Je m’interesse aujourd’hui a une “petite” marque horlogère qui n’a jamais fabriqué de mouvement mais a sorti quelques modèles très “typés”… Il s’agit de Nivada Grenchen.
Cette maison horlogère a été fondé en 1926 à Granges (Grenchen) par Jacob Schneider puis reprise par son fils Max qui était toujours à la tête de l'entreprise en 1976 avant différentes reventes dont un propriétaire d'amérique du sud pour finir aujourd'hui à appartenir à des chinois qui fabrique encore sous cette dénomination commerciale des montres en chine. Elle revendique une paternité horlogère depuis 1879 au grès des premiers horlogers qui fondèrent définitivement la marque.
L’enregistrement commercial de la société en suisse est fait le 3 septembre 1937 à Grenchen en Suisse ce qui explique son nom double : NIVADA GRENCHEN.
L’appellation exacte de la société était : Nivada SA / Wüllimann, Schneider & Cie/Regalis Watch Co.
Nivada n’a donc jamais produit ses propres mouvements mais a toujours cherché à trouver des mouvements fiables afin de produire des de bonne qualité : achat de mouvement chez ETA ou de chez Phénix SA.
Aux États-Unis Nivada la marque était distribuée par la société croton. On peut d'ailleurs trouver des montres Nivada signées Croton ou portant la double signature croton et Nivada Grenchen.
J’ai trouvé sur le internet une autre version sur l’ajout du nom « Grenchen » à Nivada mais que je n’ai pu vérifier à savoir : un contentieux avec Movado aux États-Unis qui trouvaient "Nivada" trop proche de "Movado ».
La marque a fabriqué quelques modèles mythiques et c’est associée à quelques grands exploits pour montrer la résistance de ses produits.
Cela lui permettra dans les 50 et 60 de sortir des modèles références face à ses illustres concurrents avec :
le modèle "Antartic" : une montre 3 aiguilles avec indication de date.
Dès le début des années 50, Nivada créé une montre automatique étanche baptisée Antartic qui va accompagner les membres de l'expédition polaire Deep Freeze 1 de la Marine Américaine en 1955-1956 au cours d'une campagne internationale d'exploration du pôle sud. Il en existe plusieurs versions
Illustration publicitaire de la montre
l'une des versions de la montre
qui a continuer à suivre la mode pas toujours pour le meilleur....
La Depthomatic : équipé d’un ETA 2472, étanche jusqu’à 200 m
Toujours dans l’esprit de la résistance aux éléments, Nivada va lancer en 1964 la montre de plongée Depthomatic, première montre à disposer d'un indicateur de profondeur, ou bathymètre.
Une première version
Une autre plus réussi à mon gout
Le lancement sera suivi 1 an plus tard par la montre Depthmaster. Cette montre est capable de supporter une pression de 100 atmosphères, ce qui correspond à 1000 mètres de profondeur. Elle est surtout connue des collectionneurs pour sa boîte très proche de la panerai.
À noter également que Nivada sera également dans l’air du temps avec un autre modèle : "Alertamatic", une montre avec alarme équipée d’un Lemania 2980, et qui est très similaire de l’Omega Memomatic (Cal. 980).
la version Nivada de face
le detail de la boite
Face à l'original de chez OMEGA dans une version de la même époque
Je m’interesse plus particulièrement au chronographe Nivada Chronomaster car son époque, sa forme et ses caractéristiques techniques font de cette montre une “petite” soeur de l'Heuer Carrera, la Breitling Top Time ou l'Omega Speedmaster sans en avoir la renommée
Le chronographe Chronomaster de Nivada a un nom unique qui pourrait faire sourire : "Chronomaster Aviator Sea diver" soit la réunification des thématiques horlogères des années soixante : la mesure du temps au moins sur les 3 éléments la terre, l’air et la mer.
Le chronographe Nivada Chronomaster
Le chronographe Chronomaster est lancé en 1963. Il est présenté comme un chronographe de plongée, étanche à 200 mètres. Les fabricants suisses avaient senti qu’il était nécessaire de mettre en avant les qualités du chronographe et un groupe de travail dès 1960 avait été créée par la Fédération horlogère. C’est Willy Breitling qui préside se groupe de travail dit "Chronographes et Compteurs"
Beaucoup de fabriquant vont alors lancer des modèles et donner envie aux consommateurs d’acquérir ses modèles de haute technologie : l'exportation de chronographe suisse en Europe passa de 52 000 unités en 1964 à plus de 173 000 en 1969.
Mais pour séduire les consommateurs il est nécessaire aussi de proposer des modèles fiables aux différentes variantes afin de pouvoir faire un choix et presque pouvoir personnaliser sa montre : la Breitling Top Time lancé en 1964 dans 6 versions différentes, l'Heuer Carrera (carrera 12, 30, 45 et Dato) ou l'Omega Chronostop de 1967 et sa douzaine de versions différentes.
C'est cette photo publiée sur le web qui m'a fait m'intéréssé à ce modèle
Le chronomaster : une ligne claire au design typé
le chronographe possède un cadran noir, une boîte acier aux anses percées, une lunette tournante noire avec une double graduation : de 5 à 55 pour le chrono et de 1 à 11 pour les heures.
Le cadran comporte des index « bâtons » peints au tritium, avec un « chemin de fer » chronométrique ainsi qu’une échelle tachymétrique (600 à 60)
Mon modèle est équipé du solide et robuste Valjoux 23 soit un très bon moteur pour ce petit chrono
Du noir, du gris et du rouge…
Sur ce 1er modèle que j’ai pu acquérir en suisse, le cadran est noir et les compteurs sont gris perle avec les 5 premières minutes en rouge pour un décompte à rebours sur le compteur de droite. Il s'agit du compte à rebours des 5 dernières minutes des départs de régate : justifiant ainsi l’appellation SEA DIVER
Ce triangle rouge est un des éléments les plus visuels de la montre et accompagne parfaitement l'aiguille fléchée du chronomètre rouge également
À l'inverse des premières productions qui étaient équipées d’aiguille dauphine, la production post 70 bénéfices elle d’aiguilles bâtons simples au tritium.
Une datation année 70 d’autant plus facile à déterminer que la marque apparaît avec un blason « N » que l’on retrouve sur les productions plus tardives
Au poignet avec Nato rouge...idéal pour le weekend
La boîte en acier à un design simple et le fond est vissée pour assurer l’étanchéité de la montre. Les 2 poussoirs sont ronds (pour plus d’étanchéité) avec déclenchement en haut et remis zéro en bas.
Couronne siglée et poussoirs :
Fond de boite
La montre que je possède est équipée du Valjoux 23 mais d’autres modèles du chronomaster sont en valjoux 92 et même du 7733
On note la signature "or" du pont
La Paul Newman du pauvre....
La seconde Nivada me semble plus intéréssante par la particularité de son cadran. Je lui donne comme surnom ma petit Paul Newman !!!!
Le Valjoux 23 est aussi le mouvement que l’on retrouve dans cette très belle version que j’ai pu acquérir au Pérou.
C’est une très belle version à cadran blanc et compteurs noirs (une fois n’est pas coutume pour moi !)
Mais la vraie particularité de la montre est d’avoir 2 compteurs qui sont en tout point semblable à ceux de la Rolex daytona dite "Paul Newman"
les details des compteurs de la Nivada
A gauche
A droite
Une vue d'ensemble
la référene absolue Rolex...qui sans aucun doute était source d'inspiration à la fois Cadran Noir et Cadran Blanc
J’avoue que c’est ce petit plus qui m’a fait choisir ce modèle.
une vue du fond de boite
Mon acquisition fut un full set avec boite Nivada et surtout bracelet acier grain de riz qui n’a pas de signature fabricant (peut-être un gay frère ?) mais possède aussi une boucle déployante sans signature également.
Un jolie duo donc qui correspond à 2 petits bonbons a savourer sans modération
empilement plaisir
Merci pour votre lecture
Vos commentaires ICI
Keep the faith
Cette maison horlogère a été fondé en 1926 à Granges (Grenchen) par Jacob Schneider puis reprise par son fils Max qui était toujours à la tête de l'entreprise en 1976 avant différentes reventes dont un propriétaire d'amérique du sud pour finir aujourd'hui à appartenir à des chinois qui fabrique encore sous cette dénomination commerciale des montres en chine. Elle revendique une paternité horlogère depuis 1879 au grès des premiers horlogers qui fondèrent définitivement la marque.
L’enregistrement commercial de la société en suisse est fait le 3 septembre 1937 à Grenchen en Suisse ce qui explique son nom double : NIVADA GRENCHEN.
L’appellation exacte de la société était : Nivada SA / Wüllimann, Schneider & Cie/Regalis Watch Co.
Nivada n’a donc jamais produit ses propres mouvements mais a toujours cherché à trouver des mouvements fiables afin de produire des de bonne qualité : achat de mouvement chez ETA ou de chez Phénix SA.
Aux États-Unis Nivada la marque était distribuée par la société croton. On peut d'ailleurs trouver des montres Nivada signées Croton ou portant la double signature croton et Nivada Grenchen.
J’ai trouvé sur le internet une autre version sur l’ajout du nom « Grenchen » à Nivada mais que je n’ai pu vérifier à savoir : un contentieux avec Movado aux États-Unis qui trouvaient "Nivada" trop proche de "Movado ».
La marque a fabriqué quelques modèles mythiques et c’est associée à quelques grands exploits pour montrer la résistance de ses produits.
Cela lui permettra dans les 50 et 60 de sortir des modèles références face à ses illustres concurrents avec :
le modèle "Antartic" : une montre 3 aiguilles avec indication de date.
Dès le début des années 50, Nivada créé une montre automatique étanche baptisée Antartic qui va accompagner les membres de l'expédition polaire Deep Freeze 1 de la Marine Américaine en 1955-1956 au cours d'une campagne internationale d'exploration du pôle sud. Il en existe plusieurs versions
Illustration publicitaire de la montre
l'une des versions de la montre
qui a continuer à suivre la mode pas toujours pour le meilleur....
La Depthomatic : équipé d’un ETA 2472, étanche jusqu’à 200 m
Toujours dans l’esprit de la résistance aux éléments, Nivada va lancer en 1964 la montre de plongée Depthomatic, première montre à disposer d'un indicateur de profondeur, ou bathymètre.
Une première version
Une autre plus réussi à mon gout
Le lancement sera suivi 1 an plus tard par la montre Depthmaster. Cette montre est capable de supporter une pression de 100 atmosphères, ce qui correspond à 1000 mètres de profondeur. Elle est surtout connue des collectionneurs pour sa boîte très proche de la panerai.
À noter également que Nivada sera également dans l’air du temps avec un autre modèle : "Alertamatic", une montre avec alarme équipée d’un Lemania 2980, et qui est très similaire de l’Omega Memomatic (Cal. 980).
la version Nivada de face
le detail de la boite
Face à l'original de chez OMEGA dans une version de la même époque
Je m’interesse plus particulièrement au chronographe Nivada Chronomaster car son époque, sa forme et ses caractéristiques techniques font de cette montre une “petite” soeur de l'Heuer Carrera, la Breitling Top Time ou l'Omega Speedmaster sans en avoir la renommée
Le chronographe Chronomaster de Nivada a un nom unique qui pourrait faire sourire : "Chronomaster Aviator Sea diver" soit la réunification des thématiques horlogères des années soixante : la mesure du temps au moins sur les 3 éléments la terre, l’air et la mer.
Le chronographe Nivada Chronomaster
Le chronographe Chronomaster est lancé en 1963. Il est présenté comme un chronographe de plongée, étanche à 200 mètres. Les fabricants suisses avaient senti qu’il était nécessaire de mettre en avant les qualités du chronographe et un groupe de travail dès 1960 avait été créée par la Fédération horlogère. C’est Willy Breitling qui préside se groupe de travail dit "Chronographes et Compteurs"
Beaucoup de fabriquant vont alors lancer des modèles et donner envie aux consommateurs d’acquérir ses modèles de haute technologie : l'exportation de chronographe suisse en Europe passa de 52 000 unités en 1964 à plus de 173 000 en 1969.
Mais pour séduire les consommateurs il est nécessaire aussi de proposer des modèles fiables aux différentes variantes afin de pouvoir faire un choix et presque pouvoir personnaliser sa montre : la Breitling Top Time lancé en 1964 dans 6 versions différentes, l'Heuer Carrera (carrera 12, 30, 45 et Dato) ou l'Omega Chronostop de 1967 et sa douzaine de versions différentes.
C'est cette photo publiée sur le web qui m'a fait m'intéréssé à ce modèle
Le chronomaster : une ligne claire au design typé
le chronographe possède un cadran noir, une boîte acier aux anses percées, une lunette tournante noire avec une double graduation : de 5 à 55 pour le chrono et de 1 à 11 pour les heures.
Le cadran comporte des index « bâtons » peints au tritium, avec un « chemin de fer » chronométrique ainsi qu’une échelle tachymétrique (600 à 60)
Mon modèle est équipé du solide et robuste Valjoux 23 soit un très bon moteur pour ce petit chrono
Du noir, du gris et du rouge…
Sur ce 1er modèle que j’ai pu acquérir en suisse, le cadran est noir et les compteurs sont gris perle avec les 5 premières minutes en rouge pour un décompte à rebours sur le compteur de droite. Il s'agit du compte à rebours des 5 dernières minutes des départs de régate : justifiant ainsi l’appellation SEA DIVER
Ce triangle rouge est un des éléments les plus visuels de la montre et accompagne parfaitement l'aiguille fléchée du chronomètre rouge également
À l'inverse des premières productions qui étaient équipées d’aiguille dauphine, la production post 70 bénéfices elle d’aiguilles bâtons simples au tritium.
Une datation année 70 d’autant plus facile à déterminer que la marque apparaît avec un blason « N » que l’on retrouve sur les productions plus tardives
Au poignet avec Nato rouge...idéal pour le weekend
La boîte en acier à un design simple et le fond est vissée pour assurer l’étanchéité de la montre. Les 2 poussoirs sont ronds (pour plus d’étanchéité) avec déclenchement en haut et remis zéro en bas.
Couronne siglée et poussoirs :
Fond de boite
La montre que je possède est équipée du Valjoux 23 mais d’autres modèles du chronomaster sont en valjoux 92 et même du 7733
On note la signature "or" du pont
La Paul Newman du pauvre....
La seconde Nivada me semble plus intéréssante par la particularité de son cadran. Je lui donne comme surnom ma petit Paul Newman !!!!
Le Valjoux 23 est aussi le mouvement que l’on retrouve dans cette très belle version que j’ai pu acquérir au Pérou.
C’est une très belle version à cadran blanc et compteurs noirs (une fois n’est pas coutume pour moi !)
Mais la vraie particularité de la montre est d’avoir 2 compteurs qui sont en tout point semblable à ceux de la Rolex daytona dite "Paul Newman"
les details des compteurs de la Nivada
A gauche
A droite
Une vue d'ensemble
la référene absolue Rolex...qui sans aucun doute était source d'inspiration à la fois Cadran Noir et Cadran Blanc
J’avoue que c’est ce petit plus qui m’a fait choisir ce modèle.
une vue du fond de boite
Mon acquisition fut un full set avec boite Nivada et surtout bracelet acier grain de riz qui n’a pas de signature fabricant (peut-être un gay frère ?) mais possède aussi une boucle déployante sans signature également.
Un jolie duo donc qui correspond à 2 petits bonbons a savourer sans modération
empilement plaisir
Merci pour votre lecture
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