Vacheron Constantin American 1921 or jaune
Introduction
Sans vouloir raconter ma vie, il est nécessaire je pense de se retourner aujourd’hui pour voir le chemin parcouru. Tout débute en surfant sur la toile, mon intérêt grandissant pour les « Garde-Temps » (arrêtez, je vais avoir un fou-rire !) me conduit à m’inscrire sur chronomania fin 2010 et sur MM début 2011. L’ambiance y est plus chaleureuse, conviviale, je m’y sens plus à l’aise. Cette période correspond au début de ma folie horlogère, les fameuses CHI, cette passion naissante et bientôt envahissante, qui m’occupe jour et nuit.
D’abord l’histoire commence avec des petites montres sympas, pour découvrir le plaisir de la montre mécanique, du remontage manuel quotidien, du « tic-tac » omniprésent, un temps gênant puis vital, du plaisir de regarder sa montre et non plus de lire l’heure. Au menu des petites Lip, Eterna, Benrus Type 2 Class A, Omega, Tissot, Doxa, Zenith, Eska, Airain, Longines…
Beaucoup revendues, peu sont restées.
Un exemple :
https://montresmecaniques.forumactif.com/t6040-airain-extra-plate-acier
Puis progressivement les envies poussent irrésistiblement à « monter en gamme » : une Jaeger LeCoultre 463A petite seconde me donne les premiers frissons d’une grande maison.
Ma revue :
https://montresmecaniques.forumactif.com/t5904-revue-de-ma-jlc-annees-40?highlight=JLC+ann%C3%A9es
Peu après un Nivada Chronomaster Sea Diver v23 vient combler mes envies de chronographe. Deux montres que j’adore et porte beaucoup. Le caractère du chrono et ses aiguilles « broad arrow » rappellent les speedmaster CK2915 primitives, le prestige de la JLC et sont combo cadran-aiguilles m’ont longtemps comblé…
Ma revue :
https://montresmecaniques.forumactif.com/t5905-chrono-nivada-chronomaster
Puis je continue mon chemin, mes goûts s’affinent, s’aiguisent, notamment avec une « grosse pièce » pour mes 25 ans : la Longines Majetek. Une tuerie, le coup de foudre, longtemps convoitée et trouvée au poignet d’un ami. Elle avait tout : la taille, l’histoire, la qualité, l’état… Une première synthèse de l’Esprit Horloger, mais il y a encore tant à explorer…
Ma revue a disparu, je m’étais greffé sur celle d’Alain… Snif… On trouve la sienne (et donc celle de ma montre) ici :
https://clockenstock.wordpress.com/2011/06/03/ma-longines-majetek-czech-air-force/
Un an plus tard, j’enchaine sur une autre militaire : la Heuer Bundeswehr. À la base chassée pour mon meilleur ami et trouvée au poignet d’un autre ami, je l’ai finalement gardée pour moi !
Là encore, une montre de caractère, dans un état de folie que j’ai portée avec énormément de plaisir mais que j’ai laissée partir l’an dernier pour assouvir mes envies automobiles…
Ces trois dernières années ont été plus calmes, avec seulement deux rencontres impromptues : l’Aquastar Deepstar V23 et la Ollech and Wajs Caribbean 1000. Deux montres de caractère, un temps recherchées, jamais trouvées remplissant mes exigences. Le hasard m’a fait croiser leur chemin, elles furent aussitôt adoptées !
Je pensais me séparer de la O&W, mais elle a trop de caractère et j’y suis trop attaché pour la laisser partir.
2016 a marqué ma première sortie de piste : une montre neuve ! J’ai jeté mon dévolu sur une Cartier Calibre Diver. Elle a du caractère tout en restant habillée et présente pour moi une belle alternative aux Submariner (modernes, car j’ai toujours une vintage bien particulière en tête, mais on ne peut pas tout avoir…) et Seamaster à mon avis. Elle est un peu plus grande que les classiques, mais son épaisseur contenue et l’architecture des cornes la rend vraiment agréable à porter. Elle m’accompagne partout, même à la plage cet été, chose qui ne m’étais jamais arrivée auparavant.
Mais au travers de ce cheminement, quelque chose me trotte derrière la tête depuis un certain temps, depuis mes 25 ans et la Longines en fait : il me faut une montre dite de haute horlogerie pour mes 30 ans. Mais pas n’importe laquelle : une montre qui me corresponde vraiment, qui me fasse vibrer.
Je cherche du décalé, de l’original, qu’on ne voit jamais ou presque. J’avais besoin de reconnaitre le dandy qui m’habite dans cette montre. Le mainstream ne m’intéresse pas, donc exit les Calatrava « classiques », 5711, APRO (aux possesseurs de ces belles : pas taper !), etc.
Vient maintenant la (longue) période de maturation, au fil des essais, des discussions et des rencontres. Mes goûts s’affinent, s’affutent pour finalement converger vers une liste de critères nécessaires pour la future belle.
Pour moi les dimensions idéales sont moins de 40 mm de diamètre pour 9 mm d’épaisseur maximum. J’ai placé mon minimum à 36 mm, mais vraiment minimum de chez minimum. Ça élimine notamment les H. Moser & Cie, que je trouve vraiment esthétiques et particulièrement bien finies, mais trop épaisses ; et également beaucoup de montres vintages / de seconde main trop petites, comme par exemple la Zenith Elite HW platine que je trouve très belle, bien finie et digne d’intérêt, mais dont les dimensions ne me satisfont pas. Si possible, j’aimerais m’affranchir de la trop classique symétrique droite / gauche de la plupart des montres 3 aiguilles.
La boite ne doit pas nécessairement être en métal précieux, même si c’est un atout indéniable.
Je recherche par ailleurs un mouvement de grande qualité à remontage manuel, sans date ni complication. Je cherche absolument une 3 aiguilles car les 2 aiguilles sont trop statiques pour moi. Je souhaite un mouvement si possible chronomètre, proposant plus de 48 h de réserve de marche.
La belle devra être neuve ou récente, pas plus de 15 ans et dernier détail, je veux une boucle ardillon (je sais, c’est vraiment un détail).
Ce qui m’a conduit à une (not so ) short list :
Le chronomètre Bleu de FP Journe ou son chronomètre souverain platine 38 mm (je trouve le 40 mm moins harmonieux)
La Vacheron Constantin American 1921
La Vacheron Constantin traditionnelle platine cadran anthracite
La A. Lange & Söhne Lange 1 or jaune ou platine, pourquoi pas avec un cadran MOP, au coup de cœur.
La A. Lange & Söhne Cabaret or ou platine, là encore au coup de cœur. Elle reste un peu petite, donc ce n’est pas ma priorité.
Ce qui élimine beaucoup d’autres, notamment la A. L&S Richard Lange, qui est trop grosse pour moi. La Breguet Tradition n’apparait pas non plus, car elle ne me fait pas plus d’effet que ça. J’ai aussi éliminé les Patek 5124G / 5024J, dont le mouvement de forme est magnifique, et qui présente de belles proportions, mais reste un peu petite, comme la cabaret.
Je n’ai pas fait apparaître - à tort probablement - la L.U.C. Chopard 1860. Elle a pour elle l’originalité, les finitions et un très beau mouvement, mais elle est trop symétrique et ne me fait pas vibrer au final.
La Piaget Altiplano (38 mm) est également éliminée à cause de l’absence de petite seconde, rendant la montre trop statique. La version 40 mm ne me plait pas vraiment, car le ratio diamètre / épaisseur la rend disgracieuse à mon poignet. Dans l’idéal, mon cœur aurait chaviré pour une version avec aiguilles glaives comme celle de fenndalton.
Dans ma liste, il y aurait pu avoir l’Audemars Piguet Star Wheel, qui bien qu’un peu petite est vraiment une merveille, j’ai eu la chance d’en essayer une à Paris en novembre 2016, elle m’a fait mal ! J’ai une préférence pour la version or jaune, pour son guillochage grain d’orge.
http://www.minutemachines.com/watches/AP/Starwheel/StarwheelYellow04.jpg
Il y aurait également pu y avoir une montre originale comme une Peter Speake-Marin, une Ressence, une Sarpaneva, etc. Mais ces dernières violent mes critères dimensionnels et moteurs. Là encore, j’aurais pu également faire une exception pour un beta 21S, mais c’est assez intouchable et encore plus en décalage par rapport à mes critères initiaux…
Basé sur cette short-list, j’ai lancé une veille active depuis un bon moment sur la plupart de ces modèles, chrono24, watchprosite, timezone, IG, les différents bars francophones, anglophones, le bouche à oreilles, etc. J’avais envie de laisser le destin trancher pour moi, après tout, choisir c’est renoncer !
Et puis le destin a effectivement choisi pour moi fin 2016 avec une opportunité que j’ai pu saisir. Le timing a été absolument parfait, car j’en ai pris livraison la semaine de mes 30 ans ! La vie c’est souvent une question de timing, là j’ai vraiment eu de la chance !
Mais trêve de digressions métaphysiques, venons-en aux faits.
Packaging
Je vous passe l’émotion lorsque je l’ai vue la première fois, c’est assez indescriptible et en ferait sourire certains. Aujourd’hui encore j’ai de la peine à réaliser à quel point je suis chanceux ! Chaque matin je la regarde avec le même émerveillement.
Pour le packaging, il y a la totale : boite, surboite et même écrin de voyage très pratique. La montre vient également avec un passeport, un certificat du poinçon de Genève, bref du all-inclusive !
Boite
Je dois reconnaître que je n’étais pas sûr de mon coup à 100 %, mais finalement l’or jaune est ahurissant. Les reflets sont plus subtils que la version or rose, par ailleurs plus consensuelle mais à mon sens un peu mon raffinée. J’ai hâte de pouvoir la mettre côte à côte avec sa sœur en or rose pour un comparatif en conditions réelles de lumière (et non en boutique).
L’or jaune a un côté plus « intemporel », ou alors c’est juste moi qui vieillit…
Mais il a aussi pour avantage d’être plus versatile pour l’appairage avec un bracelet moins mainstream (bordeaux, vert émeraude, camo, canvas, etc). Comme vous le verrez par la suite, elle s’accommode fort bien d’une tenue plus casual / Friday-wear ! Malgré les anses courbes d’origine, un bracelet anses droites semble passer sans soucis, le champ des possibles est donc quasi infini !
La très grande ouverture lui donne beaucoup d’ampleur et place vraiment le cadran et sa présentation originale au premier plan. Les cornes sont très courtes, dans le style « officier » comme j’aime à les voir sur les boites PSM notamment.
La couronne est bombée à l’ancienne, pleine de charme même si sa manipulation est loin d’être aisée pour le remontage, voire franchement galère.
Boucle
L’ardillon était dans mes critères, je ne supporte pas les boucles déployantes dans mon activité de desk-diver où je passe l’essentiel de mon temps derrière un écran d’ordinateur.
Le hic maintenant, c’est que j’ai peur de l’abimer donc je ne sais pas si je vais le porter, certainement au profit d’une – belle – boucle plaquée or. Je pense faire un saut chez Camille Fournet rapidement pour faire faire un bracelet de remplacement, me permettant de m’approprier un peu plus la montre. D’ailleurs si vous avez des suggestions / illustrations, je suis preneur !
Cadran
Autre particularité de l’American or jaune, elle présente un cadran gris, plus foncé que le coquille d’œuf de la version or rose. Les « 12 », « 6 » et « 9 » sont légèrement plus gros que les autres nombres, la présentation générale oscille donc entre classicisme et modernité.
Le logo appliqué est un plaisir que je découvre, à chaque fois qu’un rayon de lumière rasant le rencontre, la montre s’illumine instantanément, l’effet est vraiment captivant. Je ne voudrais pas en faire des caisses, mais le cadran a vraiment une teinte singulière, un magnétisme tellement intense, je ne m’en remets pas. Et il se marie tellement bien au jaune de la boite !
Particularité un peu surprenante, la graduation du compteur des secondes, qui elle est « verticale » et non à 45 ° comme le reste. Je ne sais si c’est un bien ou un mal, je tenais simplement à le faire remarquer. De toute façon je ne regarde ni l’heure qu’il est ni la seconde, alors…
La petite seconde propose un guillochage très fin, qui là encore joue avec la lumière de manière tout à fait envoûtante. D’ailleurs la petite seconde n’est pas si petite que ça, tant et si bien que le « 3 » disparait complètement sur le cadran. C’est à mon sens un choix esthétiquement plus judicieux qu’un « 3 » à moitié amputé. Cette petite seconde a en revanche le bon goût de ne pas venir empiéter sur le chemin de fer qui circonscrit à merveille ce cadran digne des Vertiges d’Alice dans lesquels se plonger est un délice proche de l’absolu.
On touche à l’essence du Beau.
Aiguilles
Les aiguilles polies de forme Breguet sont grises anthracite, contrairement à la version or rose qui a les aiguilles noires. En fonction de la lumière, elles passent donc du miroir au noir profond, chaque heure de la journée est une nouvelle expérience esthétique !
La combinaison avec le cadran gris lui confèrent un côté plus moderne que la version or rose, qui elle s’inscrit dans la pure tradition horlogère. Là encore, cela contraste avec la boite or jaune, qui est connotée « vieillotte », bien que les marques et leur marketing essaient de nous faire croire que le jaune revient à la mode… mais c’est un autre débat…
Toujours est-il que l’ensemble boite-cadran-aiguille représente une belle synthèse de ce que pourrait être la post-modernité horlogère, ce qui me comble au-delà de toute attente.
Le calibre
Venons-en maintenant au cœur de la bête, le fameux 4400 AS. Certains le trouvent trop petit, il a tout de même des proportions respectables eu égard aux dimensions généreuse de la boite. Un cercle d’emboitage assez conséquent est malgré tout présent, mais cela permet d’alléger la montre (confort inside / light is right) !
Alors oui, je sais, je n’ai pas encore retiré le film plastique au dos, je n’y suis pas encore prêt psychologiquement… Et oui, je sais, ça va pas dans ma tête…
Le mouvement 4400 AS a été introduit pour le lancement de cette montre. Son développement a commencé en 2004, les premiers prototypes ayant été assemblés et testés dès 2007 pour une commercialisation en 2009. Il mesure 28.60 mm de diamètre (12’’ 1/2) pour 2.80 mm d’épaisseur. Il est construit autour d’un seul barillet lui conférant 65 h de réserve de marche (à voir pour l’isochronie, je n’ai pas remarqué de dérive intempestive). Il rassemble au total 127 pièces, dont 21 rubis.
Il bat à 4 Hz, soit 28'800 alternances/heure et est ajusté dans 5 positions. Cela rend la petite seconde vraiment fluide, particulièrement hypnotisant, une fois de plus !
Les ponts comportent tous une finition cote de Genève tandis que la platine arbore un perlage concentrique. Toutes les arrêtes sont soigneusement anglées et polies dans la pure tradition horlogère. Je regrette qu’il n’y ait qu’un seul angle rentrant au niveau du mobile de centre, mais on ne peut pas tout avoir ! JE préfère ce type de finition à ce qu’on retrouve chez De Bethune notamment, où les grandes surfaces polies ne m’émeuvent pas vraiment, à l’inverse du reste de leurs montres.
La roue de couronne à elle seule vaut le détour, avec sa partie centrale fixe faisant son effet lors du remontage. Le cliquet de remontage est discrètement caché sous le pont de barillet, mais on le voit clairement bouger lors du remontage de la montre, que j’effectue avec le côté mouvement en haut. Le remontage, bien que rendu difficile de par l’orientation de la couronne, sa petitesse et sa proximité avec une corne, est onctueux et souple, nul besoin de forcer. Il est cependant suffisamment consistant pour savoir où on en est.
Le balancier est annulaire sans vis ni masselottes. Je le trouve un peu petit comparé à Kari Voutilainen par exemple, qui en la matière fait certainement ce qui se fait de mieux, mais c’est techniquement viable grâce à son double échappement à impulsion directe. La raquetterie est également standard (tout comme le spiral plat), mais là encore on ne peut pas tout avoir. Le rêve eut été d’avoir une raquetterie col de cygne comme sur les mouvements des chronomètres royaux… Ou alors avec un escargot comme sur le chronomètre de Pascal Coyon.
Même les pièces invisibles telles que le tambour de barillet bénéficient une finition au-dessus de tout reproche, que seul l’horloger la démontant pourra apprécier.
Ce genre de détail et bien plus encore a été relevé dans cette formidable revue, orchestrée lors d’une rencontre avec le grand Maître Kari Voutilainen lui-même ! Prenez le temps, ça fait du bien aux yeux !
http://www.thehourlounge.com/en/vacheron-constantin-articles/dream-team-historiques-american-1921-and-caliber-4400-563416
La précision est vraiment au rendez-vous, de l’ordre de -1.8 s/j (moyenne sur un mois) !!! Dans la revue précédemment citée, Kari Voutilainen la mesure à +1/+2 sec/jour.
Quelques photos pour se faire mal :
Wristshots
Au porté, elle est vraiment très agréable. Il y a un temps d’adaptation tout de même pour la lecture décalée, mais cela fait partie du plaisir de cette montre et participe à l’expérience.
Le fait d’avoir une montre en or me faisait un peu peur quant au poids, je suis rassuré ! Sa faible épaisseur fait qu’elle se porte avec beaucoup de confort, elle plaque vraiment bien au poignet et passe sans problème sous les manches les plus étroites, même sous les pulls un peu serrés.
Ayant un poignet plutôt petit (entre 17 et 17,5 cm) et plat, le 40 x 40 mm ne me pose pas de problème particulier. Les anses extrêmement courtes concourent bien entendu à ce confort au porter.
Encore une fois je ne veux pas en rajouter, mais le plaisir que j’éprouve à chaque fois que je relève ma manche pour regarder l’heure est indescriptible. Tant et si bien que j’en oublie de lire l’heure et que je me contente d’une naïve contemplation / béate adoration nécessitant de regarder une deuxième fois ma montre, pour lire l’heure cette fois-ci. C’est pas facile tous les jours, je sais.
Même casual, elle passe crème, isn’t it ?
Conclusion
Pour finir, je reprendrais les mots de Nikos dans sa revue tant ils relatent bien mon sentiment :
Cette montre est complétement irrationnelle, il est même un simple détail qu'elle puisse donner l'heure..... il ne faut surtout pas la prendre au premier degré, sinon on a rien compris à la magie de l'American......
Et puis quand il faut redescendre sur terre on apprécie sa super lisibilité, bien pratique pour les presses-bites en puissance que nous sommes, et son sympathique 4400 moderne et aux si belles finitions.
Comme lui, c’est ma première montre HH, et comme lui je l’adore littéralement.
Après quelques semaines au porté, je suis toujours complètement hypnotisé chaque fois que mes yeux ont le malheur de croiser mon poignet gauche. Je reste scotché devant comme pourrait l’être un enfant devant une vitrine de jouets ou de bonbons. Je crois que son surnom va être « Dizzy », ça lui convient parfaitement !
Et pour rebondir une nouvelle fois sur la revue de Nikos, ce n’est pas une princesse, mais ma reine :
Queen Dizzy !
Les commentaires, c'est ICI
Liens
http://www.watchprosite.com/vacheron-constantin/some-fresh-shots-of-the-historiques-american-1921-in-yg/14.979568.6853533/
http://www.thewatchobserver.fr/vacheron-constantin/historiques-american-1921-4808#.WFFUz9IzWzk
https://montresmecaniques.forumactif.com/t3579-vacheron-constantin-une-american-1921-au-poignet
http://www.thehourlounge.com/en/vacheron-constantin-articles/dream-team-historiques-american-1921-and-caliber-4400-563416