Une complication symbolise mieux qu'une autre la volonté pour Harry Winston de bâtir une collection horlogère crédible dans le segment du haut de gamme: le Quantième Perpétuel. En effet, la montre qui a mis cette ambition sur les bons rails était en 1989 un Quantième Perpétuel qui avait la particularité d'utiliser pour la première fois des aiguilles rétrogrades. L'horloger derrière cette création était déjà Jean-Marc Wiederrecht qui par la suite a très souvent accompagné Harry Winston dans ses projets.
La montre que je vous présente fait partie d'une série limitée de 20 exemplaires présentée en 2009 pour célébrer le 20ième anniversaire du Calendrier Perpétuel initial.
Si son organisation du cadran a totalement changé par rapport au modèle d'origine qui avait une présentation symétrique et des aiguilles des heures et des minutes au centre, nous retrouvons en revanche les principales caractéristiques qui en ont fait le succès à savoir:
- l'indication de la date et des mois par aiguilles rétrogrades rendant le cadran très lisible
- le module QP en provenance de chez Agenhor
- un mouvement GP automatique comme base du mouvement
L'édition anniversaire présente en revanche un cadran beaucoup plus original dans son organisation en s'appuyant sur un thème récurrent chez Harry Winston: l'affichage décentré du temps. Cet affichage et les deux aiguilles rétrogrades apportent beaucoup d'originalité et de dynamisme au cadran: rien n'est ici symétrique et pourtant tout semble rationnel et parfaitement agencé.
Les dates, les mois, l'année bissextile sont affichés à gauche du cadran tandis que l'heure, le second fuseau et les phases de lune le sont à droite. Ce n'est pas anodin: cela permet au propriétaire de la montre de lire l'heure sans avoir à découvrir entièrement la montre.
La finition du cadran est superbe, toute en subtilité et en relief grâce au jeu de couleurs (le contraste entre le jaune et le bleu est saisissant) et aux éléments appliqués (logo, graduations). Les étoiles du segment dédié à l'affichage des phases de lune apportent une touche de poésie et renforcent le charme légèrement suranné de la montre.
Mais le plus de cette édition limitée est l'ouverture du cadran dans les segments liés aux aiguilles rétrogrades. Nous aurions pu craindre que cela nuise à la lisibilité mais finalement ce type d'ouverture est rendu possible par le système des aiguilles rétrogrades. A noter que cet exercice avait également été réalisé sur la montre initiale et dans les mêmes segments.
Nous retrouvons les caractéristiques habituelles du boîtier Premier, ici réalisé en platine dans un diamètre de 41mm. Son exécution est irréprochable malgré la complexité des cornes et des éléments à 12 heures et à 6 heures qui reprennent la forme en arche de l'entrée de la boutique de New-York. C'est sans aucun doute le boîtier qui a le plus de caractère chez Harry Winston: il provoque des réactions tranchées. S'il peut sembler hors de propos pour des complications comme le chronographe, je le trouve en revanche bien adapté au Quantième Perpétuel.
En retournant la montre, un fond saphir nous permet d'observer le GP 3306. Le mouvement est certes petit pour le boîtier mais ce n'est pas grave ici car cela ne se traduit pas côté cadran. Le rotor en or est très joliment réalisé avec le logo Harry Winston. Il s'agit d'un mouvement très efficace, d'une fréquence de 4hz et qui est suffisamment puissant pour tracter le module Agenhor. Le regret que nous pouvons avoir est sa réserve de marche (45 heures) qui peut être considérée comme faible pour un QP.
Au poignet, grâce au système de cornes mobiles, la montre se porte avec confort car s'adaptant à de nombreux poignets. Les détails du cadran rendent la montre très séduisante et nous nous plaisons à observer les étoiles, les parties du module visibles et les reflets de lumière.
Cette Edition Limitée est pour moi un des plus beaux QP produits par Harry Winston. En effet, nous profitons à la fois de la présentation du cadran, de sa très belle couleur et du spectacle offert par les ouvertures. Elle combine un côté technique avec une dimension poétique très présente. Une montre très séduisante pour peu que l'on soit attiré par le dessin très spécial du boîtier Premier.
Un grand merci à l'équipe de la boutique Harry Winston de Londres.
La montre que je vous présente fait partie d'une série limitée de 20 exemplaires présentée en 2009 pour célébrer le 20ième anniversaire du Calendrier Perpétuel initial.
Si son organisation du cadran a totalement changé par rapport au modèle d'origine qui avait une présentation symétrique et des aiguilles des heures et des minutes au centre, nous retrouvons en revanche les principales caractéristiques qui en ont fait le succès à savoir:
- l'indication de la date et des mois par aiguilles rétrogrades rendant le cadran très lisible
- le module QP en provenance de chez Agenhor
- un mouvement GP automatique comme base du mouvement
L'édition anniversaire présente en revanche un cadran beaucoup plus original dans son organisation en s'appuyant sur un thème récurrent chez Harry Winston: l'affichage décentré du temps. Cet affichage et les deux aiguilles rétrogrades apportent beaucoup d'originalité et de dynamisme au cadran: rien n'est ici symétrique et pourtant tout semble rationnel et parfaitement agencé.
Les dates, les mois, l'année bissextile sont affichés à gauche du cadran tandis que l'heure, le second fuseau et les phases de lune le sont à droite. Ce n'est pas anodin: cela permet au propriétaire de la montre de lire l'heure sans avoir à découvrir entièrement la montre.
La finition du cadran est superbe, toute en subtilité et en relief grâce au jeu de couleurs (le contraste entre le jaune et le bleu est saisissant) et aux éléments appliqués (logo, graduations). Les étoiles du segment dédié à l'affichage des phases de lune apportent une touche de poésie et renforcent le charme légèrement suranné de la montre.
Mais le plus de cette édition limitée est l'ouverture du cadran dans les segments liés aux aiguilles rétrogrades. Nous aurions pu craindre que cela nuise à la lisibilité mais finalement ce type d'ouverture est rendu possible par le système des aiguilles rétrogrades. A noter que cet exercice avait également été réalisé sur la montre initiale et dans les mêmes segments.
Nous retrouvons les caractéristiques habituelles du boîtier Premier, ici réalisé en platine dans un diamètre de 41mm. Son exécution est irréprochable malgré la complexité des cornes et des éléments à 12 heures et à 6 heures qui reprennent la forme en arche de l'entrée de la boutique de New-York. C'est sans aucun doute le boîtier qui a le plus de caractère chez Harry Winston: il provoque des réactions tranchées. S'il peut sembler hors de propos pour des complications comme le chronographe, je le trouve en revanche bien adapté au Quantième Perpétuel.
En retournant la montre, un fond saphir nous permet d'observer le GP 3306. Le mouvement est certes petit pour le boîtier mais ce n'est pas grave ici car cela ne se traduit pas côté cadran. Le rotor en or est très joliment réalisé avec le logo Harry Winston. Il s'agit d'un mouvement très efficace, d'une fréquence de 4hz et qui est suffisamment puissant pour tracter le module Agenhor. Le regret que nous pouvons avoir est sa réserve de marche (45 heures) qui peut être considérée comme faible pour un QP.
Au poignet, grâce au système de cornes mobiles, la montre se porte avec confort car s'adaptant à de nombreux poignets. Les détails du cadran rendent la montre très séduisante et nous nous plaisons à observer les étoiles, les parties du module visibles et les reflets de lumière.
Cette Edition Limitée est pour moi un des plus beaux QP produits par Harry Winston. En effet, nous profitons à la fois de la présentation du cadran, de sa très belle couleur et du spectacle offert par les ouvertures. Elle combine un côté technique avec une dimension poétique très présente. Une montre très séduisante pour peu que l'on soit attiré par le dessin très spécial du boîtier Premier.
Un grand merci à l'équipe de la boutique Harry Winston de Londres.