensent habilement le diamètre de 35 mm en terme de présence.
Après le dîner, nous avons eu l'occasion d'admirer les vitrines de cette maison, à la fois boutique, salon et musée.
La soirée s'est achevée autour de plusieurs verres de digestifs et de discussions passionnées et enflammées.
Lendemain matin, après une nuit courte et un réveil difficile, direction la manufacture proprement dite situé dans la zone d’activité de Plan Les Ouates.
Le programme était au choix des participants.
Visit of the Manufacture
Visit of the Design studio
Masterclass (learn how to assemble a watch movement)
Guillochage workshop (create your own guilloche dial)
Il fallait opter pour deux ateliers. J'ai choisi la visite de l'atelier design suivi du cours d'horlogerie pratique.
J'ai commencé par la visite de l'atelier design. Nous avons fait la rencontre de Stéphane Kauffmann, chef du design, et de son équipe, composée en majorité d'accortes jeunes femmes. Stéphane Kauffmann nous a expliqué les grandes lignes du processus de création et ses différentes étapes pratiques. Après ces explications, nous avons eu droit à un cours de Photoshop accéléré avec pour mission de personnaliser une Overseas Chrono.
Les différentes réalisations des participants
La mienne (bon OK, pour l'originalité, on repassera...)
Direction ensuite l'atelier d'horlogerie où nous avons pu nous exercer sur un malheureux Unitas 6497 qui n'avait rien fait à personne.
Les explications du prof.
A l'attaque.
Pas de problème pour le démontage, ça va vite.
Pour le remontage, c'est nettement plus difficile. Malheureusement, le pignon de la roue d'échappement en a fait les frais...
Après ces ateliers sympathiques, ce fut à nouveau l'heure de l'apéro (qu'est-ce que ça boit chez Vacheron...).
Puis nous sommes partis pour le SIHH proprement dit. Moi qui m'attendait à quelque chose d'intimiste, j'ai été servi : le SIHH est plus grand que le hall n°1 de Baselworld pour ceux qui connaissent. Ca grouille de monde, mais toujours dans une ambiance feutrée par contre. Le concept général est assez simple : tout est gratuit, du vestiaire aux repas, en passant par les boissons (et il y en des bars...). Partout, on peut s'assoir pour se reposer, parler business et boire un coup.
Après un très bon repas pris sur place, nous avons eu droit aux nouveautés Vacheron présentées par Alex sur leur stand (si on peut appeler ça comme ça). Peu de photos de cette présentation car l'éclairage était assez désastreux. Mises à parts les nouveautés ci-dessous, je retiendrais surtout la magnifique répétition-minutes et le tourbillon squelette 14 j avec sa profondeur hallucinante (vus en vitrine).
Je ne suis pas forcément très client des mouvements squelette, mais le travail accompli est tout simplement remarquable.
J'ai découvert la cioccolatone que j'aime beaucoup. A croquer !
Après cette présentation, j'ai pris congé de notre hôte pour me lancer dans un rapide tour des autres stands du salon avant de rentrer à la maison. J'ai été un peu frustré de ne pas pouvoir passer plus de temps et surtout de ne pas avoir de rendez-vous avec les autres marques, car comme à Baselworld, toutes les nouveautés ne sont pas forcément en vitrines et sans rdv, impossible de voir les modèles de prêt, même en demandant gentiment (en même c'est compréhensible vu le peu de nombre de proto disponibles et le nombre de rdv à enchainer). J'ai eu également le plaisir de croiser Amanico et Foversta, entre deux séances de shooting.
La plus belle montre du stand, une magnifique 6154.
Ca a été une expérience vraiment formidable et je remercie vraiment très chaleureusement Alex et toute l'équipe de Vacheron pour leur accueil. On a vraiment le sentiment d'être un peu à la maison. L'ambiance est toujours détendue et les échanges se font en toute simplicité mais également en toute franchise. Et ça on ne le retrouve pas ailleurs.
Au niveau des marques, on y retrouve tout le groupe Richemont accompagné d'AP et de Greubel-Forsey, soit 16 marques en tout.
http://www.sihh.org/
Cela faisait plusieurs années que j'ai rêvais d'y participer, mais je n'avais eu d'opportunité jusqu'ici. Pour mon plus grand bonheur, Vacheron-Constantin a proposé aux membres de The Hour Club de participer à cet événement dans le cadre d'un programme complet autour de la marque et du salon. Les places étaient forcément limitées et j'ai donc sauté sur l'occasion.
https://www.thehourclub.com/
Vacheron ne faisant pas les choses à moitié, je me suis retrouvé le 20 janvier en fin d'après-midi à l'hôtel Kempinski de Genève dans une chambre aussi grande que mon appart avec vue imprenable sur le lac.
Les premières réjouissances n'étant prévues qu'en début de soirée, je décidai de profiter de mon passage à Genève pour découvrir les belles boutiques horlogères du centre.
Premier passage chez De Béthune. Excellent accueil, discussion à bâtons rompus avec le directeur de la boutique, un très bon moment. Je suis reparti avec une invitation à visiter la manufacture. On commence par une DB28 "Special Edition" avec boitier titane et berceau en zirconium. Le berceau basculant existe en 2 versions. Ici, la version longue, clairement trop grande pour moi.
Mention spéciale au balancier disque en silicium, absolument hypnotisant.
La DB27, avec son cadran très lumineux, en version berceau court, plus adapté à mon poignet.
La fameuse DB28 Skybridge avec cadran d'un bleu fascinant.
Passage chez le voisin, Journe. J'ai bien aimé le Chronomètre Bleu dans l'ensemble (surtout la couleur du cadran, la finesse de la boite et l'aspect du tantale), mais je ne suis toujours pas convaincu par les aiguilles blanches.
Le salon Patek avec essayage du chrono 5170G que j'ai finalement trouvé un peu ennuyeux et manquant de relief.
Première étape des réjouissances officielles, le dîner à la Maison Vacheron-Constantin, située depuis 1755 au 7 quai de l'Ile. On a évidemment commencé par un apéro haut en couleur et j'ai enfin pu rencontrer le célèbre Alex Ghotbi en chair et en os.
Les participants venaient du monde entier (USA, Chine, Japon, Italie, Danemark, Russie, France....et Suisse).
Alex Ghotbi, notre hôte
Mon plus gros coup de cœur de la soirée, au poignet d'une charmante jeune femme.
A mon poignet, le Chronomètre Royal fait un peu petit, mais les larges cornes droites compensent habilement le diamètre de 35 mm en terme de présence.
Après le dîner, nous avons eu l'occasion d'admirer les vitrines de cette maison, à la fois boutique, salon et musée.
La soirée s'est achevée autour de plusieurs verres de digestifs et de discussions passionnées et enflammées.
Lendemain matin, après une nuit courte et un réveil difficile, direction la manufacture proprement dite situé dans la zone d’activité de Plan Les Ouates.
Le programme était au choix des participants.
Visit of the Manufacture
Visit of the Design studio
Masterclass (learn how to assemble a watch movement)
Guillochage workshop (create your own guilloche dial)
Il fallait opter pour deux ateliers. J'ai choisi la visite de l'atelier design suivi du cours d'horlogerie pratique.
J'ai commencé par la visite de l'atelier design. Nous avons fait la rencontre de Stéphane Kauffmann, chef du design, et de son équipe, composée en majorité d'accortes jeunes femmes. Stéphane Kauffmann nous a expliqué les grandes lignes du processus de création et ses différentes étapes pratiques. Après ces explications, nous avons eu droit à un cours de Photoshop accéléré avec pour mission de personnaliser une Overseas Chrono.
Les différentes réalisations des participants
La mienne (bon OK, pour l'originalité, on repassera...)
Direction ensuite l'atelier d'horlogerie où nous avons pu nous exercer sur un malheureux Unitas 6497 qui n'avait rien fait à personne.
Les explications du prof.
A l'attaque.
Pas de problème pour le démontage, ça va vite.
Pour le remontage, c'est nettement plus difficile. Malheureusement, le pignon de la roue d'échappement en a fait les frais...
Après ces ateliers sympathiques, ce fut à nouveau l'heure de l'apéro (qu'est-ce que ça boit chez Vacheron...).
Puis nous sommes partis pour le SIHH proprement dit. Moi qui m'attendait à quelque chose d'intimiste, j'ai été servi : le SIHH est plus grand que le hall n°1 de Baselworld pour ceux qui connaissent. Ca grouille de monde, mais toujours dans une ambiance feutrée par contre. Le concept général est assez simple : tout est gratuit, du vestiaire aux repas, en passant par les boissons (et il y en des bars...). Partout, on peut s'assoir pour se reposer, parler business et boire un coup.
Après un très bon repas pris sur place, nous avons eu droit aux nouveautés Vacheron présentées par Alex sur leur stand (si on peut appeler ça comme ça). Peu de photos de cette présentation car l'éclairage était assez désastreux. Mises à parts les nouveautés ci-dessous, je retiendrais surtout la magnifique répétition-minutes et le tourbillon squelette 14 j avec sa profondeur hallucinante (vus en vitrine).
Je ne suis pas forcément très client des mouvements squelette, mais le travail accompli est tout simplement remarquable.
J'ai découvert la cioccolatone que j'aime beaucoup. A croquer !
Après cette présentation, j'ai pris congé de notre hôte pour me lancer dans un rapide tour des autres stands du salon avant de rentrer à la maison. J'ai été un peu frustré de ne pas pouvoir passer plus de temps et surtout de ne pas avoir de rendez-vous avec les autres marques, car comme à Baselworld, toutes les nouveautés ne sont pas forcément en vitrines et sans rdv, impossible de voir les modèles de prêt, même en demandant gentiment (en même c'est compréhensible vu le peu de nombre de proto disponibles et le nombre de rdv à enchainer). J'ai eu également le plaisir de croiser Amanico et Foversta, entre deux séances de shooting.
La plus belle montre du stand, une magnifique 6154.
Ca a été une expérience vraiment formidable et je remercie vraiment très chaleureusement Alex et toute l'équipe de Vacheron pour leur accueil. On a vraiment le sentiment d'être un peu à la maison. L'ambiance est toujours détendue et les échanges se font en toute simplicité mais également en toute franchise. Et ça on ne le retrouve pas ailleurs.