Bonjour à tous,
Je vous présente une petite photo qui rassemble l'ancien et le récent. Comme l'une de ces 3 montres doit partir, j'ai souhaité immortaliser ce moment.
désolé pour la qualité des photos, je réalise que je n'ai ni les compétences, ni le matériel.
° alors au centre une petite Cosmonaute de 1968 et son Venus 178. Héritière du modèle de Monsieur Carpenter
° à gauche une récente A23322 avec ETA 7753
° à droite une Navitimer 816, la pizza de 48mm
Je profite de cette occasion pour solliciter l'avis des nombreux spécialistes vintage sur ce forum. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires concernant la 816 et la Cosmo.
Quelques photos de la 809
L'histoire ''connue'' de cette montre est la suivante. Entre 1968 et 1998 blackout complet.
En 1998, un sympathique Psychothérapeuthe zurichois fait l'acquisition de cette montre chez un marchand renommé de la place de Zürich pour son mariage. Comme il me l'a aimablement expliqué, cette montre est sa montre du ''dimanche''. Ce que l'état de la boite et du bracelet croco tendent à prouver. La montre ne semble pas avoir été souvent portée durant les 16 dernières années. Le Monsieur est passionné, plusieurs montres dans sa boite : IWC, Sinn, Panerai, Rolex, etc. Il préfère le contemporain à l'ancien.
En 2002 elle sera envoyée chez Breitling pour une révision complète. Le cadran d'origine, en revanche les aiguilles seront remplacées par des aiguilles de service au luminova. Finalement peu gênant, la teinte de ces dernières peut encore être retouchée pour un match index/aiguilles parfait.
Les index... Typiques des cadrans Navitimer de cette génération. Ils ont pris une teinte vert de gris, façon moisissure de Roquefort :MDR1:
Non en fait, ils se coordonnent plutôt bien avec l'ensemble du cadran et du rehaut, qui lui aussi, signes des temps, vire au kaki/beige.
Que puis je signaler sur cette montre ? Quelques microscopiques poussières sur le cadran, invisibles montre au poignet. Sans doute les index qui poursuivent leur dégradation. Inévitable.
La marche du Venus se cale sur env. +7sec/jour ce qui me va très bien. Je ferai prochainement une petite révision de prévention sur le mouvement, histoire de renouveler les huiles qui ont maintenant 12ans.
La Navitimer 816 qui suit à une histoire plus sombre.
Achetée à un marchand d'or pour un prix défiant toute concurrence, elle était dans un état désastreux. Plexi rayé profondément, fissuré, cadran presque illisible. Boitier sale et très marqué. Fond illisible. Fonction chrono HS.
Sans parler du set cadran / aiguilles qui ne correspond pas au modèle.
Première opération : révision complète du Venus 178, réparation sur marteau de chrono et remplacement d'un poussoir. Léger polissage du boitier, maintien volontaire de la lunette dont l'usure est homogène, et gros travail de polissage du plexi. Il conserve ses micro-fissures jusqu'à remplacement par un neuf mais est désormais clair et lisible.
Mes quelques recherches sur ce modèle m'ont cependant permis de déterminer que les toutes premières 816 de 1967 étaient commercialisées avec les typiques aiguilles ''square'' et couleur orange, mais également, quelques rares modèles sont sortis avec les aiguilles ''sword'' de la Navitimer 806 (merci à Jean Michel et son site Navitimer.net).
Dans le cas de cette montre, le set cadran/aiguilles et un set de service, avec cadran spécifique des interventions Breitling des années 90, utilisant les maxi subdials. Le tout est au luminova, qui avec l'âge a perdu de sa fraîcheur. Le lume est presque inexistant.
Que dire. L'avantage certain c'est que l'ensemble est homogène. Le changement cadran / aiguilles n'est pas typique de cette ''pizza'' mais semble cohérent si l'on considère que Breitling a commercialisé ce modèle avec aiguilles sword la première année. Hors justement, le numéro de série de cette montre correspond à l'année 1967.
J'essaie sûrement de me convaincre :Dmais quoiqu'il en soit, au final, je l'aime beaucoup ainsi et la porte avec beaucoup de plaisir. Imposante sur le papier, elle est très portable car les cornes courtes en font une montre de 48mm de hauteur vs 55mm de cornes à cornes pour une Panerai 44mm par ex (!). La Cosmonaute fait 48mm de cornes à cornes.
La dernière est une Navitimer contemporaine, version ETA 7753
Sa spécificité ? Un cadran bleu très attachant et plus rare que la classique version noir. Un modèle facile à trouver qui doit me quitter avec l'arrivée de la Cosmonaute. Les finances ne sont pas élastiques, d'autant que je suis un fervent supporter de notre ministère des finances :MDR1:
Et puis le charme des mamies.... Inclassable !
Merci de m'avoir lu et de faire part de vos commentaires. Je suis particulièrement ouvert à vos avis concernant la 816.
Thierry
Je vous présente une petite photo qui rassemble l'ancien et le récent. Comme l'une de ces 3 montres doit partir, j'ai souhaité immortaliser ce moment.
désolé pour la qualité des photos, je réalise que je n'ai ni les compétences, ni le matériel.
° alors au centre une petite Cosmonaute de 1968 et son Venus 178. Héritière du modèle de Monsieur Carpenter
° à gauche une récente A23322 avec ETA 7753
° à droite une Navitimer 816, la pizza de 48mm
Je profite de cette occasion pour solliciter l'avis des nombreux spécialistes vintage sur ce forum. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires concernant la 816 et la Cosmo.
Quelques photos de la 809
L'histoire ''connue'' de cette montre est la suivante. Entre 1968 et 1998 blackout complet.
En 1998, un sympathique Psychothérapeuthe zurichois fait l'acquisition de cette montre chez un marchand renommé de la place de Zürich pour son mariage. Comme il me l'a aimablement expliqué, cette montre est sa montre du ''dimanche''. Ce que l'état de la boite et du bracelet croco tendent à prouver. La montre ne semble pas avoir été souvent portée durant les 16 dernières années. Le Monsieur est passionné, plusieurs montres dans sa boite : IWC, Sinn, Panerai, Rolex, etc. Il préfère le contemporain à l'ancien.
En 2002 elle sera envoyée chez Breitling pour une révision complète. Le cadran d'origine, en revanche les aiguilles seront remplacées par des aiguilles de service au luminova. Finalement peu gênant, la teinte de ces dernières peut encore être retouchée pour un match index/aiguilles parfait.
Les index... Typiques des cadrans Navitimer de cette génération. Ils ont pris une teinte vert de gris, façon moisissure de Roquefort :MDR1:
Non en fait, ils se coordonnent plutôt bien avec l'ensemble du cadran et du rehaut, qui lui aussi, signes des temps, vire au kaki/beige.
Que puis je signaler sur cette montre ? Quelques microscopiques poussières sur le cadran, invisibles montre au poignet. Sans doute les index qui poursuivent leur dégradation. Inévitable.
La marche du Venus se cale sur env. +7sec/jour ce qui me va très bien. Je ferai prochainement une petite révision de prévention sur le mouvement, histoire de renouveler les huiles qui ont maintenant 12ans.
La Navitimer 816 qui suit à une histoire plus sombre.
Achetée à un marchand d'or pour un prix défiant toute concurrence, elle était dans un état désastreux. Plexi rayé profondément, fissuré, cadran presque illisible. Boitier sale et très marqué. Fond illisible. Fonction chrono HS.
Sans parler du set cadran / aiguilles qui ne correspond pas au modèle.
Première opération : révision complète du Venus 178, réparation sur marteau de chrono et remplacement d'un poussoir. Léger polissage du boitier, maintien volontaire de la lunette dont l'usure est homogène, et gros travail de polissage du plexi. Il conserve ses micro-fissures jusqu'à remplacement par un neuf mais est désormais clair et lisible.
Mes quelques recherches sur ce modèle m'ont cependant permis de déterminer que les toutes premières 816 de 1967 étaient commercialisées avec les typiques aiguilles ''square'' et couleur orange, mais également, quelques rares modèles sont sortis avec les aiguilles ''sword'' de la Navitimer 806 (merci à Jean Michel et son site Navitimer.net).
Dans le cas de cette montre, le set cadran/aiguilles et un set de service, avec cadran spécifique des interventions Breitling des années 90, utilisant les maxi subdials. Le tout est au luminova, qui avec l'âge a perdu de sa fraîcheur. Le lume est presque inexistant.
Que dire. L'avantage certain c'est que l'ensemble est homogène. Le changement cadran / aiguilles n'est pas typique de cette ''pizza'' mais semble cohérent si l'on considère que Breitling a commercialisé ce modèle avec aiguilles sword la première année. Hors justement, le numéro de série de cette montre correspond à l'année 1967.
J'essaie sûrement de me convaincre :Dmais quoiqu'il en soit, au final, je l'aime beaucoup ainsi et la porte avec beaucoup de plaisir. Imposante sur le papier, elle est très portable car les cornes courtes en font une montre de 48mm de hauteur vs 55mm de cornes à cornes pour une Panerai 44mm par ex (!). La Cosmonaute fait 48mm de cornes à cornes.
La dernière est une Navitimer contemporaine, version ETA 7753
Sa spécificité ? Un cadran bleu très attachant et plus rare que la classique version noir. Un modèle facile à trouver qui doit me quitter avec l'arrivée de la Cosmonaute. Les finances ne sont pas élastiques, d'autant que je suis un fervent supporter de notre ministère des finances :MDR1:
Et puis le charme des mamies.... Inclassable !
Merci de m'avoir lu et de faire part de vos commentaires. Je suis particulièrement ouvert à vos avis concernant la 816.
Thierry