Cela fait quelque temps qu'on entend parler d'une nouvelle Tribute to Geophysic.
Et j'attendais avec impatience ce nouveau modèle sachant que la précédente tentative avait été un contre-sens complet sur la Géophysic.
Petit rappel. C'était en 2010 et JLC nous avait sorti ... ça
Sans trop s'attarder sur la lourdeur esthétique de ce chrono, l'hommage à la Geophysic ne sautait pas au yeux.
Pourtant, JLC nous expliquait que l'hommage résidait dans l'a-magnétisme du mouvement 781, qui résistait à des champs magnétiques de 240 gauss grâce à ses composants a-magnétiques.
Oui ... vous avez bien lu : 240 gauss Non, je n'ai pas oublié de '0' ... Seulement 240 gauss.
JLC avait beau préciser dans le communiqué de presse que cela dépassait de loin la limite fixée par la norme ISO 9010 qui régit les montres amagnétiques, afficher 240 gauss en 2010 était plus qu'une faute. C'était une insulte au modèle original, qui 50 ans plus tôt affichait déjà 600 gauss !
Car revenons à cette Geophysic, que j'aime tant. Ou, pour reprendre l’appellation de l'époque, le Chronomètre Géophysic.
Ses caractéristiques sont pourtant simples :
1/ une montre anti-magnétique
2/ un mouvement manuel à grande seconde certifié chronomètre
3/ une esthétique épurée : un boitier classique, un cadran blanc avec un minimum d'inscriptions
Pour reprendre les mots d'une autre publicité de l'époque, c'est une montre à destination des scientifiques, des ingénieurs, des techniciens.
C'est une montre qui joue sur l'image un peu cliché de ces hommes travaillant à la R&D dans un laboratoire ou un bureau d'études, passionnés par la technicité et la performance, mais préférant la simplicité à la complexité et l'efficacité à l’esbroufe.
Alors, cette nouvelle Tribute to Geophysic, version 2014 ?
Je la trouve plutôt réussie.
L'amagnétisme est bien présent, avec une résistance aux champs magnétiques qui est cette fois-ci exceptionnelle. Plus rien à voir avec les quelques centaines de Gauss.
Le mouvement est bien manuel, avec une jolie finition. Et il est aussi certifié chronomètre. Ce qui n'est aujourd'hui pas en soi un exploit, mais c'est un clin d'oeil respectueux au modèle historique.
Le dessin de la boite est élégant et classique.
Le cadran est peint en blanc et légèrement grainé. Le logo est lui aussi peint. Très peu d'inscriptions sur ce cadran, même si on aurait pu encore retirer une ligne.
Conformément au modèle de 1958, les indexes des heures sont appliqués, tout en finesse et longueur. Les indexes des minutes sont de légers traits noirs peints sur le contour du cadran.
La taille - 40 mm - est peut-être un peu grande. Mais cette hommage à la Geophysic version 2014 se distingue surtout de son ainée par la présence d'une date à 6h.
Et puis surtout, dernier détail, qui n'en est peut-être pas un ... Cette tribute to Geophysic n'est pas proposée par Jaeger-Lecoultre, mais par :
Et j'attendais avec impatience ce nouveau modèle sachant que la précédente tentative avait été un contre-sens complet sur la Géophysic.
Petit rappel. C'était en 2010 et JLC nous avait sorti ... ça
La Master Compressor Extreme LAB 2 Tribute to Geophysic !!!
Déjà, rien qu'au nom, on tremblait
Déjà, rien qu'au nom, on tremblait
Sans trop s'attarder sur la lourdeur esthétique de ce chrono, l'hommage à la Geophysic ne sautait pas au yeux.
Pourtant, JLC nous expliquait que l'hommage résidait dans l'a-magnétisme du mouvement 781, qui résistait à des champs magnétiques de 240 gauss grâce à ses composants a-magnétiques.
Oui ... vous avez bien lu : 240 gauss Non, je n'ai pas oublié de '0' ... Seulement 240 gauss.
JLC avait beau préciser dans le communiqué de presse que cela dépassait de loin la limite fixée par la norme ISO 9010 qui régit les montres amagnétiques, afficher 240 gauss en 2010 était plus qu'une faute. C'était une insulte au modèle original, qui 50 ans plus tôt affichait déjà 600 gauss !
Car revenons à cette Geophysic, que j'aime tant. Ou, pour reprendre l’appellation de l'époque, le Chronomètre Géophysic.
Ses caractéristiques sont pourtant simples :
1/ une montre anti-magnétique
2/ un mouvement manuel à grande seconde certifié chronomètre
3/ une esthétique épurée : un boitier classique, un cadran blanc avec un minimum d'inscriptions
Pour reprendre les mots d'une autre publicité de l'époque, c'est une montre à destination des scientifiques, des ingénieurs, des techniciens.
C'est une montre qui joue sur l'image un peu cliché de ces hommes travaillant à la R&D dans un laboratoire ou un bureau d'études, passionnés par la technicité et la performance, mais préférant la simplicité à la complexité et l'efficacité à l’esbroufe.
Alors, cette nouvelle Tribute to Geophysic, version 2014 ?
Je la trouve plutôt réussie.
L'amagnétisme est bien présent, avec une résistance aux champs magnétiques qui est cette fois-ci exceptionnelle. Plus rien à voir avec les quelques centaines de Gauss.
Le mouvement est bien manuel, avec une jolie finition. Et il est aussi certifié chronomètre. Ce qui n'est aujourd'hui pas en soi un exploit, mais c'est un clin d'oeil respectueux au modèle historique.
Le dessin de la boite est élégant et classique.
Le cadran est peint en blanc et légèrement grainé. Le logo est lui aussi peint. Très peu d'inscriptions sur ce cadran, même si on aurait pu encore retirer une ligne.
Conformément au modèle de 1958, les indexes des heures sont appliqués, tout en finesse et longueur. Les indexes des minutes sont de légers traits noirs peints sur le contour du cadran.
La taille - 40 mm - est peut-être un peu grande. Mais cette hommage à la Geophysic version 2014 se distingue surtout de son ainée par la présence d'une date à 6h.
Et puis surtout, dernier détail, qui n'en est peut-être pas un ... Cette tribute to Geophysic n'est pas proposée par Jaeger-Lecoultre, mais par :
OMEGA !
Et voici le mouvement manuel.
Pour en savoir plus :
http://www.omegawatches.com/planet-omega/watchmaking/baselworld-2014#!/de-ville-tresor
Et voici le mouvement manuel.
Pour en savoir plus :
http://www.omegawatches.com/planet-omega/watchmaking/baselworld-2014#!/de-ville-tresor