Bonjour à tous
Je n'arrive pas à trouver si une présentation du petit nouveau que je suis est indispensable ou pas. Je vais donc le faire par le biais de la revue de "ma" montre, j'ai nommée la Doxa 750T Sharkhunter
Tout d'abord, quelques informations glanées ça et là sur le site officiel, et quelques photos du net
Tout a commencé en 1967 où DOXA a décidé d'ajouter une montre de plongeur à sa collection de montre-bracelet. L'idée de fabriquer une montre de plongeur sportive était inhabituelle et stimulante pour un fabricant de montre suisse traditionnel et presque conservateur, fondé en 1889, bien connue pour des montres habillées élégantes faites d'or blanc ou jaune utilisant des mouvements de bonne qualité très fiables.
DOXA s'associe avec les EU et la marine américaine par ses plongeurs professionnels pour profiter de leurs expertises. La marque les ont combiné avec un siècle de montre suisse pour développer une vraie montre de plongeur de pointe, la Doxa 300T, présentée pour la première fois à la foire de Bâle 1967 .
L'innovation la plus importante vient de sa lunette unidirectionnelle qui présente un double affichage
- couronne extérieure graduée en mètres (profondeur) ou en pieds, en fonction de sa destination européenne ou américaine
- couronne intérieure graduée en durée
Ainsi, en appliquant la profondeur sur la durée, on obtient la table US navy de plongée sans décompression
L'autre innovation est le cadran de couleur orange, sensée favoriser la lecture des aiguilles sous l'eau.
C'est le grand maître de roman d'aventure américain, le docteur Clive Cussler qui a finalement popularisé le cadran orange de la DOXA sous marine en équipant son plongeur sous-marin héroïque Dirk Pitt avec la 300T devenue légendaire à la fin des années 1960.
Enfin, les "Cousteau" père et fils ont également largement participé à la "légende" Doxa
ainsi que l'équipe de la Calypso, adepte, entre autres, de cette montre
Falco
et le reste de l'équipe
Pour ma montre
Édition Limitée 5000 pièces Clive Cussler
Boitier Acier inoxydable brossé (316L). 44.70 mm de largeur hors couronne, 14mm d'épaisseur, étanchéité 750 m. Diamètre de cadran = 27mm
Verre Saphir Anti rayure, anti-réfléchissant 3mm
Fond vissé nombre gravé xxxx/5000 en édition limitée
Insert-lunette Acier inoxydable unidirectionnel, gravé avec la table de non-décompression de Marine américaine
Mouvement 28800 pulsations par heure, réserve de marche de 42 heure, basée sur l'ETA 2824-2, décoré par DOXA
Aiguille Réplique des aiguilles originales de 1967, Superluminova C3
Bracelet Acier inoxydable DOXA "Beads of rice", extension de combinaison de plongée et entrecorne 22 mm
La Doxa est une montre d'homme. Elle est grosse (mais pas autant que ce que je craignais malgré ses presque 45 mm), lourde (mais pas trop non plus), qualitative, même si je pense qu'une MM fait par contre mieux. Les mélanges brillant/poli sont présents mais par pièces et non par angles. La montre est très agréable et confortable, dûe à sa forme coussin.
Le bracelet est lui aussi iconique, relativement mat, presque gris. Les maillons sont pleins et lourds, les pièces de raccord des maillons sont par contre basiques et les pièces de bout "banales"
La lunette est très qualitative, et le rendu brillant avec le brossé du boitier en arrière plan est très beau. Sa forme droite et l'alternance de ses crans la rendent très facile à manipuler, et son clic est aussi viril que le reste.
Les aiguilles sont également qualitatives. La finition est bonne, elles semblent épaisses, le orange n'est pas criard mais se rapprochant légèrement du marron, très loin des aiguilles des mods que l'on peut voir
Le cadran noir est très profond, brillant mais non soleillé contrairement au modèle cadran argent Searambler, et permettant aux aiguilles de parfaitement se détacher.
Le guichet dateur blanc n'est pas un handicap, étant symétrique à l'index à 9h00 blanc également et de même forme
Enfin, le lume est quand même éloigné des productions Seiko référence en la matière. La couleur est très belle, entre jaune et vert fluo. Il se recharge par contre très vite.
Le mouvement est un ETA 2824-2, inutile de le présenter. Il fait son boulot, comme dans des dizaines de montres, plus ou moins chères.
En conclusion, cette montre est pour moi LA montre qui me faisait rêver pour le prix que je pouvais mettre. Beaucoup se tourneront vers d'autres achats plus fondés, je suis le 1er persuadé qu'une MM, une Omega Seamaster, ou d'autres choix d'occasion seront plus raisonnés par leur qualité (quoique), leur mouvement de manufacture ou autre argument recevable.
Mais mettre cette montre au poignet est un moment unique, le sentiment d'avoir un objet rare, et qui, même si le marketing joue, il ne faut pas être dupe, a malgré tout mis une véritable empreinte dans le monde des montres de plongée.
Elle me procure à chaque fois des frissons par son exclusivité et le sentiment qu'il s'agit de MA montre. Je la donnerai à mon fils en espérant qu'il en tirera la même joie
Cette montre est un achat passion, à son prix maximum en occasion, délirant en neuf. Mais la passion à ses raisons que la raison ignore...
Place aux photos
Merci de m'avoir lu
Je n'arrive pas à trouver si une présentation du petit nouveau que je suis est indispensable ou pas. Je vais donc le faire par le biais de la revue de "ma" montre, j'ai nommée la Doxa 750T Sharkhunter
Tout d'abord, quelques informations glanées ça et là sur le site officiel, et quelques photos du net
Tout a commencé en 1967 où DOXA a décidé d'ajouter une montre de plongeur à sa collection de montre-bracelet. L'idée de fabriquer une montre de plongeur sportive était inhabituelle et stimulante pour un fabricant de montre suisse traditionnel et presque conservateur, fondé en 1889, bien connue pour des montres habillées élégantes faites d'or blanc ou jaune utilisant des mouvements de bonne qualité très fiables.
DOXA s'associe avec les EU et la marine américaine par ses plongeurs professionnels pour profiter de leurs expertises. La marque les ont combiné avec un siècle de montre suisse pour développer une vraie montre de plongeur de pointe, la Doxa 300T, présentée pour la première fois à la foire de Bâle 1967 .
L'innovation la plus importante vient de sa lunette unidirectionnelle qui présente un double affichage
- couronne extérieure graduée en mètres (profondeur) ou en pieds, en fonction de sa destination européenne ou américaine
- couronne intérieure graduée en durée
Ainsi, en appliquant la profondeur sur la durée, on obtient la table US navy de plongée sans décompression
L'autre innovation est le cadran de couleur orange, sensée favoriser la lecture des aiguilles sous l'eau.
C'est le grand maître de roman d'aventure américain, le docteur Clive Cussler qui a finalement popularisé le cadran orange de la DOXA sous marine en équipant son plongeur sous-marin héroïque Dirk Pitt avec la 300T devenue légendaire à la fin des années 1960.
Enfin, les "Cousteau" père et fils ont également largement participé à la "légende" Doxa
ainsi que l'équipe de la Calypso, adepte, entre autres, de cette montre
Falco
et le reste de l'équipe
Pour ma montre
Édition Limitée 5000 pièces Clive Cussler
Boitier Acier inoxydable brossé (316L). 44.70 mm de largeur hors couronne, 14mm d'épaisseur, étanchéité 750 m. Diamètre de cadran = 27mm
Verre Saphir Anti rayure, anti-réfléchissant 3mm
Fond vissé nombre gravé xxxx/5000 en édition limitée
Insert-lunette Acier inoxydable unidirectionnel, gravé avec la table de non-décompression de Marine américaine
Mouvement 28800 pulsations par heure, réserve de marche de 42 heure, basée sur l'ETA 2824-2, décoré par DOXA
Aiguille Réplique des aiguilles originales de 1967, Superluminova C3
Bracelet Acier inoxydable DOXA "Beads of rice", extension de combinaison de plongée et entrecorne 22 mm
La Doxa est une montre d'homme. Elle est grosse (mais pas autant que ce que je craignais malgré ses presque 45 mm), lourde (mais pas trop non plus), qualitative, même si je pense qu'une MM fait par contre mieux. Les mélanges brillant/poli sont présents mais par pièces et non par angles. La montre est très agréable et confortable, dûe à sa forme coussin.
Le bracelet est lui aussi iconique, relativement mat, presque gris. Les maillons sont pleins et lourds, les pièces de raccord des maillons sont par contre basiques et les pièces de bout "banales"
La lunette est très qualitative, et le rendu brillant avec le brossé du boitier en arrière plan est très beau. Sa forme droite et l'alternance de ses crans la rendent très facile à manipuler, et son clic est aussi viril que le reste.
Les aiguilles sont également qualitatives. La finition est bonne, elles semblent épaisses, le orange n'est pas criard mais se rapprochant légèrement du marron, très loin des aiguilles des mods que l'on peut voir
Le cadran noir est très profond, brillant mais non soleillé contrairement au modèle cadran argent Searambler, et permettant aux aiguilles de parfaitement se détacher.
Le guichet dateur blanc n'est pas un handicap, étant symétrique à l'index à 9h00 blanc également et de même forme
Enfin, le lume est quand même éloigné des productions Seiko référence en la matière. La couleur est très belle, entre jaune et vert fluo. Il se recharge par contre très vite.
Le mouvement est un ETA 2824-2, inutile de le présenter. Il fait son boulot, comme dans des dizaines de montres, plus ou moins chères.
En conclusion, cette montre est pour moi LA montre qui me faisait rêver pour le prix que je pouvais mettre. Beaucoup se tourneront vers d'autres achats plus fondés, je suis le 1er persuadé qu'une MM, une Omega Seamaster, ou d'autres choix d'occasion seront plus raisonnés par leur qualité (quoique), leur mouvement de manufacture ou autre argument recevable.
Mais mettre cette montre au poignet est un moment unique, le sentiment d'avoir un objet rare, et qui, même si le marketing joue, il ne faut pas être dupe, a malgré tout mis une véritable empreinte dans le monde des montres de plongée.
Elle me procure à chaque fois des frissons par son exclusivité et le sentiment qu'il s'agit de MA montre. Je la donnerai à mon fils en espérant qu'il en tirera la même joie
Cette montre est un achat passion, à son prix maximum en occasion, délirant en neuf. Mais la passion à ses raisons que la raison ignore...
Place aux photos
Merci de m'avoir lu