par cisco Ven 31 Oct 2014, 10:36
J'en parlai y'a pas longtemps avec des copains. Je rebondis sur le "ca me conforte dans le fait de ne pas acheter du neuf". Attention le post gratte un peu...
Le marketing fait vendre, c'est son but, sa définition le marketing fait aussi la valeur de la montre.
Dans le moderne comme dans le vintage, regarde toutes les histoires racontées sur les Rolex et on comprend mieux un peu sa situation au niveau du marché. Blog de vendeurs, quantité de forums dédiés avec des nombre de vues important.
Pareil pour la flambée Heuer avec une mode sur Steve Mc Queen, la romance de la F1 des 70s , le marketing des héros ça marche (enfin pour le moment, la mode de ce genre de vente passera peut être), je trouve Richard Mille plutôt bon dans l'exercice actuellement.
IWC ouais bof, ils font dans la quantité, c'est assez basique et direct, pas suggéré. Hublot aussi et c'est ce qui a permis d'être là ou ils en sont, mais c'est ce que Kern explique ils mettent tellement de pognons dedans qu'ils augmentent la valeur de la montre ainsi.
Le marketing peut être celui d'un groupe d'acheteur passionné. La conséquence est une Valorisation de sa collection même si elle est indirecte. Celui de Panerai depuis 1993 est admirable, novateur et incroyablement efficace avec un effet de groupe de premier ordre.
Le marketing du produit parlant par lui même c'est joli mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
De Béthune amha fait un joli boulot de créativité mais l'absence d'histoire à raconter n'est pas évidente. Pareil pour Laurent Ferrier, de superbes montres mais qu'y mettre, quuoi raconter?
Chez DB, sur les skybridge ca évolue, il y a un nom, on commence à voir la mise en scène d'un ciel, de l'espace, là on suggère un univers et ca devient nettement mieux marketté (sans pour autant investir dans "un département marketing").
Journe heureusement qu'il y a le personnage pour donner du sel, parce que si il n'y avait que les montres ce serait insuffisant, le personnage donne du corps et de la significaiton à ses montres, même si on peut le trouver insuportable, c'est lui le marketing de la marque, parce qu'on le remarque.
MBetF fait mieux avec la com sur les friends ou le fuselage d'aviation avec la pin up, ou le Panda sur un vaisseau façon Star Wars, on invente, on s'invente des histoires.
Je prend le cas de VC qui est süurement ma marque "fétiche", j'aime bien l'American 1921 chez VC, le nom raconte une histoire, mets un cadre, j'y vois Gatsby le Magnifique, chacun y met ce qu'il veut. Dans la même marque une patrimony traditionelle ne raconte rien que tout ce que les montres suisse essayent de faire "tradition histoire etc", niveau marketing c'est zéro.
Et qu'on le veuille ou non, on y est sensible, vintage récent, marketing direct ou suggéré, effet de groupe, peu importe les moyens auquel on y est sensible, s'estimer au dessus de celà, c'est se mentir.
Haldimann a réussi à me faire partir en vrille sur une montre qui ne montre rien (H9), il a mis une étincelle dans mon cerveau malade pour que je me raconte une histoire, et ça a marché. L'objet en lui même, n'est qu'un objet, mais l'histoire que j'ai pu me raconter autour, là on part loin dans les sphères de la démence.
Le plus grave est peut être d'en être conscient et de toujours me dire que cette montre reste la montre ultime à mes yeux.
Dernière édition par cisco le Ven 31 Oct 2014, 12:36, édité 1 fois