Il y a plusieurs façons de voir les nouveautés 2011 de Lange. C'est un peu l'histoire du verre à moitié vide ouà moitié plein. Compte tenu de mon amour pour cette marque, c'est la seconde version que je choisis.
Certes, le nombre de nouveautés est bien plus faible que l'année dernière mais conforme au rythme d'une marque qui fabrique autour de 5000 montres par an.
Certes, nous sommes nombreux à être déçus par les performances de la complication sonore de la Zeitwerk Striking Time.
Mais d'un autre côté:
La Richard Lange Tourbillon Pour le Mérite est une sacré montre
Lange entre enfin dans le monde des montres sonores
La collection Saxonia a été revue avec intelligence
et surtout, on l'oublie, pas moins de 5 nouveaux mouvements ont été présentés, tous avec le spiral maison.
Commençons par la RL PLM. Il s'agit de ma nouveauté préférée car elle représente pour moi le croisement de 3 mondes:
- celui de la chronomètrie
- celui de la régularité
- celui de la prouesse mécanique avec l'animation du cadran
Le mouvement est superbe avec une présentation des ponts toute en courbe.
La Zeitwerk Striking Time m'a déçu, soyons clairs. Même si l'utilisation de la Zeitwerk comme première montre sonore se comprend (la montre avait de l'énergie disponible pour animer cette complication au passage), je ne suis pas fan des marteaux apparents ici (même si ils ont un rôle d'indicateur du mode de la montre). Baissés, la montre est en mode sonnerie. Levés, en mode silence.
Ma déception vient du fait que les marteaux ne jouent qu'une fois: une fois par quart, une fois par heure. J'aurais préféré une mélodie ou que la montre joue le nombre d'heures à la place. Mais bon, je considère que cette Zeitwerk est un premier pas dans cet univers et que Lange, sous l'impulsion d'Anthony de Haas, nous proposera une montre sonore plus ambitieuse dans quelques temps.
La collection Saxonia est très importante pour Lange: il s'agit de l'entrée de gamme et il vaut mieux éviter de se louper.
Je trouve qu'elle a été revue avec beaucoup de subtilité et d'intelligence.
Tout d'abord une nouvelle complication fait son apparition: le second fuseau qui se règle par l'intermédiaire de deux poussoirs. La Saxonia Dual Time est une montre très sobre, très business j'ai envie de dire et les 72 heures de réserve de marche font que l'on peut la laisser le week-end sans devoir la re-régler le lundi.
La montre est peu excitante il faut l'avouer mais du point de vue attente du marché, c'est une bonne carte: la complication est en vogue, la montre discrète et le calibre automatique séduira ceux qui sont peu attirés par le manuel. Bref, une alternative raisonnable à la Lange 1 Timezone...
La Saxonia Manuelle 37mm a peu évolué par rapport au modèle précédent: les index ont un peu changé, la minuterie est maintenant continue tout en restant discrète et les cornes deviennent plus courbées donnant de la douceur au dessin. C'est d'ailleurs une tendance générale chez Lange cette année: les boîtiers Saxonia sont adoucis, la couronne légèrement revue et la trotteuse prend le même métal que les aiguilles principales. Le calibre est ici celui de l'ancienne 1815.
Les 3 versions de la manuelle. Cette dernière est la seule à proposer un boîtier en or jaune:
La Saxonia Automatique profite du nouveau calibre automatique avec 3 jours de réserve de marche. Sa taille est de 38,5mm.
Ces deux montres sont élégantes, équilibrées, sans faille.
Enfin, ma préférée du lot est la Saxonia Thin. Là encore, ce fut cette année une tendance générale vers la finesse. Mais cette Saxonia est très belle, très épurée et elle évite malgré sa taille (40mm) l'effet oeuf sur le plat.
Le mouvement est un nouveau calibre à remontage manuel avec 3 jours de rdm. Lange a revu dans le bon sens ses RDM et on voit bien qu'à défaut peut-être de gagner en caractère, les montres gagnent en aspect pratique et en performance pure.
Mon regret cependant est la présence accrue des rotors centraux au détriment du rotor 3/4... dommage. Mais la construction du mouvement qui nécessite un barillet plus large oblige, j'imagine, à mettre le rotor au dessus.
Bref, un SIHH plus riche que l'on ne croit de prime abord avec une évolution finement jouée de la gamme Saxonia.
Je souhaite finir en remerciant les équipes Lange, que ce soit celle de Glashutte ou celle de l'Europe de l'Ouest pour leur accueil très chaleureux et amical pendant le salon. Enfin, quel plaisir de voir Walter Lange en forme ! Pendant la présentation du Lange Owners Group, il n'a pas hésité à nous donner ses commentaires et à dîner ensuite avec nous le soir. Et il porte toujours fièrement son tourbillon PLM n°1 en or jaune au poignet...
Certes, le nombre de nouveautés est bien plus faible que l'année dernière mais conforme au rythme d'une marque qui fabrique autour de 5000 montres par an.
Certes, nous sommes nombreux à être déçus par les performances de la complication sonore de la Zeitwerk Striking Time.
Mais d'un autre côté:
La Richard Lange Tourbillon Pour le Mérite est une sacré montre
Lange entre enfin dans le monde des montres sonores
La collection Saxonia a été revue avec intelligence
et surtout, on l'oublie, pas moins de 5 nouveaux mouvements ont été présentés, tous avec le spiral maison.
Commençons par la RL PLM. Il s'agit de ma nouveauté préférée car elle représente pour moi le croisement de 3 mondes:
- celui de la chronomètrie
- celui de la régularité
- celui de la prouesse mécanique avec l'animation du cadran
Le mouvement est superbe avec une présentation des ponts toute en courbe.
La Zeitwerk Striking Time m'a déçu, soyons clairs. Même si l'utilisation de la Zeitwerk comme première montre sonore se comprend (la montre avait de l'énergie disponible pour animer cette complication au passage), je ne suis pas fan des marteaux apparents ici (même si ils ont un rôle d'indicateur du mode de la montre). Baissés, la montre est en mode sonnerie. Levés, en mode silence.
Ma déception vient du fait que les marteaux ne jouent qu'une fois: une fois par quart, une fois par heure. J'aurais préféré une mélodie ou que la montre joue le nombre d'heures à la place. Mais bon, je considère que cette Zeitwerk est un premier pas dans cet univers et que Lange, sous l'impulsion d'Anthony de Haas, nous proposera une montre sonore plus ambitieuse dans quelques temps.
La collection Saxonia est très importante pour Lange: il s'agit de l'entrée de gamme et il vaut mieux éviter de se louper.
Je trouve qu'elle a été revue avec beaucoup de subtilité et d'intelligence.
Tout d'abord une nouvelle complication fait son apparition: le second fuseau qui se règle par l'intermédiaire de deux poussoirs. La Saxonia Dual Time est une montre très sobre, très business j'ai envie de dire et les 72 heures de réserve de marche font que l'on peut la laisser le week-end sans devoir la re-régler le lundi.
La montre est peu excitante il faut l'avouer mais du point de vue attente du marché, c'est une bonne carte: la complication est en vogue, la montre discrète et le calibre automatique séduira ceux qui sont peu attirés par le manuel. Bref, une alternative raisonnable à la Lange 1 Timezone...
La Saxonia Manuelle 37mm a peu évolué par rapport au modèle précédent: les index ont un peu changé, la minuterie est maintenant continue tout en restant discrète et les cornes deviennent plus courbées donnant de la douceur au dessin. C'est d'ailleurs une tendance générale chez Lange cette année: les boîtiers Saxonia sont adoucis, la couronne légèrement revue et la trotteuse prend le même métal que les aiguilles principales. Le calibre est ici celui de l'ancienne 1815.
Les 3 versions de la manuelle. Cette dernière est la seule à proposer un boîtier en or jaune:
La Saxonia Automatique profite du nouveau calibre automatique avec 3 jours de réserve de marche. Sa taille est de 38,5mm.
Ces deux montres sont élégantes, équilibrées, sans faille.
Enfin, ma préférée du lot est la Saxonia Thin. Là encore, ce fut cette année une tendance générale vers la finesse. Mais cette Saxonia est très belle, très épurée et elle évite malgré sa taille (40mm) l'effet oeuf sur le plat.
Le mouvement est un nouveau calibre à remontage manuel avec 3 jours de rdm. Lange a revu dans le bon sens ses RDM et on voit bien qu'à défaut peut-être de gagner en caractère, les montres gagnent en aspect pratique et en performance pure.
Mon regret cependant est la présence accrue des rotors centraux au détriment du rotor 3/4... dommage. Mais la construction du mouvement qui nécessite un barillet plus large oblige, j'imagine, à mettre le rotor au dessus.
Bref, un SIHH plus riche que l'on ne croit de prime abord avec une évolution finement jouée de la gamme Saxonia.
Je souhaite finir en remerciant les équipes Lange, que ce soit celle de Glashutte ou celle de l'Europe de l'Ouest pour leur accueil très chaleureux et amical pendant le salon. Enfin, quel plaisir de voir Walter Lange en forme ! Pendant la présentation du Lange Owners Group, il n'a pas hésité à nous donner ses commentaires et à dîner ensuite avec nous le soir. Et il porte toujours fièrement son tourbillon PLM n°1 en or jaune au poignet...
Dernière édition par foversta le Dim 23 Jan 2011, 22:59, édité 1 fois