La collection des Historiques donne à Vacheron Constantin l'opportunité de proposer des rééditions de montres ayant marqué son histoire et se faisant, de dévoiler des modèles aux designs de caractère et aux formes peu envisageables s'ils étaient conçus aujourd'hui: l'Aronde 1954 s'inscrit dans cette lignée de montres "historiques" de forme après la Toledo 1952, l'Américaine 1921 et l'Ultra-Fine 1968 avec son boîtier au style si particulier.
L'Aronde tire d'ailleurs son nom de son boîtier en or rose: d'une rare complexité, sa carrure évoque les ailes de l'hirondelle grâce au double-arrondi. Quelque soit l'angle d'observation, le boîtier surprend par ses détails, par sa finition, par les alternances entre parties polies et brossées: il est l'atout majeur de l'Aronde en définissant sa propre forme, ni rectangulaire, ni trapézoïdale, ni vraiment "pagode". Il n'est certes pas d'une finesse absolue mais cette relative épaisseur permet de bien souligner ses traits et contribue à son charme.
Ses dimensions sont pour mon poignet idéales (31,20 x 44,50mm): il ne faut pas oublier non plus que le sentiment de taille est plus perceptible avec une montre de forme qu'avec une montre ronde.
Une des conséquences de l'utilisation d'un tel boîtier est la forme galbée du verre. Il dépasse même légèrement le boîtier au niveau de l'intersection des deux arrondis. La beauté de la montre provient notamment de ce contraste entre les éléments tout en rondeur (carrure, verre) et les parties plus géométriques.
Parmi celles-ci se trouve le cadran dont le guillochage alternant les lignes horizontales et verticales, dessine une espèce d'échiquier à 4 cases. Les index et chiffres appliqués, le logo apportent une note de relief. L'ensemble est moins simple qu'il n'y paraît et exécuté avec beaucoup de soin.
Côté mouvement, Vacheron Constantin a fait le choix d'utiliser le mouvement maison à remontage manuel, le 1400. Le 1400 est certes petit (9 lignes) mais très joliment dessiné avec une découpe de la platine en "nuages" avec deux angles rentrants. La petitesse du calibre ne se devine pas trop côté cadran, le secteur de la petite seconde étant équidistant du "6" et du centre du cadran.
La fréquence du 1400 est de 4hz et sa réserve de marche de 40 heures. Sa finition est réalisée selon les critères du Poinçon de Genève. Cependant le propriétaire de l'Aronde n'aura pas le loisir de l'apprécier, le fond du boîtier est plein. Ce n'est pas illogique, cela n'aurait pas été très joli de dévoiler un mouvement rond, même très bien fini, dans le contexte d'une montre de forme.
Grâce à ses courbes, l'Aronde semble totalement épouser le poignet: elle se porte avec grand confort et révèle toute sa subtilité et son charme. Car l'Aronde est loin d'être une simple montre de forme à trois aiguilles. Le travail effectué sur le boîtier, sur le cadran fait que nous pouvons passer de longs moments à examiner ses moindres détails.
Sans aucun doute, Vacheron Constantin a tapé dans le mille en rééditant l'Aronde: elle fut selon moi une des montres les plus séduisantes du SIHH 2011 grâce à son originalité subtile et à son raffinement.
Merci à l'équipe Vacheron pour son accueil au cours du SIHH.
L'Aronde tire d'ailleurs son nom de son boîtier en or rose: d'une rare complexité, sa carrure évoque les ailes de l'hirondelle grâce au double-arrondi. Quelque soit l'angle d'observation, le boîtier surprend par ses détails, par sa finition, par les alternances entre parties polies et brossées: il est l'atout majeur de l'Aronde en définissant sa propre forme, ni rectangulaire, ni trapézoïdale, ni vraiment "pagode". Il n'est certes pas d'une finesse absolue mais cette relative épaisseur permet de bien souligner ses traits et contribue à son charme.
Ses dimensions sont pour mon poignet idéales (31,20 x 44,50mm): il ne faut pas oublier non plus que le sentiment de taille est plus perceptible avec une montre de forme qu'avec une montre ronde.
Une des conséquences de l'utilisation d'un tel boîtier est la forme galbée du verre. Il dépasse même légèrement le boîtier au niveau de l'intersection des deux arrondis. La beauté de la montre provient notamment de ce contraste entre les éléments tout en rondeur (carrure, verre) et les parties plus géométriques.
Parmi celles-ci se trouve le cadran dont le guillochage alternant les lignes horizontales et verticales, dessine une espèce d'échiquier à 4 cases. Les index et chiffres appliqués, le logo apportent une note de relief. L'ensemble est moins simple qu'il n'y paraît et exécuté avec beaucoup de soin.
Côté mouvement, Vacheron Constantin a fait le choix d'utiliser le mouvement maison à remontage manuel, le 1400. Le 1400 est certes petit (9 lignes) mais très joliment dessiné avec une découpe de la platine en "nuages" avec deux angles rentrants. La petitesse du calibre ne se devine pas trop côté cadran, le secteur de la petite seconde étant équidistant du "6" et du centre du cadran.
La fréquence du 1400 est de 4hz et sa réserve de marche de 40 heures. Sa finition est réalisée selon les critères du Poinçon de Genève. Cependant le propriétaire de l'Aronde n'aura pas le loisir de l'apprécier, le fond du boîtier est plein. Ce n'est pas illogique, cela n'aurait pas été très joli de dévoiler un mouvement rond, même très bien fini, dans le contexte d'une montre de forme.
Grâce à ses courbes, l'Aronde semble totalement épouser le poignet: elle se porte avec grand confort et révèle toute sa subtilité et son charme. Car l'Aronde est loin d'être une simple montre de forme à trois aiguilles. Le travail effectué sur le boîtier, sur le cadran fait que nous pouvons passer de longs moments à examiner ses moindres détails.
Sans aucun doute, Vacheron Constantin a tapé dans le mille en rééditant l'Aronde: elle fut selon moi une des montres les plus séduisantes du SIHH 2011 grâce à son originalité subtile et à son raffinement.
Merci à l'équipe Vacheron pour son accueil au cours du SIHH.